• La Suisse remporte sa première Coupe Davis

    La Suisse remporte sa première Coupe Davis

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-11-23T15:13:12+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2014 à 15h13</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-23T18:40:09+01:00" itemprop="dateModified">23.11.2014 à 18h40</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> L'équipe suisse a remporté dimanche à Lille la première Coupe Davis de son histoire. </figure>

    Le défi n’était sans doute pas trop grand. Mais l’envie de la Suisse était assurément plus forte. Roger Federer a apporté à son pays, dimanche 23 novembre en finale de Coupe Davis, le troisième point synonyme de triomphe, et lui a ainsi offert son premier saladier d’argent, après sa victoire face à Richard Gasquet (6-4, 6-2, 6-2). Le Biterrois a été préféré au n1 français, Jo-Wilfried Tsonga, qui a reconnu souffrir d’une blessure, sans en préciser toutefois la nature.

    Gasquet semblait pourtant bien entré dans la partie, à l’image d’un premier jeu de service maîtrisé. Et ce, malgré la pression énorme pesant sur ses épaules pour remettre son équipe à égalité avec la Suisse et, du même coup, assurer sa survie dans cette finale. Si l’émotion a dû le submerger à son entrée sur le court – où une ovation telle qu’il a rarement dû en vivre dans sa carrière lui a été réservée –, il n’en laisse rien paraître. Un début de match dénué de fair-play, le public français accueillant le « maître » sous les sifflets – on n’aura d’ailleurs jamais entendu Federer se faire autant malmener lors d’un match par le public.

    FEDERER EN DÉMONSTRATION

    Sans se laisser déstabiliser, le no 2 mondial, fringant, répond sur le terrain en proposant un tennis agressif. Il fait le break dès le troisième jeu, accompagné d’un « come on ! » rageur. Le ton est donné. Dominateur dans l’échange et impérial tant au service (89 % de points gagnés en premières balles contre 66 % pour le Français) qu’à la volée, Federer s’adjuge logiquement le premier set (6-4 en quarante-quatre minutes).

    Impuissant face à un maestro expéditif et tout en démonstration, Gasquet cède son engagement d’entrée de deuxième manche. Le Suisse confirme son break d’un ace croisé. Le reste du set défile à une vitesse stratosphérique. Les 27 448 spectateurs du stade Pierre-Mauroy (nouveau record d’affluence pour une finale de Coupe Davis) ont à peine le temps de profiter du spectacle. Après s’est emparé une nouvelle fois du service de son adversaire, Roger Federer conclut son engagement d’une amortie courte croisée, et empoche le deuxième set (6-2) en seulement vingt-cinq minutes.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Richard Gasquet s'est montré impuissant, dimanche 23 novembre, en finale de Coupe Davis face au numéro deux mondial. </figure>

    Malgré les encouragements des supporteurs et les salves de « Ri-chard ! » qui ne faiblissent pas, le 26e joueur mondial ne parvient pas à inverser la tendance. Hormis une petite alerte sur son service à 2-1, « Roger » remet automatiquement la pression sur son adversaire, qui cède sur son engagement au jeu suivant. Quelques instants plus tard, il se procure une balle de double break, qu’il convertit instantanément. Une ultime amortie de revers déposée juste derrière le filet et le Suisse s’allonge à plat ventre sur la terre battue. Jeu, set et match.

    Avec cette victoire, Roger Federer remporte l’un des derniers trophées majeurs qui lui résistaient. La Suisse devient ainsi la quatorzième nation à inscrire son nom au palmarès de la Coupe Davis. Le 10e saladier français, lui, attendra.


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