• Perpignan : Eiffage condamné à 960 000 ? pour entente par l'Autorité de la concurrence

    Perpignan : Eiffage condamné à 960 000 € pour entente par l'Autorité de la concurrence

    AFP
    17/04/2013, 11 h 26 | Mis à jour le 17/04/2013, 11 h 59
    Le groupe français de BTP et de concessions Eiffage a été condamné par l'Autorité de la concurrence pour entente.
    Le groupe français de BTP et de concessions Eiffage a été condamné par l'Autorité de la concurrence pour entente. (CAPTURE ECRAN)

    Déjà sanctionné en 2005 et 2007, Eiffage vient d'être condamné à 960 000 euros d'amende pour entente par l'Autorité de la concurrence.

    Le groupe français de construction et de concessions Eiffage a été condamné mercredi par l'Autorité de la concurrence à une amende de 960.000 euros pour entente dans le cadre de l'obtention d'un marché de reconstruction des miradors de la prison de Perpignan. Dans la même affaire, l'autorité a sanctionné la société Vilmor Construction à hauteur de 5.000 euros, précise son communiqué.

    "Un faisceau d'indices graves et concordants" à l'encontre d'Eiffage

    Elle explique avoir "majoré la sanction" d'Eiffage dans la mesure où il s'agit d'une récidive, le groupe ayant déjà été sanctionné en 2005 et en 2007. Celle de Vilmor Construction a en revanche été diminuée en raison de sa mise en redressement judiciaire. L'Autorité de la concurrence justifie sa décision par les résultats d'une instruction qui a "permis d'établir l'existence d'un faisceau d'indices graves et concordants attestant que les entreprises Eiffage Construction Roussillon et Vilmor Construction ont échangé des informations avant d'envoyer leur réponse à l'appel d'offres".

    Des pratiques qui portent "atteinte aux deniers publics"

    L'autorité estime ainsi que les deux entreprises ont "faussé la concurrence" pour l'acquisition du marché public prévoyant la reconstruction des tours de surveillance du centre pénitentiaire du chef-lieu des Pyrénées-Orientales. Elle indique par ailleurs qu'"Eiffage Construction Roussillon a consenti au paiement d'un surloyer pour la location d'un terrain adjacent au lieu des travaux appartenant à une SCI (société civile immobilière, ndlr) dont le dirigeant de Vilmor Construction était un des principaux associés".

    Enfin, les deux sociétés "ont trompé le maître d'ouvrage quant à l'existence et à l'intensité de la concurrence entre ces entreprises". "De telles pratiques, très graves par nature, portent in fine atteinte aux deniers publics", insiste l'Autorité de la concurrence. Elle rappelle que l'appel d'offre avait été lancé en 2008 par la direction régionale des services pénitentiaires de Toulouse.


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