• Mexique: le président élu Peña Nieto assure qu'il n'y aura pas "retour au passé"

     

    "Mais évidemment, il y a un parti qui a maintenu une présence dans plusieurs Etats du Mexique. Le PRI a démontré qu'il croit en la démocratie et que c'est en mettant en pratique cette démocratie que l'on peut avoir des résultats de manière efficace", a souligné M. Peña Nieto.

    "Mais évidemment, il y a un parti qui a maintenu une présence dans plusieurs Etats du Mexique. Le PRI a démontré qu'il croit en la démocratie et que c'est en mettant en pratique cette démocratie que l'on peut avoir des résultats de manière efficace", a souligné M. Peña Nieto.

    Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) revient au pouvoir au Mexique après 12 ans d'opposition et son vainqueur à la présidentielle, Enrique Peña Nieto, promet qu'il n'y aura pas de "retour au passé" pour le parti qui a régné sans partage entre 1929 et 2000, sous le signe de l'autoritarisme.

    "Il n'y a pas de retour au passé. Le PRI qui arrive au gouvernement a montré ses convictions démocratiques. Le plus grand défi du PRI est de démontrer son efficacité en donnant les résultats que la société exige", a dit M. Peña Nieto lors d'un entretien lundi avec les agences de presse internationales.

    Selon un décompte préliminaire officiel publié lundi et portant sur plus de 92% des bulletins dépouillés, Enrique Peña Nieto obtient 37,89% des suffrages exprimés contre 31,85% à Andres Manuel Obrador, candidat de la gauche, et 25,46% à Josefina Vazquez Mota, du Parti action nationale (PAN, conservateur, au pouvoir).

    Le PRI a gouverné de 1929 à 2000, date de sa défaite historique face au PAN. Sa création a mis fin à la lutte des chefs postérieure à la Révolution de 1910, mais son règne a été marqué par des pratique de clientélisme, d'autoritarisme et de corruption.

    "Mais évidemment, il y a un parti qui a maintenu une présence dans plusieurs Etats du Mexique. Le PRI a démontré qu'il croit en la démocratie et que c'est en mettant en pratique cette démocratie que l'on peut avoir des résultats de manière efficace", a souligné M. Peña Nieto.

    Travailler avec les autres partis

    Promettant d'encourager "la réconciliation", M. Peña Nieto a annoncé lundi qu'il n'écartait pas l'idée de faire entrer dans son futur gouvernement des membres d'autres partis politique ou des personnalités indépendantes.

    Le PRI aura probablement besoin de passer des alliances au sein du Parlement, n'ayant pas atteint son objectif d'obtenir une majorité absolue dans les deux chambres.

    Il disposait d'une majorité absolue à la chambre des députés (500 sièges) et d'une majorité simple au Sénat. D'après les projections, il ne garderait plus que la majorité simple dans les deux.

    "Je suis intéressé à travailler avec tous les partis politiques", a souligné M. Pena Nieto.

    Si la capitale Mexico reste à gauche, le PRI a gagné sur le PAN l'important Etat du Jalisco (ouest), dont la capitale est Guadalajara, la deuxième ville du Mexique. Au total, il remporte quatre des Etats dont le gouverneur était à renouveler.

    Les défis de la violence et de la pauvreté

    Le Mexique traverse une vague de violence qui a fait plus de 50.000 morts depuis le début de l'offensive déclenchée contre les narcotrafiquants dès son arrivée au pouvoir en décembre 2006 par Felipe Calderon, avec l'appui massif de l'armée et de la marine.

    "Il n'y aura pas de trêve ni de pacte, mais un combat efficace contre les chefs des narcotrafiquants", a assuré le futur président lundi, en réponse à des craintes exprimées largement aux Etats-Unis.

    Mais il compte redéfinir cette action "pour permettre de faire baisser la violence et obtenir le soutien de la société".

    Il souhaite établir cette nouvelle stratégie "avec le gouvernement nord-américain, mais dans le strict respect de notre souveraineté", a-t-il dit en indiqué qu'il avait déjà eu une conversation téléphonique avec le président américain Barack Obama.

    Le combat contre la pauvreté qui touche plus de 46% des 112 millions de Mexicains est aussi une priorité.

    "Le Mexique doit retrouver le chemin de la paix, de la sécurité, de la croissance économique, du combat contre la pauvreté et des conditions d'un meilleur bien-être", a résumé le président élu sans entrer encore dans les détails.


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