• Québec : le maire de Laval démissionne

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    Québec : le maire de Laval démissionne

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-28T23:28:58+02:00" itemprop="datePublished">28.06.2013 à 23h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-06-28T23:45:47+02:00" itemprop="dateModified">28.06.2013 à 23h45</time>

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    Le maire intérimaire de Laval, la troisième ville du Québec, a démissionné vendredi 28 juin, en raison d'une affaire de mœurs, devenant le deuxième édile de la Belle Province après celui de Montréal à jeter l'éponge en dix jours. Alexandre Duplessis, qui avait pris ses fonctions il y a sept mois, a "remis sa démission", a annoncé la mairie sur son site internet.

    Quelques heures plus tôt, forcé de s'exprimer après que des médias aient affirmé qu'il avait fait l'objet d'un chantage de deux prostituées, il a reconnu avoir été victime d'une tentative "d'extorsion", tout en martelant qu'il n'avait "jamais rien reçu à caractère sexuel". Déjà sous tutelle gouvernementale, Laval se trouve encore plus dans la tourmente.

    Nommé en novembre à titre temporaire – pour un an, jusqu'aux prochaines élections municipales – M. Duplessis a succédé à Gilles Vaillancourt, qui avait dirigé pendant 23 ans cette banlieue du nord de Montréal. M. Vaillancourt avait été poussé vers la sortie après plusieurs perquisitions menées dans le cadre d'une vaste enquête sur des appels d'offres truqués qui impliqueraient des entrepreneurs du BTP, la mafia italienne locale et des dirigeants politiques. Finalement arrêté en mai dernier, aux côtés d'un riche entrepreneur soupçonné de connivence avec la mafia, il a été formellement accusé de gangstérisme.

    Ex-bras droit de l'ancien maire, M. Duplessis a été la cible en décembre d'une perquisition de l'Unité anticorruption de la police québécoise, mais aucune accusation n'a été portée contre lui jusqu'à présent. Sa démission intervient dix jours après l'arrestation et la démission du maire intérimaire de Montréal, Michael Applebaum, formellement accusé de "complot, abus de confiance et actes de corruption dans les affaires municipales".

    Les élections municipales doivent se tenir le 3 novembre au Québec, mais d'ici là, les révélations et arrestations pourraient continuer à se multiplier dans ce vaste scandale de marchés publics truqués. Cette semaine encore, le fisc québécois a déposé près d'un millier d'accusations contre Tony Accurso et autant contre Paolo Catania, deux des plus gros entrepreneurs de BTP de la province francophone, poursuivis pour fraude fiscale dans cette vaste affaire.

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