• Municipales 2014 : Borloo jette l'éponge

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-02-12T20:43" itemprop="datePublished" pubdate=""> 12/02/2013 à 20:43</time> - Modifié le <time datetime="2013-02-12T21:15" itemprop="dateModified"> 12/02/2013 à 21:15  </time>
    lien

    L'horizon se dégage de plus en plus au centre et à droite, le président de l'UDI renonce à se porter candidat à la mairie de Paris en 2014.

    Jean-Louis Borloo, président de l'UDI renonce aux municipales de 2014

    Jean-Louis Borloo, président de l'UDI renonce aux municipales de 2014 © WITT / Sipa

     

    Selon Le Figaro, Jean-Louis Borloo a confié sa décision la semaine dernière à quelques-uns de ses proches: il ne se présentera pas dans la capitale en 2014. Malgré les discours de façade, François Fillon et Jean-François Copé n'auraient pas vu d'un mauvais oeil la candidature de Jean-Louis Borloo le centriste. "Elle aurait eu du sens", rapporte le quotidien, citant un proche du président actuel de l'UMP. Quitte, même, à présenter une liste unie des droites lors de la course à la succession de l'actuel maire socialiste Bertrand Delanoë.

    Alors que certains misent sur une candidature commune UMP-UDI, les candidats sérieux se font donc toujours attendre. L'ancien Premier ministre François Fillon doit d'ailleurs annoncer le 25 février prochain sa décision mais les pronostics le donnent non-partants.

    NKM n'a pas achevé sa réflexion

    Pressentie pour s'implanter dans la capitale, Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué de son côté, mardi, ne pas avoir " achevé sa réflexion". "Ça peut paraître oiseux ou un peu curieux, mais quand on est maire, c'est une relation qui est presque charnelle avec ses administrés, c'est une décision qui n'est pas facile à prendre, dans un sens ou dans l'autre", a-t-elle indiqué sur RTL.

    Vote électronique?

    Nathalie Kosciusko-Morizet souhaiterait que l'UDI participe aux primaires, ce qui n'est pas l'hypothèse la plus probable. Elle veut aussi que tous les électeurs de la droite et du centre qui le désirent y participent, et réclame enfin un vote électronique pour éviter les contestations. Mais Rachida Dati a déclaré samedi dans Le Figaro que ce type de scrutin ne lui paraissait pas garantir la "transparence" requise.

    Une primaire "par vote électronique ultrasécurisé" et "ouverte à tous les Parisiens", c'est pourtant la formule annoncée par le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon dimanche dans Le JDD. "Le premier et le second tour devraient se dérouler entre la mi-avril et la mi-mai". Outre la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, la solution retenue ne fait pas l'unanimité et plusieurs candidats déclarés ou potentiels à la primaire ont fait connaître leur opposition.


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :