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Loi Macron : la motion de censure rejetée par l'Assemblée
Loi Macron : la motion de censure
rejetée par l'Assemblée
18 Juin 2015, 18h12 | MAJ : 18 Juin 2015, 18h56 lienComme attendu, les voix de la droite et du centre, mais avec l'apport du Front de gauche, n'ont pas suffi pour faire tomber le gouvernement Valls. La motion de censure déposée par le groupe Les Républicains et UDI contre le gouvernement, après le nouveau recours par Manuel Valls à l'article 49-3 de la Constitution pour imposer sans vote le projet de loi Macron, a été rejetée ce jeudi.
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Seuls 198 députés, dont ceux du Front de gauche, ont voté la motion de censure Les Républicains-UDI. Il en fallait 289. En février, lors de la première lecture, la motion avait recueilli 234 voix. Cette fois-ci, le score a été moindre car de nombreux députés étaient absents du fait notamment des cérémonies du 18 juin en circonscription et de l'absence d'autre texte à l'ordre du jour de l'Assemblée.
Dans le détail, 161 membres du groupe Les Républicains (sur 198) se sont prononcés en faveur de cette motion de censure. 24 députés UDI sur 30 ont fait de même. Des 15 membres du groupe Front de gauche, 9 ont allié leurs voix à celles de la droite.
La contestée loi Macron est adoptée
Un choix longuement défendu à la tribune par André Chassaigne. N'ayant pu réunir les 58 signatures nécessaires pour déposer leur propre motion de censure «de gauche», ce vote était «le seul moyen» de s'«opposer au texte», a plaidé le président du groupe GDR. «Vous vous trompez donc de camp ! Aujourd'hui, vous êtes du côté des conservateurs», lui a rétorqué Manuel Valls.
A la tribune, les groupes alliés des socialistes n'ont pas caché leur amertume. Mais au final, comme en février, une seule députée du groupe écologiste, Isabelle Attard, a voté la censure.
Conséquence directe du rejet de la motion de censure, outre le maintien du gouvernement Valls, la contestée loi Macron est sans vote adoptée en nouvelle lecture. Le projet de loi «pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques» va désormais repartir une dernière fois au Sénat à partir du 29 juin, avant une adoption définitive à l'Assemblée «avant le 14 juillet», selon les vœux de François Hollande.
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