• Pour Angela Merkel, beaucoup de réfugiés devraient rentrer chez eux à moyen terme

    Pour Angela Merkel, beaucoup de réfugiés devraient rentrer chez eux à moyen terme

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2016-01-30T22:18:08+01:00" itemprop="datePublished">30.01.2016 à 22h18    lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> La chancelière allemande Angela Merkel, le 29 janvier à Berlin. </figure>

    Confrontée à des critiques de plus en plus virulentes sur sa politique d’asile, Angela Merkel a déclaré samedi 30 janvier lors d’une réunion avec des membres de son parti, la CDU, qu’elle s’attendait à ce que le gros des réfugiés qui affluent en Allemagne retournent dans leurs pays respectifs à moyen terme, notamment une fois la paix revenue en Syrie.

    Lire aussi : Migrants : comment Cologne a tout changé en Allemagne

    La chancelière, qui a ouvert grand la porte aux demandeurs d’asile l’an dernier mais fait l’objet de plus en plus de critiques à ce sujet, a fait référence aux réfugiés venus d’ex-Yougoslavie dans les années 1990, dont selon elle 70 % ont refait le voyage en sens inverse après la fin des violences dans ces pays.

    « Nous nous attendons à ce que, quand la paix sera revenue en Syrie, quand l’Etat islamique sera vaincu en Irak, ils retournent dans leur pays d’origine, munis du savoir qu’ils auront acquis chez nous », a affirmé la chancelière.

    Jusqu’à présent, Angela Merkel a résisté aux pressions venant de son propre camp pour fixer un plafond au nombre de réfugiés que l’Allemagne – qui a reçu plus d’un million de candidats à l’asile en 2015 – peut accueillir chaque année. Les incidents de la nuit du Nouvel an à Cologne ont accru les tensions au sein de la coalition gouvernementale, la CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière), alliée de la CDU d’Angela Merkel, ayant notamment menacé de saisir la justice.

    Le gouvernement a réagi jeudi en annonçant un durcissement des conditions d’octroi du droit d’asile en Allemagne et une accélération des procédures d’expulsion. Dans une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel, le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière a indiqué samedi qu’en janvier, 2 000 migrants étaient arrivés en moyenne par jour en Allemagne, « ce qui, ramené à l’année, est beaucoup - trop ».

    Lire aussi : L’Allemagne durcit la loi sur l’asile

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    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2016-01-30T22:18:08+01:00" itemprop="datePublished">30.01.2016 à 22h18</time>

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    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> La chancelière allemande Angela Merkel, le 29 janvier à Berlin. </figure>

    Confrontée à des critiques de plus en plus virulentes sur sa politique d’asile, Angela Merkel a déclaré samedi 30 janvier lors d’une réunion avec des membres de son parti, la CDU, qu’elle s’attendait à ce que le gros des réfugiés qui affluent en Allemagne retournent dans leurs pays respectifs à moyen terme, notamment une fois la paix revenue en Syrie.

    Lire aussi : Migrants : comment Cologne a tout changé en Allemagne

    La chancelière, qui a ouvert grand la porte aux demandeurs d’asile l’an dernier mais fait l’objet de plus en plus de critiques à ce sujet, a fait référence aux réfugiés venus d’ex-Yougoslavie dans les années 1990, dont selon elle 70 % ont refait le voyage en sens inverse après la fin des violences dans ces pays.

    « Nous nous attendons à ce que, quand la paix sera revenue en Syrie, quand l’Etat islamique sera vaincu en Irak, ils retournent dans leur pays d’origine, munis du savoir qu’ils auront acquis chez nous », a affirmé la chancelière.

    Jusqu’à présent, Angela Merkel a résisté aux pressions venant de son propre camp pour fixer un plafond au nombre de réfugiés que l’Allemagne – qui a reçu plus d’un million de candidats à l’asile en 2015 – peut accueillir chaque année. Les incidents de la nuit du Nouvel an à Cologne ont accru les tensions au sein de la coalition gouvernementale, la CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière), alliée de la CDU d’Angela Merkel, ayant notamment menacé de saisir la justice.

    Le gouvernement a réagi jeudi en annonçant un durcissement des conditions d’octroi du droit d’asile en Allemagne et une accélération des procédures d’expulsion. Dans une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel, le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière a indiqué samedi qu’en janvier, 2 000 migrants étaient arrivés en moyenne par jour en Allemagne, « ce qui, ramené à l’année, est beaucoup - trop ».

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