• Montpellier Montebourg accepte le plan de Sanofi "si les syndicats sont d'accord"

    Montpellier Montebourg accepte le plan de Sanofi "si les syndicats sont d'accord"

    AFP
    18/09/2012, 15 h 11 | Mis à jour le 18/09/2012, 15 h 23  lien
    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre du Redressement productif
    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre du Redressement productif (AFP / PASCAL PAVANI)

    Le gouvernement n'acceptera le plan de réorganisation du groupe pharmaceutique Sanofi que "si les syndicats sont d'accord", a affirmé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dimanche lors de l'émission Capital sur M6.

    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre. "J'accepterai votre plan de réorganisation si les syndicats sont d'accord", poursuit-il à l'attention du laboratoire pharmaceutique.

    "Vous allez négocier avec les syndicats et nous veillerons à ce que ce soit le cas", ajoute le ministre, "sinon nous verrons comment nous réexaminons le dossier Sanofi". "Nous sommes obligés, toujours, de rééquilibrer les décisions, car elles sont parfois excessives", a-t-il souligné, précisant que le gouvernement demandera aux entreprises "de se comporter plus en industriel qu'en financier".

    La direction du groupe français a annoncé le 5 juillet une réflexion sur sa réorganisation, notamment dans la recherche, sans donner de détails. Selon les syndicats, la restructuration menace de 1 200 à 2 500 postes dans l'Hexagone, tout particulièrement à Toulouse, où la recherche occupe les 600 salariés du site, et à Montpellier, où elle représente 200 emplois sur 1 200.

    Par ailleurs, au sujet du plan social chez PSA, qui prévoit de supprimer 8.000 emplois en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, M. Montebourg a qualifié ce plan de "toujours aussi inacceptable". "Ce sera difficile de sauver Aulnay", a-t-il concédé, "mais il n'y a pas qu'Aulnay, il y a Rennes, 1.500 personnes, 3.500 personnes par ailleurs."

    "Notre crainte, c'est que Peugeot taille dans ses effectifs et que les mêmes problèmes subsistent en plus petits", a continué M. Montebourg évoquant les problèmes de compétitivité et d'alliance que connaît le constructeur.


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