Un soldat français, membre des forces spéciales, est mort six semaines après avoir été blessé lors d'une opération dans le nord du Mali, a annoncé l'Elysée dans un communiqué ce jeudi matin.
«C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10 », explique l'Elysée dans son communiqué.
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Le 13 octobre, le soldat avait roulé avec un véhicule sur une mine placée par des groupes terroristes. Deux de ses collègues avaient également été blessés dans l'explosion. Les trois militaires du Commandement des Opérations Spéciales (COS) avaient été évacués vers la France et pris en charge par l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine).
C'est le cinquième homme des forces spéciales françaises qui décède depuis le déclenchement de l'opération Serval en janvier 2013. Dix soldats, toutes unités confondues, sont morts au combat au Mali. L'opération Barkhane, qui lui a succédé, compte 3000 militaires français dont environ 1300 au Mali. Elle se concentre sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes.