La coalition menait dans la soirée du mercredi 24 septembre de nouvelles frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI) en Syrie. Le Pentagone a précisé que ces bombardements visaient cette fois des raffineries contrôlées par le groupe djihadiste. L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont pris part à ces raids, ont par ailleurs précisé des responsables américains.
Comme lors de la première opération menée par les Etats-Unis et leurs alliés arabes dans la nuit de lundi à mardi, le ministère américain de la défense a indiqué qu'il ne pouvait livrer plus de détails sur les frappes « en cours ».
L'Etat islamique a la mainmise sur plusieurs raffineries en Irak et en Syrie et assure son financement en vendant du pétrole en contrebande à la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Jordanie, via des intermédiaires.
Depuis le 8 août, les Etats-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe en Irak. Mardi, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes. Les Etats-Unis n'ont pas fourni de détails sur les contributions précises de la Jordanie, du Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Bahreïn aux dernières frappes.
Lire aussi : Nouvelles frappes aériennes contre les djihadistes en Syrie et en Irak