• Le numéro 2 de la sécurité en France en cessation de paiement

    Le numéro 2 de la sécurité en France

    en cessation de paiement

    Créé le 24-04-2012 à 19h23 - Mis à jour à 19h47 

    Près de 5.000 emplois sont menacés si l'entreprise ne trouve pas rapidement une solution.

     

    Le numéro deux français de la sécurité, Neo Sécurité, est menacé de faillite. (c) Sipa

    Le numéro deux français de la sécurité, Neo Sécurité, est menacé de faillite. (c) Sipa

    Neo Sécurité s'est déclaré mardi 24 avril en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris, a-t-on appris auprès d'un porte-parole du groupe.

    Le syndicat FO avait dénoncé quelques heures plus tôt la menace qui pèse sur les 5.000 salariés du numéro deux français de la sécurité, dont le patron, Jean-Michel Houry, avait déjà annoncé le probable dépôt de bilan après la défection d'un investisseur qui devait renflouer ses finances.

    "Aujourd'hui, le poids de la dette est tel que l'on a pas mal de craintes quant à l'activité. Si l'entreprise dépose son bilan, cela risque d'entraîner une fuite des clients et des suppressions d'emplois", avait expliqué à l'AFP Alain Bouteloux, secrétaire fédéral FO, chargé de la prévention et de la sécurité.

    Le syndicaliste a également déploré que les institutions représentatives du personnel "ne soient toujours pas installées et que l'absence de comités perdure depuis janvier 2011", empêchant les salariés et leurs représentants d'avoir accès aux comptes de l'entreprise.

    En procédure de sauvegarde depuis plus d'un an

    Deuxième sur le marché français de la sécurité derrière le Suédois Securitas, Neo Securité emploie quelque 5.000 salariés. La société avait été constituée en mars 2009 lorsque Jean-Michel Houry, un ancien dirigeant de la Brink's, et d'autres cadres avaient repris les activités françaises, très déficitaires, du groupe britannique G4S.

    La restructuration envisagée au moment de la reprise ayant pris du retard, Neo Securité avait été placé en procédure de sauvegarde en mars 2011.

    FO a exigé dans un communiqué que "tous les emplois soient maintenus dans les mêmes conditions de rémunération et de travail", aucun salarié ne devant "subir les conséquences de cette gestion".

    (Avec AFP)


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