• Fête du Travailleur Catalan : Bourquin s’est fait désosser

    Publié le 1 juillet 2013    
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    « Y a-t-il une alternative à l’austérité ? », tel était le thème du débat auquel les organisateurs de la fête du Travailleur Catalan avaient convié trois sénateurs, Christian Bourquin, PS ; Eliane Assassi, PC et Jean-Vincent-Placé, EELV. Ce dernier n’était pas présent.

    Sous le chapiteau abritant autour de 200 personnes, la température est vite montée. Bourquin a été la cible d’une série d’intervenants qui ont dénoncé la politique d’austérité menée par le gouvernement. L’un accusa le PS de supprimer plus d’emplois publics que dans les années Sarkozy. Un autre rappela à Bourquin qu’en 2010 il était présent le long des cortèges pour applaudir les manifestants qui défilaient contre la réforme des retraites de Sarkozy et que maintenant son parti proposait une loi qui allait plus loin que Sarkozy. Il fut également question de la politique de transports de la région, avec l’abandon du Train Jaune. Bourquin a passé un mauvais moment et l’animateur, a en vain, rappelé les règles du débat, à savoir, poser des questions aux sénateurs.

    Mais si Bourquin est dans l’imitation de Frêche, en particulier dans l’outrance verbale, il n’a pas son habileté et sa capacité à retourner une salle qui lui est hostile. Au contraire, Bourquin a jeté de l’huile sur le feu en étant inutilement agressif. Ce qui n’a fait qu’accroître les réactions d’hostilité d’une assistance qui a fini par le conspuer.

    Pris sous un feu nourri, Bourquin a tenté de se rétablir en s’adressant aux « Chers camarades ». Réactions immédiates de la salle « Ne nous appelle pas camarade ». Très chahuté, Bourquin a riposté : « Je ne suis pas venu ici pour en prendre plein la gueule toutes les 2 secondes ». Bourquin interrogea la salle : « Et si un élu de droite était venu, comment l’auriez vous accueilli ? » « Pareil », « Comme toi ». Ça fusait de tous les côtés. Fou furieux, Bourquin lança, « Le peuple ce n’est pas que vous ». Ce qui fit encore monter les huées d’un cran.

    Le patron des communistes des P-O, Nicolas Garcia, ne savait plus où se mettre : « Je ne suis pas fier parce que c’est moi qui ait eu l’idée de ce débat. »

    Arrivé dans son énorme carrosse présidentiel (Citroën C6) et habitué aux courbettes, aux révérences, aux « Président », par ci et aux « Président » par là, Bourquin ne s’attendait pas à en « prendre plein la gueule ». C’est sans doute la première fois qu’un auditoire de gauche le traitait aussi mal.

    Samedi noir pour Bourquin. Il avait commencé la journée en découvrant dans L’Indépendant la déclaration du Parti de Gauche annonçant la constitution d’une liste pour les municipales à Perpignan : « Cette liste regroupera l’ensemble des forces politiques, associatives et citoyennes qui réclament une alternative concrète aux politiques clientélistes UMP, PS et FN. » Les amis de Mélenchon ont osé mettre le PS de Bourquin dans le même sac que l’UMP et le FN. Ils ne sont certes pas les seuls à considérer que le système Bourquin s’est considérablement éloigné des fondamentaux de la gauche. Au regard de son poids électoral important, la défection du Parti de Gauche est un coup très dur pour l’homme de Millas et son Fidel Cresta.

    Terriblement affaibli par l’accumulation de ses problèmes judiciaires, Bourquin n’avait pas besoin de ces deux nouveaux revers politiques. F.T.

    PS : Traitement VIP : Bourquin est entré dans la fête avec sa grosse berline avec chauffeur qui a été se garer à l’ombre. Remarque sarcastique d’un visiteur « C’est le gros lot de la tombola ! ».


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    Je n’ai aucune sympathie pour Bernard Tapie, pour un fossoyeur d’entreprises… Mais trop c'est trop : battage médiatique depuis des années, et aujourd'hui la mise en examen : mise en examen d'une victime d'escroquerie....Des années après...Toute la classe politique a trempé les mains dans cette affaire de Jacques Chirac à Pierre Mauroy pour aller à l'arbitrage et en finir... Et le Crédit Lyonnais en sort les mains propres, presqu'oublié...

    Alors retrouvons la mémoire :

    L'affaire Tapie-Crédit lyonnais

    Article détaillé : Affaire Tapie-Crédit lyonnais.

    Fin 1992, Bernard Tapie, devenu ministre, souhaite vendre Adidas pour éviter tout conflit d'intérêt, comme le réclame François Mitterrand. Il confie un mandat de vente à Sociét&eacut e; de Banque Occidentale(SdBO), une filiale du Crédit lyonnais. Le Crédit lyonnais vend Adidas pour le compte de Bernard Tapie en février 1993, au prix minimal fixé par Bernard Tapie de deux milliards et quatre-vingt cinq millions de francs (472 millions d'euros d'aujourd'hui après actualisation). Bernard Tapie ne conteste pas la vente.

    Mais il est mis en faillite par le Crédit lyonnais un an plus tard, en mars 1994, le Crédit lyonnais cassant le mémorandum signé avec Bernard Tapiequi prévoyait la vente progressive de toutes ses autres affaires afin de rembourser sa dette restante et de constituer, avec le Crédit lyonnais, un fonds d'investissement commun. Ruiné et ainsi rendu inéligible, Bernard tapie s'intéresse de près à la vente d'Adidasréalisée pour son compte par le Crédit lyonnais. Il découvre que Le Crédit lyonnais a effectué un montage opaque par lequel la banque a revendu Adidas à deux offshore qu’elle contrôle avec une option de revente à Dreyfus luipermettant d'engranger une plus-value de 2,6 milliards de francs (396 millions d'euros).

    Bernard Tapie estime que le Crédit lyonnais l'a berné en effectuant ce montage opaque, qui a permis à la banque de violer son obligation de loyauté et son obligation de neutralité lors de la vente, et ainsi d'empocher les près de 400 millions d'euros qui auraient dû lui revenir.

    Bernard Tapie ne peut pas attaquer le Crédit lyonnaiscar du fait de sa mise en liquidation par la banque, il n'est plus le propriétaire de BT Finance, la société qui possédait Adidas, qui est la société lésée dans l'opération, et dont les titres appartiennent désormais en quasi totalité au Crédit lyonnais (qui ne va donc évidemment pas porter plainte contre lui-même).Ce n'est donc pas Bernard Tapie mais le mandataire liquidateur de Bernard Tapie Finance et ses « petits porteurs » (les particuliers qui avaient conservé des actions BT Finance achetées en Bourse des années auparavant) qui vont entamer les procédures judiciaires qui vont durer 15 ans.

    Bernard Tapie obtient de pouvoir se joindre à la plainte, et après plusieurs jugements favorables obtient le 11 juillet 2008, par la décision d'un tribunal arbitral, la somme de 403 millions d'euros (243 millions d'euros de dommages, 115 millions d'euros d'intérêts, et 45 millions d'euros de préjudice moral). Les conditions de recours à cette sentence arbitrale ont été très controversées au niveau politique et ont fait l'objet de plusieurs recours en annulation devant les juridictions administratives. Tous ces recours devant les juridictions administratives ont été rejetés.

     

    1.   Dans cette affaire Bernard Tapie est d’abord une victime : victime de sa banque, Le Crédit Lyonnais. Mis en faillite par sa propre banque qui casse un accord, un mémorandum et élabore en plus un montage opaque  dans le dos de Bernard Tapie….

       AUJOURD'HUI

        Nouveau battage  pour une affaire commencée en 1992:

    5.     Une instruction de la Cour de justice de la République, compétente pour juger les ministres, est lancée à l'encontre de Christine Lagarde, ministre des Finances au moment de l'arbitrage, pour établir si elle a commis des infractions pénales lors du règlement de ce litige.

     

    6.       Après avoir été auditionnée les 23 et 24 mai 2013, elle est placée sous le statut de témoin assisté. Dans un autre volet pénal non ministériel de cette affaire, Pierre Estoup, l'un des trois juges arbitraux, est examen pourescroquerie en bande organisée, ainsi que Stéphane Richard, l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, actuellement PDG d'Orange, et Jean-François Rocchi, ancien président du Consortium de réalisation (CDR). Le 28 juin 2013, l’État dépose un recours en révision contre l'arbitrage de 2008. Le même jour, Bernard Tapie et son avocat, Me Maurice Lantourne, sont eux aussi mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Selon François Bazin du nouvel Observateur, Bernard Tapie s’était rendu à la convocation des juges avec le « Rien à foutre. » bravache qui lui est coutumier.

    Je n’ai aucune sympathie pour l’homme, mais au vu des éléments juridiques, c’est lui la victime d’une escroquerie de la part du Crédit Lyonnais qui a effectué un montage opaque par lequel la banque a revendu Adidas à deux offshore qu’elle contrôle avec une option de revente à Dreyfus lui permettant d'engranger une plus-value de 2,6 milliards de francs (396 millions d'euros).

    Qu’il ait voulu ensuite récupéré cet argent, et la manière dont il lui a été restitué ne l’implique en rien dans les décisions rendues…Il est d’abord victime, une victime qui cherche à se défendre… Car les petits porteurs, qui avaient eux aussi perdu de l’argent, ont bénéficié eux aussi de la décision de justice : ils étaient rétablis dans leurs droits…

    Aujourd’hui, on considère cette décision comme mauvaise….20 ans après et l’on dénonce des trafics d’influences…

    Alors que le Crédit Lyonnais est coupable d’escroquerie ce sont les termes et les conditions d’un accord satisfaisant les parties qui est remis en cause 20 ans après…  sans qu'on cite le Crédit Lyonnais...

    Croire que les affaires financières de cette envergure se font sans trafic d’influences, c’est croire au Père Noël en tant de crise…

    Un spectacle désolant, alors que les vrais problèmes économiques ne sont toujours pas réglés et les français toujours aussi inquiets…

    L’affaire Tapie, s’il y en a une, servira l’égo de quelques juges, mais certainement pas la démocratie et la justice…

    Avec en plus des relents nauséabonds...


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    AGAPES ESTIVALES…. 

     

    L’été, l’invitation au voyage, l’Abandon,

    On se laisse porter au gré des fantaisies

    Abeille butinant, Ambre changeante ou rouge rubis,

    Et nous voilà dans l’Albâtre d’Agadir, l’icône,

    Ou dans les palais d’Andalousie où l’Améthyste luit

    Enveloppés dans des  parfums subtils et ronds…

    Angkor nous révèlent ses cités, dans d’âcres fumées

    Puis ses temples, où nos prières s’élèvent à l’unisson

    Au milieu de bougies et  de colliers d’orchidées  

    Tandis que des rêves d’Atlantide naissent  incertains

    Et que des contours d’Amériques se dessinent au matin.

    Ces Aquarelles patinées  peuplent nos rêves

    Et tourmentent nos esprits sans aucune trêve,

    Chaque Aube qui revient nous rend un peu plus entreprenants

    Animés  par l’espoir  de folles et excitantes  découvertes,

    Inoubliables instants, porteurs d’éternité, et

    D’Agapes estivales.

     

    Marialis


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