• Le "Spiegel" veut que la Grèce quitte la zone euro

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    Le "Spiegel" veut que la Grèce quitte la zone euro

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2012-05-13T16:42:15+02:00" itemprop="datePublished">13.05.2012 à 16h42</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-13T16:49:17+02:00" itemprop="dateModified">13.05.2012 à 16h49</time>

     
     
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    "Acropolis, Adieu! Pourquoi la Grèce doit quitter l'euro", titre Der Spiegel.

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    "Acropolis, Adieu ! Pourquoi la Grèce doit quitter l'euro", clame cette semaine la "une" du très respecté magazine allemand Der Spiegel, rejoignant le choeur des personnalités économiques et politiques allemandes qui se demandent si la sortie d'Athènes de la zone euro n'est pas la meilleure solution. Pour le "Spiegel", le doute n'est même plus de mise.

    "En dépit de notre scepticisme, nous avions défendu jusqu'ici le maintien de la Grèce dans la zone euro", explique l'éditorial de l'hebdomadaire. "Mais depuis les élections législatives (grecques) début mai, les obsevateurs du Spiegel ont changé d'avis." "Les Grecs n'ont jamais été mûrs pour l'union monétaire et ne le sont toujours pas aujourd'hui. Les tentatives de soutenir ce pays par des réformes ont échoué", ajoute le magazine.

    "Il est clair que la sortie (de l'euro) est dans l'intérêt des Grecs (...) Seule une sortie de la Grèce de la zone euro donne une chance au pays, dans le long terme, de se remettre d'aplomb." La sortie de la Grèce de la zone euro n'est plus un tabou depuis l'échec des tentatives de former un gouvernement d'union à Athènes à la suite des législatives du 6 mai.

    Des discussions sont en cours dimanche 13 mai, mais si elles devaient échouer, un nouveau scrutin pourrait être organisé à la mi-juin, faisant planer le spectre d'une faillite du pays ou d'une sortie de l'euro.

    Les derniers sondages montrent qu'une majorité de Grecs (72 %) veulent une solution "à tout prix", et qu'ils sont 78 % à vouloir un gouvernement qui fasse "tout ce qu'il faut" pour que la Grèce reste dans la zone euro. Mais paradoxalement, le parti de la gauche radicale (Syriza), hostile à l'austérité et favorable à un désengagement des plans d'aide, est favorite dans les sondages (20,5%), contre 18,1% aux conservateurs et 12,2% aux socialistes du Pasok.

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