• La Part des anges : la presse se lève pour Ken Loach !

    La Part des anges : la presse se lève pour Ken Loach !

    Publié le jeudi 28 juin 2012

    Après un passage remarqué au dernier Festival de Cannes, La Part des anges, dernier né de Ken Loach, s'apprête à conquérir le public français. C'est plutôt bien parti avec une troisième place au box-office intermédiaire enregistré hier, jour de sortie. La presse suit le mouvement.

    La Part des anges : la presse se lève pour Ken Loach !

    Et de 30 ! Si l'on occulte son travail télévisuel et sa dizaine de documentaires, Ken Loach a signé son trentième film avec La Part des Anges. Cinéaste du réalisme social, l'Anglais a toujours mis un point d'honneur à conter des destins hors normes, comme autant d'allégories où il y a tout à apprendre. Et ce dernier né n'est pas en reste en présentant une intrigue original où de petits délinquants trouvent résilience dans… le whisky ! Sous le soleil malté, rien de véritablement neuf dixit une partie de la presse hexagonale. Pourtant, La Part des Anges demeure le film de la semaine pour d'autres (il fut aussi celui du Jury aux dernières festivités cannoises). En témoigne certains grands titres de notre revue de presse, plus encore notre critique.

    Pour Olivier De Bruyn dans
    Evene : Entre farce écossaise et thriller décontracté, La part des anges, via la métaphore du whisky, donne à voir des "gens de peu" qui apprennent à devenir plus malins que le système qui les exploite. Au final, la solution, amorale, ne concerne qu'une poignée de loosers touchés par la grâce et l'idéologie politique ne rentre pas en ligne de compte. Ken Loach est toujours lucide, mais pour une fois, il choisit de rêver avec ses personnages.

    Pour Christophe Carrière dans
    L'Express : Sa comédie est avant tout sociale. D'un réalisme irréprochable, elle embrasse joyeusement une situation grave (plus de 1 million de jeunes Britanniques au chômage), avec des comédiens, comme d'habitude chez le cinéaste, plus vrais que nature. En deux mots, tout cela est franchement intelligent.

    Pour Cécile Mury dans
    Télérama : Ken Loach rêve tout haut, avec un brin de naïveté, d'une revanche des pauvres, mais évite tout sermon assommant. Rien, dans cette équipée de branquignols au fin fond des Highlands, n'est pris trop au sérieux. La verve et le naturel des comédiens, filmés avec une empathie amusée, rappellent l'ambiance et la dérision des grandes comédies italiennes des années 1950.

    Pour Serge Kaganski dans
    Les Inrocks : Pas toujours bien écrit (le film met du temps à cerner son sujet dans une première partie laborieuse et plus alambiquée qu'une distillerie), bien dialogué et bien joué, mis en scène platement, obéissant à un programme breveté “public dans la poche” (les petits niquent les puissants), La Part des anges n'est ni indispensable ni honteux, resucée tardive des comédies populaires italiennes des années 50.

    Pour Pierre Vavasseur dans
    Le Parisien : Prix du Jury cette année à Cannes, La Part des anges n'est pas exempte de scènes cocasses dans un domaine pour le moins inattendu en matière de galéjades. Surtout, il maintient un vrai suspense et s'obstine à distiller de l'espoir.

    Pour Isabelle Regnier dans
    Le Monde : Le talent des acteurs, la qualité des répliques aident par ailleurs à oublier les faiblesses structurelles du film, dont on retient au bout du compte les gags les plus savoureux.

    Pour Isabelle Danel dans
    Première : Mi-comédie, mi-tragédie (la confrontation entre Robbie et un garçon qu'il a tabassé jadis est bouleversante), La Part des anges paresse un peu en cours de route. Mais le constat obstiné d'une Grande-Bretagne en déliquescence sociale sous-tend le portrait réjouissant d'une humanité complexe, incarnée par des acteurs aux trognes inénarrables et à la criante justesse.

     

     


    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :