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La Lettre M
La Lettre M
La Mutine, la Mâtine, Celle qui se dérobe,
Qui Marche avec aisance, fait s’envole sa robe,
Elle enflamme les coeurs Meurtris, Marris ou exigeants
Milite pour sa liberté et refuse les dogmes lénifiants.
Elle se joue du Matin, préfère surtout le soir,
De lumière parée, elle danse alors le Mambo ou le tango
Jusqu’à ce que, comblée, Moulue, pleine d’espoir
Elle se rende Matée, Mélusine parée d’un caraco.
Elle vient alors, superbe Magicienne, ondulant toute en noir,
Vers cette nuit porteuse de promesses, et tout guillerette
Se laisse aller alors, d’un coup, comme une Marionnette,
Submergée par cette vague d’un Magnétisme enivrant et fou,
Qui réjouit son corps et emporte son âme loin , très loin de nous.
Marialis
Tags : poèsie, intermède pour les nuls, lettre M
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