• La Russie s'active sur le front diplomatique pour résoudre le conflit syrien

    Dernière modification : 27/12/2012    

    La Russie s'active sur le front diplomatique pour résoudre le conflit syrien

     

    À deux jours de la venue à Moscou de l'émissaire de l'ONU Lakhdar Brahimi, le ministre russe des Affaires étrangères reçoit ce jeudi son homologue syrien pour tenter de trouver une issue au conflit qui a fait jusqu'à présent plus de 45 000 morts.

    Par Jonathan WALSH (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     
    L'opposition prête à une transition sans Assad

     

    La principale plateforme de l'opposition syrienne s'est dite ouverte à tout processus de transition politique en Syrie dès lors que le président Bachar al-Assad et ses proches n'en font pas partie.
                 
    "Nous accepterons toute solution politique qui n'inclut pas la famille Assad et ceux qui ont fait du mal au peuple syrien. En dehors de ça, toutes les options sont sur la table", a déclaré Walid al-Bunni, porte parole de la Coalition nationale syrienne (CNS).
                                
    L'émissaire international Lakhdar Brahimi avait appelé plus tôt à la formation d'un gouvernement de transition en Syrie avant la tenue d'élections.

    Principal soutien au régime de Bachar al-Assad, la Russie intensifie les démarches diplomatiques en entamant, jeudi 27 décembre, une série d’entretiens sur la résolution du conflit syrien.

    Premier à être reçu, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, doit rencontrer dans la journée son homologue russe, Sergueï Lavrov. "Nous projetons de discuter d'une série de questions liées à un règlement politique et diplomatique en Syrie, y compris les efforts menés par Brahimi [l'envoyé spécial de l'ONU, ndlr] pour mettre fin aux violences et lancer un dialogue national complet", a expliqué le porte-parole du ministère, Alexandre Loukachevitch.

    Toujours selon le ministère, le chef de la diplomatie égyptienne, Mohamed Amr, est lui aussi attendu, jeudi, pour des entretiens qui devraient porter sur le même sujet.

    Dans deux jours, le 29 décembre, ce sera au tour de l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, d’être reçu à Moscou, à sa demande selon la diplomatie russe. En début de semaine, le diplomate était à Damas où il s’est entretenu avec le président Bachar al-Assad et l'opposition, sans toutefois obtenir d’accord quant à un plan international de sortie de crise. Jeudi, il a appelé à la formation d’un gouvernement de transition. "Il faut former un gouvernement ayant tous les pouvoirs [...] qui assumera le pouvoir pendant la période de transition. Cette période transitoire prendra fin avec des élections", a-t-il déclaré sans préciser d'échéance.

    Moscou nie l’existence d’un accord avec Washington

    Rencontre secrète entre la jordanie et Israël
     
    Les deux hommes [Abdallah II de Jordanie et Benjamin Netanyahou] ont évoqué la question des armes chimiques détenues par Bachar al-Assad.[...] Les services d’intelligence jordaniens sont particulièrement réputés pour leur collecte d'informations sur la Syrie.
    Véronique Chocron, en duplex de Jérusalem

    Tandis que des informations relayées par la presse laissaient entendre l'existence d'un accord entre Russes et Américains pour le maintien de Bachar al-Assad jusqu'au terme de son mandat en 2014, le gouvernement russe, par la voie du même ministère, a démenti la rumeur. "Il n'y a pas eu et il n'y a pas de tel plan, et il ne fait pas l'objet de discussions", a affirmé Alexandre Loukachevitch.

    Le 22 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères estimait qu'aucun camp ne gagnerait la guerre civile en Syrie et ajoutait que la Chine - l’autre allié de Damas - et la Russie seraient bien incapables de convaincre Bachar al-Assad de quitter le pouvoir même si elles essayaient.

    Depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, les violences ont fait 45 048 morts, dont plus de 31 544 civils, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l’Homme. L’ONU craint, pour sa part, que le nombre de réfugiés ne double pour atteindre 1,1 million d'ici juin 2013 si le conflit ne prend pas fin.

    FRANCE 24 avec dépêches


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