• Nouveau sursis pour les 580 salariés de l'usine Freescale à Toulouse

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    Nouveau sursis pour les 580 salariés de l'usine Freescale à Toulouse

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-04-25T17:19:21+02:00" itemprop="datePublished">25.04.2012 à 17h19</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> L'usine Freescale à Toulouse. </figure>

    Les 580 salariés employés à la production chez l'américain Freescale à Toulouse ont appris, mercredi 25 avril, que la fermeture de leur usine, prévue en juin, était à nouveau reportée jusqu'en août.

    La direction a informé le personnel au cours d'un comité d'entreprise que l'activité se poursuivrait jusqu'en août pour répondre à de nouvelles commandes pour l'industrie automobile, a rapporté Eric Hirson, délégué CGT, syndicat majoritaire dans l'usine.

    PREUVE QUE L'USINE FAIT DES BÉNÉFICES SELON LA CGT

    Selon la CGT, c'est le cinquième report annoncé par la direction et une preuve supplémentaire que la fermeture de l'usine est injustifiée. L'entreprise fait des bénéfices et c'est "un choix stratégique et financier de rapatrier la production aux Etats-Unis", qui pousse la direction à fermer l'usine, selon M. Hirson. Le fait qu'en plus des 580 salariés l'usine fasse travailler environ 600 intérimaires depuis deux ans en est une autre démonstration, ajoute M. Hirson.

    Freescale, géant américain des semi-conducteurs né de la scission des activités de Motorola, avait déjà annoncé le 22 avril 2009 la fermeture de son atelier de fabrication toulousain, qui employait alors 821 salariés à la fabrication de composants pour l'industrie automobile et pour les réseaux de communication. Freescale maintient en revanche à Toulouse son activité recherche et développement, qui emploie entre 400 et 500 personnes selon la CGT.

    Cette succession de reports de la fermeture place le personnel dans "une situation schizophrène", dit M. Hirson : "Ça va faire trois ans qu'on est sous la menace du licenciement ; chaque report montre que l'usine n'aurait jamais dû fermer ; en même temps, chaque report est une chance supplémentaire d'empêcher la fermeture ou de trouver un repreneur. C'est très, très dur à vivre dans l'usine."

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