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Nouveaux tourments pour l'exécutif: Macron contesté au PS, le PRG menaçant
L'exécutif fait face à de nouveaux tourments, Emmanuel Macron ayant semé la stupeur au PS en souhaitant une réforme de l'assurance chômage, et le dernier allié de l'exécutif, le Parti Radical de Gauche, se faisant menaçant.
Nouveaux tourments pour l'exécutif:
Macron contesté au PS,
le PRG menaçant
<figure data-src-format="photo" role="group">© 2014 AFP
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- Créé le <time datetime="2014-10-12" pubdate="">12.10.2014 à 09:10</time>
- Mis à jour le <time datetime="2014-10-13">13.10.2014 à 00:10</time>
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L'exécutif fait face à de nouveaux tourments, Emmanuel Macron ayant semé la stupeur au PS en souhaitant une réforme de l'assurance chômage, et le dernier allié de l'exécutif, le Parti Radical de Gauche, se faisant menaçant.
Les déclarations du ministre de l'Economie, pour qui il ne devrait «pas y avoir de tabou ni de posture» sur l'assurance chômage, ont fait l'effet d'une bombe auprès des responsables socialistes réunis en <nobr>Conseil national</nobr>, alors que François Hollande semblait avoir clos ce chapitre délicat.
Le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a réagi sèchement avant même l'ouverture <nobr>des travaux</nobr> du Conseil national, le «parlement» du PS: «La gauche n'a pas de tabous, mais elle a quelques totems, en particulier le fait que quand le président de la République s'exprime, les ministres appliquent».
Est-ce une fin de non recevoir à ce chantier? «Absolument», a tranché M. Cambadélis.
François Hollande avait souligné jeudi qu'il y avait «suffisamment de sujets pour que nous soyons bien occupés et que nous montrions que nous faisons des réformes utiles à l'emploi», recadrant des propos attribués au Premier ministre, <nobr>Manuel</nobr> Valls, selon lesquels la question du montant et de la durée de l'indemnisation chômage en France devait «être reposée».
Le Premier secrétaire du PS a déploré que les propos «maladroits» du ministre au Journal du Dimanche aient occulté ce qu'il avait dit d'une relance de l'économie. «Ca, c'était intéressant, ça, c'est le bon sujet. Là, il faut y aller, là, nous avons des propositions concrètes et là, M. Macron est dans son rôle», a-t-il insisté.
A propos de M. Macron, un responsable socialiste a confié que <nobr>durant les</nobr> travaux à huis clos, «tout le monde lui tapait dessus».
«Si Jean-Christophe Cambadélis voulait gagner le congrès, cela sera très difficile de le faire sur la ligne Macron et même sur la ligne Valls», ironisait ce responsable. «Surtout s'il y a (Benoît) Hamon, qui a pris de l'épaisseur depuis son départ du gouvernement».
De nombreuses personnalités du PS avaient vertement critiqué Emmanuel Macron dès le matin.
- Les collègues de Macron à sa rescousse -
En fin de journée, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est venu à la rescousse de son collègue de Bercy: «Il constate ce que chacun constate: c'est que le régime de l'assurance chômage est en déficit de 4 milliards d'euros (...) Il faut y remédier sans tabou ni posture».
<nobr>Claude</nobr> Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, a parlé de «phrase mal ajustée» et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal de «petite maladresse de vocabulaire».
Autre perturbation pour le Conseil national: les exigences du Parti des Radicaux de Gauche (PRG) <nobr>demandant</nobr> le retrait de plusieurs mesures gouvernementales.
M. Cambadélis a usé d'un langage d'apaisement face à cette menace du dernier allié du PS dans la majorité gouvernementale, qui laisse planer le doute sur son maintien au gouvernement.
«Je suis prêt à discuter, à échanger et à trouver les moyens d'une sortie par le haut de cette situation», a déclaré le responsable socialiste. «Je préconiserais une démarche constructive plutôt que de mise en accusation».
Concernant la vie du parti, M. Cambadélis s'est félicité de l'abondance des contributions des militants aux travaux des Etats généraux, devant aboutir à une charte sur l'identité socialiste. La date ultime de dépôt des contributions a été repoussée à début novembre.
Il a réaffirmé que la date du congrès du PS serait connue le mois prochain, alors que plusieurs représentants de l'aile gauche du parti ont réclamé sa réunion le plus vite possible.
Le premier secrétaire a annoncé la diffusion de 4 millions de tracts pour «faire la clarté sur ce qui est dit par nos adversaires et ce que nous faisons».
«A l'UMP», a-t-il accusé, «s'est engagée une course-poursuite entre les principaux leaders (...) au mieux-disant libéral, une offensive contre notre modèle social».
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