• Languedoc-Roussillon 400 M€ pour mettre la région sur les bons rails

    Languedoc-Roussillon 400 M€ pour mettre la région sur les bons rails

    PHILIPPE MOURET
    03/03/2012, 06 h 00
    Les élus ont débattu du financement de ce vaste projet qui vise à améliorer le trafic.
    Les élus ont débattu du financement de ce vaste projet qui vise à améliorer le trafic. (G. L.)

    Le coût global du programme "est estimé à 1 974 M€", a annoncé hier le président Christian Bourquin, en ouverture de la session plénière du conseil régional. Avec, selon lui, 6 000 emplois annuels à la clé, pendant quatre ans. Vaste projet qui ne se limite pas à la pose de rails, mais implique également la création de deux gares nouvelles (Montpellier-Odysseum et Nîmes-Manduel) et la modernisation de la ligne déjà existante entre Montpellier et Perpignan, afin d’accompagner la croissance prévisionnelle des trafics sur cet axe (achèvement vers 2020).

    "Je regrette l’absence du département de l’Hérault"

    Christian Bourquin, président du conseil régional Pour Christian Bourquin, le projet de contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier "répond à trois objectifs : l’amélioration entre les capitales du Sud et la région parisienne (...) ; créer des liaisons rapides entre les capitales régionales (...) ; participer à la construction progressive d’une continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone et au-delà vers Séville".

    Dans une telle perspective - qui aura également des répercussions sur les outils portuaires du Languedoc-Roussillon, lire ci-contre - les conseillers régionaux ont approuvé hier (seul le FN s’étant abstenu), un investissement de 400 M€ qui fait du Languedoc-Roussillon le premier financeur du projet, aux côtés de l’Etat, de l’Union européenne, de RFF (Réseau ferré de France) et des autres collectivités locales.

    Ces dernières - le Département du Gard et les agglomérations de Nîmes-Métropole et Montpellier - ont, selon M. Bourquin, "su comprendre l’intérêt local de cet équipement majeur". Ce qui a surtout été l’occasion pour le président du Languedoc-Roussillon de regretter "l’absence incompréhensible du conseil général de l’Hérault".

    Si France Jamet, au nom du FN, a souligné ses "interrogations" sur certains financements et reproché à la Région de "faire du surplace, sinon de reculer", les autres représentants de l’opposition ont soutenu le choix fait. Pour le centre, Jean-Jacques Pons a lui aussi stigmatisé "la défaillance d’un acteur majeur".

    Quant à Christophe Rivenq (UMP), il a approuvé l’effort de "structuration du territoire" et insisté sur les contacts établis par les élus de son groupe avec l’actuel ministre des Transports, Thierry Mariani, à propos de ce dossier. Christian Bourquin pouvait donc passer à la suite de son ordre du jour...


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