• Probation: faute de moyens ou de vigilance, une longue suite de scandales

    Probation: faute de moyens ou de vigilance,

    une longue suite de scandales

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      • Publié <time data-ago="il y a 23 heures" data-original="le 30/08/2013 à 20:04" datetime="2013-08-30T20:04:22+02:00" itemprop="datePublished">le 30/08/2013 à 20:04</time>
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    Un condamné portant un bracelet électronique, en 2010.
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    La peine de « contrainte pénale » pose la question du contrôle efficace des aménagements de peine. Retour sur quelques scandales judiciaires marquants.

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    Les braqueurs de Marignane

    Le 23 août dernier, Jacques Blondel est abattu à Marignane en tentant d'arrêter les braqueurs d'un bureau de tabac. L'un des deux malfaiteurs interpellé (le second reste recherché), suivi par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), exécutait une peine de quatre mois avec mise à l'épreuve. Le juge des enfants avait constaté qu'il devenait de plus en plus hermétique à tout accompagnement éducatif et envisageait de révoquer l'aménagement de peine.

    La double agression de Colombes

    Le 7 août dernier, vers 22 heures, un homme a roué de coups une femme avant d'en violer une autre dans les Hauts-de-Seine. L'accusé bénéficiait d'un régime de semi-liberté et aurait dû à cette heure-là être à la prison de la Santé, à Paris. Connu entre autres pour une agression sexuelle en 2009, il était également censé travailler en journée dans une supérette… fermée en août.

    L'enlèvement de Chloé

    En novembre 2012, Chloé, 15 ans, est retrouvée vivante dans le coffre d'une voiture volée, en Allemagne, une semaine après son enlèvement. L'auteur du rapt, Kamel Bousselat, était en sursis mise à l'épreuve (SME) après trois ans de détention pour divers délits, dont des agressions sexuelles. Mais il ne répondait pas aux convocations et avait laissé une fausse adresse. De plus, le greffe de la prison avait omis de signaler qu'il était sorti, et l'homme ne figurait donc pas au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.

    L'assassinat d'Agnès Marin

    En novembre 2011, Agnès, 13 ans, est violée, assassinée et brûlée par un lycéen de 17 ans au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). Des défaillances dans l'accompagnement judiciaire du meurtrier - déjà auteur d'un viol en 2010 - ont été mises en évidence. L'éducatrice de la PJJ chargée de son suivi au lycée-collège Cévenol, où il était scolarisé dans le cadre de son contrôle judiciaire, a reconnu au procès n'avoir rencontré qu'une fois le conseiller d'éducation, quatre mois après son admission.

    L'affaire Laëtitia

    En janvier 2011, le corps démembré de Laëtitia Perrais, 18 ans, est découvert près de Pornic (Loire-Atlantique). Tony Meilhon, condamné à perpétuité pour l'enlèvement et le meurtre de la jeune fille, était sous le coup d'un SME au moment des faits. Déjà emprisonné pour un viol, puis pour menaces, vols ou violences, il venait de purger sa dernière peine infligée pour outrage et menace à magistrat. À sa remise en liberté, il aurait dû être soumis à une obligation de soins et de chercher une activité professionnelle. Faute de personnel suffisant au SPIP de Nantes, son dossier avait été laissé de côté.

    Le pédophile Francis Évrard

    En août 2007, à Roubaix (Nord), un enfant de 5 ans est enlevé, séquestré et violé par un pédophile. Francis Évrard, déjà huit fois condamné pour violences sexuelles sur mineur, avait été remis en liberté sous surveillance judiciaire depuis six semaines. L'homme a échappé à tout suivi. Alors qu'il devait entamer un traitement hormonal de castration chimique, il achète une boîte de Viagra grâce à l'ordonnance fournie en détention par un médecin.


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