• La CGT accorde un sursis à Thierry Lepaon

     

    La CGT accorde un sursis à Thierry Lepaon

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    <figure class="fig-photo"> Thierry Lepaon.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Seul le comité confédéral national (CNN) de la centrale de Montreuil, qui doit se réunir « avant le 16 décembre », pourrait démettre le secrétaire général de ses fonctions.

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    Les neufs membres du bureau confédéral de la CGT ont renvoyé à la commission exécutive de mardi - qui doit se réunir pour «prendre toutes les dispositions nécessaires» à la suite des affaires qui visent Thierry Lepaon - le soin de convoquer, «avant le 16 décembre», le comité confédéral national (CCN) de la centrale de Montreuil.

    «La CGT est une organisation avec des règles de vie et de fonctionnement démocratiques, a rappelé le bureau, dans un communiqué publié vendredi après-midi. Elle décide de ses choix dans le respect de ses statuts et non pas sous les pressions médiatiques.» Seul le CCN, le Parlement de la CGT (composé des dirigeants des 33 fédérations profes-sionnelles et 96 unions départementales) peut en effet démettre le secrétaire général de ses fonctions. Thierry Lepaon - qui n'a pas réussi à s'imposer en interne depuis qu'il a été désigné, en mars 2013, pour succéder à Bernard Thibault - est sur la sellette après les révélations qui se sont succédé depuis cinq semaines sur le montant des travaux réalisés dans son appartement de fonction et son bureau. Ainsi que sur le principe d'avoir touché une prime de départ (de 31 000 euros) lorsqu'il a quitté la direction de l'union de Basse-Normandie pour prendre la tête de la confédération (nos éditions du 5 décembre).

    Cette crise au sommet semble en tout cas avoir eu un impact sur les élections qui se sont déroulées jeudi dans les trois fonctions publiques et à La Poste. Si les résultats définitifs ne seront publiés que mardi, des pointages intermédiaires indiquent que les listes présentées par les syndicats de la centrale de Montreuil reculent un peu partout. Et notamment à La Poste, l'un de ses bastions historiques, où la CGT cède près de 3 points, avec 26,54 % des voix exprimées. Elle ne devance plus que de quatre points la CFDT qui, grâce à un bond de près de 4,5 points, a réussi à détrôner SUD de la seconde place.

    Des résultats partiels dans la fonction publique de l'État laissent également entrevoir un léger repli de la centrale de Montreuil, même si elle devrait conserver son leadership sur l'ensemble des trois versants (fonctions publiques de l'État, hospitalières et territoriales cumulées).


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