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Les Français aiment leurs hôpitaux publics
Les Français aiment leurs hôpitaux publics
Créé le 21/05/2013 à 11h34 -- Mis à jour le 21/05/2013 à 11h39<aside>Les urgences medicales de HEH (Hopital Hedourd heriot) de Lyon, le 15 mai 2013 C. VILLEMAIN / 20 MINUTES
</aside>SANTE – C'est ce que révèle une étude publiée ce mardi...
Que pensez-vous de l’hôpital public? A cette question, les Français sont quasi unanimes: 81% d’entre eux en ont une bonne opinion («plutôt bonne» à 67%, «très bonne» à 14%). C’est en tout cas ce que révèle une étude réalisée par TNS Sofres et la Fédération hospitalière de France (FHF) publiée mardi.
Cette enquête confirme surtout que les urgences sont souvent un recours face aux difficultés à trouver un médecin. Alors que leur engorgement fait régulièrement l'actualité, 35% des personnes interrogées s'y sont rendues au cours des douze derniers mois.
Parmi elles, 76% disent l'avoir fait pour «avoir la garantie d'être hospitalisé en cas de besoin» et 59% pour avoir des examens complémentaires qui peuvent être «réalisés tout de suite». Autre enseignement: un grand nombre de sondés (43%) disent s'être rendus aux urgences car ils ne savaient «pas où trouver un médecin de garde en ville la nuit et/ou le week-end». Et près d'un quart (24%) s'y rendent car «on ne paye rien aux urgences».
La télémédecine est plutôt bien accueillie
Pour limiter l'engorgement chronique, 81% se disent prêts à «passer d'abord par une maison de garde pour les cas les plus légers». La possibilité de contacter systématiquement le Samu par une orientation téléphonique préalable convainc 63% des Français. Cette étude montre enfin que la télémédecine, qui permet de réaliser un traitement ou un diagnostic à distance grâce aux nouvelles technologies, est plutôt bien accueillie.
Près des deux tiers (59%) des personnes interrogées sont prêtes à recourir à la télésurveillance médicale, qui permet de transmettre des données (analyses, radios, etc.) à un professionnel de santé qui les interprète à distance. Une majorité (53%) est par ailleurs d'accord avec le fait de prendre un avis complémentaire à celui de son médecin traitant par téléphone, messagerie ou visioconférence.
Toutefois, seulement 37% des Français se disent prêts à obtenir un diagnostic de leur médecin traitant par ces mêmes moyens.
Avec AFPMéthodologie
Etude réalisée auprès d'un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé en face à face entre les 27 et 30 mars.
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