La Lettre F

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La Femme quelquefois se cache minaudant
Sous des Fards orientaux et de Fines étoles,
De couleurs arc en ciel, toujours aussi Frivole,
S’envolant aérienne dans le soleil couchant.
Cette nuit si parfaite dont elle goûte le vin,
La laisse Frissonnante, par avance comblée,
Elle en hume l’effluve au parfum souverain
Et s’avance en dansant, Farandole esquissée
Vers celui qui l’attend et qu’elle sait pressé.
Elle Fait durer l’instant, en savoure le Fruit,
Porte en elle le Feu, le vent, la Foudre pour aimer
Fluette, aérienne, elle court vers lui maintenant, et puis,
Dans un élan, se jette dans ses bras, tombe dans le brasier …
Marialis