• La commission des lois adopte la fusion Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

    La commission des lois adopte la fusion Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

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    <time class="date" datetime="2014-11-13T08:16:45+01:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 13/11/2014 à 08:16  lien </time>

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    Réforme territoriale - Assemblée nationale

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le texte définitif sera voté à l'Assemblée nationale le 19 novembre./ AFP <figcaption class="legende">
    Le texte définitif sera voté à l'Assemblée nationale le 19 novembre./ AFP
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    Alors que le Sénat s'était prononcé à 63 % contre la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, prévue dans le cadre de la réforme territoriale, les députés socialistes de l'Aude Marie-Hélène Fabre et Jean-Claude Pérez, s'étaient empressés de voter un amendement pour que le premier texte prévu par le gouvernement soit réexaminé à l'Assemblée nationale.

    Ainsi, hier, la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté cette fusion de deux régions du grand sud, réduisant à 13 le nombre des régions sur le territoire français, comme le souhaite le Premier ministre, Manuel Valls.

    Le texte définitif sera examiné le 19 novembre. «Je suis ravi, comme l'étaient les parlementaires non favorables à cette fusion après le vote du Sénat. Comme le prévoit la constitution, l'Assemblée nationale aura le dernier mot et ce texte sera définitivement adopté la semaine prochaine.» commente Jean-Claude Pérez, très attaché à cette fusion.

    «Ravi pour trois raisons, précise encore le député de l'Aude. D'abord économiquement puisque nous allons peser une enveloppe de 6 millions d'euros, ensuite culturellement avec l'Arc méditerranéen, et enfin d'un point de vue identitaire, c'est la première fois que les départements occitans vont unir leur force. Une majorité des députés du Languedoc-Roussillon partage mon sentiment».

    Pourtant, bon nombre d'élus de la région, notamment des départements du Gard, de l'Hérault, des Pyrénées-Orientales et de la Lozère se sont prononcés, avec plus ou moins de vigueur, contre cette fusion.

    «Mais ce n'est pas une guéguerre entre nous, c'est juste quelques divergences d'opinion, rien d'insurmontable», dit encore Jean-Claude Pérez. Ce n'est pas l'avis du président de la région Languedoc-Roussilon Damien Alary. Fidèle à son prédécesseur Christian Bourquin, décédé le 26 août dernier, tous deux très attachés à l'indépendance de leur région. A contrario de Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées, favorable à cette union des deux régions.

    Mercredi prochain, comme ils l'avaient fait en première lecture, avec 60 voix d'écart, les députés devraient mettre tout le monde d'accord et créer cette grande région du grand sud de la France d'une superficie de 72 724 km2, (13,4 % de la France), qui regroupera 13 départements, pour 5 714 955 habitants (8,7 %) et un PIB de 122 461 millions d'euros.


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