• La dernière image de Mercure transmise par la sonde « Messenger »

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    La dernière image de Mercure transmise

    par la sonde « Messenger »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-05-01T15:32:27+02:00" itemprop="datePublished">01.05.2015 à 15h32</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-01T15:52:51+02:00" itemprop="dateModified">01.05.2015 à 15h52  lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">La dernière image de la surface de Mercure transmise par Messenger avant que la sonde ne s'y écrase, le 30 avril. </figure>

    La sonde de la NASA « Messenger » s'est écrasée comme prévu sur Mercure jeudi 30 avril après avoir épuisé son carburant, mettant fin à une fructueuse mission d'exploration de la plus petite planète du système solaire, qui est aussi la plus proche du Soleil. Le vaisseau a frappé le sol de Mercure à plus de 14 000 km/h. L'image ci-dessus est la dernière qu'il a transmise.

    Lancée en 2004, Messenger s'était mise en orbite autour de Mercure en mars 2011 après trois survols rapprochés. Elle avait dû auparavant contourner la Terre (août 2005), puis Vénus (octobre 2006 et juin 2007).

    Ne disposant que d'un moteur à propulsion chimique (de l'hélium), elle s'était propulsée durant ce voyage de 7,9 milliards de kilomètres en utilisant les forces gravitationnelles de la Terre, de Vénus et même, paradoxalement, de Mercure elle-même.

    Pour cette phase finale, le 21 avril, le centre de contrôle du Laboratoire de physique appliqué (APL) de l'université de Johns Hopkins à Laurel, dans le Maryland (est des Etats-Unis), avait exécuté la première de quatre corrections d'orbite. La dernière manœuvre a été faite le 24 avril, épuisant quasiment tout son carburant, avait expliqué Daniel O'Shaughnessy, l'ingénieur système de la mission.

    D'abondantes quantités de glace

    « Pour la première fois de l'histoire, nous avons une bonne connaissance de Mercure qui révèle une planète fascinante dans notre système solaire », avait commenté la semaine dernière John Grunsfeld, le directeur des missions scientifiques de la NASA.

    Initialement prévue pour durer un an, la mission de Messenger a été prolongée à deux reprises pour se poursuivre près de quatre ans supplémentaires. Parmi ses principales découvertes scientifiques, la sonde a fourni en 2012 des données confortant l'hypothèse que Mercure contient d'abondantes quantités d'eau sous forme de glace dans les cratères des régions polaires qui ne voient jamais le Soleil.

    Lire le post de blog : Mercure, la planète qui se ratatine

    Les chercheurs ont calculé que si ces glaces étaient étendues sur une zone de la superficie de la capitale fédérale américaine Washington (environ 180 km2), l'épaisseur dépasserait trois kilomètres. Avec cette mission de 396 millions d'euros, qui appartient à la série des missions peu coûteuses Discovery, initiées par la NASA, l'agence spatiale américaine avait renoué avec Mercure après une absence de trente ans. Le dernier survol de la planète la plus proche du Soleil remontait à 1974. A cette époque, la sonde américaine Mariner-10 avait été la première à effectuer trois survols de Mercure. Elle avait photographié 45 % de sa surface.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Spectromètre de Mercure, transmis par la sonde Messenger. </figure>
    </article>

     

     

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :