• LA PENDAISON Continue en Iran

    LA PENDAISON Continue en Iran

    Pour propager la peur, chaque fois un nombre des prisonniers du régime sont arbitrairement pendus. Les charges de routine contre ces condamnés sont : trafic de drogue, délinquance, viol, homosexualité, et violation des normes islamiques. Le régime islamique pend ces condamnés dans les lieux publics : au centre ville, aux lieux et en occasions symboliques.

    Avec la montée de manifestations d’anti régime provoquées par l’assèchement accéléré du lac d’Oromieh(un immense lac de 5 200 kilomètres carrés en Azerbaïdjan), le régime islamique a trouvé une bonne occasion pour accélérer le nombre d’exécutions pour faire peur aux Iraniens. Le régime islamique a exécuté dans la semaine dernière plusieurs « trafiquants de drogue » et homosexuels à travers le pays.

    La situation des droits de l’homme ne suscite que peu d’attention. Le régime des mollahs continue triomphalement sa pendaison quotidienne en Iran— trois pendaisons par jour, un taux moyen qui risque s’accélérer avec le risque d’effondrement du régime. Tandis que la communauté internationale et la Cour internationale de justice à la Haye demeurent relativement insouciantes au sujet des droits de l’homme en Iran, les Mollahs continuent leur barbarie contre le peuple Iranien. Ceci étant dit, voici quelques nouvelles très déprimantes, extraites de la presse officielle qui ne suscitent pas des réactions adéquates par la communauté internationale.

    Selon Iran Focus, le régime exécute 15 mai 2011 trois activistes arabes dans la ville pétrolière d'Ahvaz, dans le sud-ouest du pays. Mme. Zahra Kazemi, journaliste irano-canadienne, résidente au Canada, avait été interpellée le 23 juin 2003 alors qu’elle photographiait des familles de détenus devant la prison d’Evine, elle été violée et battue à mort en 2003. Deux adolescents homosexuels pendus en 30 mars 2010. Sur l'ensemble de l'année 2009, pas moins de 388 prisonniers ont été exécutés en Iran – chiffre record enregistré par Amnesty International.

    L'année passée, Amnesty International, malgré du manque de données officielles, place Iran deuxième en nombre d'exécutions après la Chine, mais leader en taux d'exécutions par habitant. En 29 décembre, 2010, Ali Saremi 63 ans, un ancien prisonnier politique sous la dictature du Shah, le père d’un membre des Moudjahidine du peuple a été exécuté par pendaison. L'exécution de l'Irano-néerlandaise Zahra Bahrami en même année a été fermement condamnée par le Parlement Hollandais mais sans avoir un impact important dans les relations de l'UE avec le régime islamique. Ces exécutions ne sont que plusieurs exemples parmi des milliers Iraniens qui ont perdu leur vie depuis 1979, l’installation du régime islamique en Iran.

    Le bilan 2011 est lourd. Alimenté par des sources officielles iraniennes et par les informations collectées et recoupées par IHR, « il fait état de 546 exécutions - 144 de plus que l'année précédente, dont 19 se sont déroulées en public ». Les deux tiers des personnes mises à mort avaient été condamnées pour trafic de drogue et 13% pour appartenance à un groupe d'opposition armé. Les chiffres des victimes du régime islamique pourraient bien être très en deçà de la réalité. En effet, faute de pouvoir vérifier les faits, l'association a omis de comptabiliser les 200 cas supplémentaires qui lui ont été signalés. La plupart de ces exécutions, extrajudiciaires, auraient eu lieu dans les geôles de la province du Khorasan, au Nord-est de l'Iran, et notamment à la prison Vakilabad, dans la ville de Machhad.

    Pour propager la peur, chaque fois un nombre des prisonniers du régime sont arbitrairement pendus. Les charges de routine contre ces condamnés sont : trafic de drogue, délinquance, viol, homosexualité, et violation des normes islamiques. Le régime islamique pend ces condamnés dans les lieux publics : au centre ville, aux lieux et en occasions symboliques.

    Parmi d’autres méthodes conventionnelles d’élimination, le régime islamique exécute aussi les activistes politiques sous le prétexte d’être des « voyous ». Ainsi le régime se débarrasse en même temps de ses opposants politiques. L’action draconienne de grande envergure commença pour le 22 Juillet, 2000, lorsqu’une douzaine de « voyous » ont été collectivement pendus à l’intérieur de la redoutable prison d’Evin. Il est à noter que selon des sources d’opposition iranienne, parmi ces « voyous », il y a avait au moins trois prisonniers politiques.

    Exécutions des membres de minorité ethniques est un autre crime commis depuis l’installation du régime islamique en Iran Pourtant ces exécutions-là ne sont que des exemples occasionnellement annoncés par le régime. Aussi, ceux qui sont tués sous la torture ou bien discrètement par les sbires du régime ne se figurent pas sur une liste officielle. L’appareil judiciaire du régime ne cache pas à dire qu’il affronte les « corrompus commettant des crimes et menaçant la sécurité du peuple". Le régime des Mollahs accélère le rythme des exécutions chaque fois que le mécontentement populaire s’intensifie. Ses victimes peuvent varier des prisonniers politiques aux prisonniers civiles et membres des minorités ethniques. Dans le cadre d'une campagne visant officiellement à améliorer la sécurité, les Mollahs imposent une atmosphère de peur et de l’insécurité dans la population.

    A part les exécutions par pendaison, fusillade, lapidation, chute d’une hauteur etc., l'amputation a aussi une signification symbolique dans la Charia exercée par les Mollahs. Elle est une cicatrice permanente et humiliante au front de l'accusé qui est un héritage des sociétés primitives. L’amputation de la main gauche est par exemple est un symbole humiliant du vol. Le régime corrompu, qui est connu en Iran comme une mafia criminelle, préfère rebondir cette punition de la charia pour faire peur aux pauvres. Tous ceux qui sont amputés, tués, lapidés, tués sous la torture ou bien discrètement par les sbires du régime ne se figurent pas sur une liste officielle. Seulement les actes d'accusation sont rendus publics lorsque le régime veut faire peur à la population en menaçant le peuple.

    La lapidation, une punition d’adultères, prévue pour la fameuse prisonnière du régime, Mme. Sakineh Ashtiani, est une manière douloureuse d’exécution L’homme et la femme adultères, vêtus d’un linceul blanc, sont enterrés dans un creux, l’homme jusqu’à la taille avec les bras dégagés, la femme jusqu’au-dessus des seins, et ensuite ils sont lapidés par une foule fanatique autour du creux en chantant « Alahh Akbar » le Dieu est grand ! La tradition vient de la charia, droit islamique découlant directement du Coran et des enseignements du Prophète Mohammed collecté sous le nom « Hadith ».

    C’est dans cette situation délicate qu’au nom de l’humanité, il est demandé à la communauté internationale de réagir contre ces punitions islamiques qui d’ailleurs ne respectent aucun principe judiciaire universellement reconnues. Le Conseil de l'Europe et l’ONU sont demandées de faire arrêter la chaîne de pendaisons arbitraire en Iran. La Convention européenne des droits de l'homme, qui abolit la peine de mort "en toutes circonstances, doit y réagir concrètement.

    L’indifférence de la communauté internationale peut toujours aggraver la situation des droits de l’homme en laissant la balle dans le camp des Mollahs. Ainsi les Mollahs ont la main libre pour appliquer leur system judiciaire, autrement dit les lois islamiques (la charia). La charia contient des lois d’origine coranique qui doivent être appliquées dans une société musulmane. D’après ces lois archaïques, sévères formes de punitions comme la lapidation, l’amputation, coup de fouets seront appliquées.

    Pour beaucoup d’iraniens, le problème n’est pas le fait que l’islam soit une religion de la vie privée, le problème est que l’islam est la religion d’État, et encore plus abusivement, elle est une idéologie d’État. Quand même, cet État, malgré toute sa capacité d’application de la charia, est un État économiquement dépendant qui a besoin de la technologie et d’aides des pays occidentaux pour sa survie. Il est donc possible que les pays occidentaux fassent reculer les mollahs pour sauver la vie des prisonniers en danger de mort, comme c’était le cas chaque fois que la pression internationale était pesante.

    Les vagues montantes de la répression et d’exécution, visant les femmes, les étudiants, les travailleurs, les journalistes ont pris une allure très violente en Iran.

    Alors cet article est aussi un appel à toutes les organisations et associations et à tous les esprits libres et humains qui peuvent soutenir le droit de vie en Iran. Quelque soient vos réactions individuelles ou collectives, on peut sauver la vie des humains en danger de mort sous le régime islamique en Iran.


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