Mis à jour le <time datetime="2014-09-23T06:10:28+02:00" itemprop="dateModified">23/09/2014 | 06:10</time> , publié le <time datetime="2014-09-23T05:51:34+02:00" itemprop="datePublished">23/09/2014 | 05:51</time>
</section><section>C'est un nouveau front qui s'ouvre contre les jihadistes de l'Etat islamique. L'armée américaine et des "partenaires" ont mené pour la première fois, tôt mardi 23 septembre au matin, des raids contre des positions de l'Etat islamique en Syrie, a annoncé le Pentagone dans la nuit de lundi à mardi. Damas affirme avoir été informé par Washington de ces frappes.
C'est un tournant dans la lutte contre les jihadistes extrémistes du groupe Etat islamique, dont le centre de commandement se trouve en Syrie, et qui usent des vastes portions de territoire qu'ils y ont conquis comme base de départ de leurs offensives dans l'Irak voisin.
Des frappes sur le fief des jihadistes
"Je peux confirmer que l'armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de l'EIIL en Syrie au moyen d'avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk", indique le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué.
Il ne précise pas où les frappes ont eu lieu mais, selon le New York Times, Raqa, qui est de facto le centre du pouvoir de l'Etat islamique, a été visé de même que la frontière, très poreuse, entre la Syrie et l'Irak.
Participation de plusieurs pays arabes
Le communiqué ne dit rien non plus des partenaires qui y sont évoqués mais toujours selon le New York Times "plusieurs pays arabes alliés y ont participé" et la chaîne de télévision ABC précise qu'il s'agit du Bahrein, du Qatar, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Ce que confirme un membre de l'administration américaine.
"La décision de lancer ces frappes a été prise plus tôt dans la journée par le commandant de la région militaire centre [CENTCOM, chargé des opérations dans cette région ndlr] en vertu de l'autorisation qui lui a été donnée par le commandant en chef [le président Barack Obama]", souligne le communiqué du porte-parole du Pentagone.