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Référendum : le PS porte plainte contre X après des ?incidents?
<header id="titre_article">Référendum : le PS porte plainte contre X après des “incidents”
</header><section class="left" id="gauche_article">Après plusieurs incidents relevés vendredi, le Parti socialiste va porter plainte contre X pour « faux et usage de faux » ainsi qu’ »usurpation d’identité ».
Le PS était attendu au tournant avec ce référendum. A l'image des journalistes qui en ont raillé l'organisation dès vendredi en assurant avoir pu voter plusieurs fois par internet via plusieurs adresses mail.
D’autres personnes, dont des journalistes, ont assuré sur les réseaux sociaux qu’elles s’étaient amusées à voter sous des noms empruntés à des personnalités, comme le numéro un du PS Jean-Christophe Cambadélis. Très vite sur Twitter, le mot-dièse #bourragedesurnes a d'ailleurs fait son apparition.
<article data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>Comment j'ai pu voter 10 fois au #référendum du PS http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-regionales-2015/20151016.OBS7749/regionales-comment-j-ai-pu-voter-10-fois-au-referendum-du-ps.html … via @LeNouvelObs
Ce qui semble aussi être arrivé au journaliste Edwy Plenel.
<article data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>Je n'ai pas voté au "référendum" du PS. Pourtant j'ai reçu hier un mail me remerciant de mon vote #bourragedesurnes
Cambadélis croit en ce référendum
C’est « oui » : pour Cambadélis, avant même le résultat du référendum, l’effet induit par son initiative sera positif. Alors que le PS risque une nouvelle cuisante défaite électorale, le Premier secrétaire du PS a estimé que le « référendum » controversé sur l’unité de la gauche aux régionales, dont il est l’initiateur, avait fait « bouger » dans son sens le PCF et Europe Ecologie-Les Verts.
Jean-Christophe Cambadélis a annoncé le 19 septembre l’organisation de ce référendum auprès des sympathisants de gauche , qui se déroule jusqu’à dimanche sur internet et dans quelque 2.500 points de vote. L’idée lui en est venu après la décision des écologistes du Nord-Pas-de-Calais-Picardie de faire alliance avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, en guerre contre le PS.
Lire aussiLE FAIT DU JOUR POLITIQUE > Qu’elle était belle l’idée de référendum citoyen
> DOSSIER Les régionales, mode d’emploi« Il y a des “bougés”. Le fait que (le patron du PCF) Pierre Laurent ait indiqué, alors qu’il est allié avec Jean-Luc Mélenchon, qu’il serait favorable à l’unité au deuxième tour des élections régionales, est déjà un élément important pour moi », a déclaré samedi Jean-Christophe Cambadélis sur Europe 1.
Les signaux d’Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot
« Le fait qu’Emmanuelle Cosse (la secrétaire nationale d’EELV,) ait décidé de m’écrire une lettre en disant qu’elle serait au rendez-vous du deuxième tour des élections régionales, c’est important pour moi. Cécile Duflot a fait la même chose. Ce n’était pas le cas au point de départ, parce que l’alliance entre les écologistes, les communistes et Jean-Luc Mélenchon, c’était sur le thème “pas d’alliance au second tour”. Donc il y a un point de marqué dans cette campagne », a-t-il poursuivi.
Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent avait pourtant affirmé dès le 18 septembre au Monde qu’il était favorable à une « fusion » des listes de gauche au second tour, assumant une divergence avec le Parti de gauche sur la question de la participation aux exécutifs régionaux.
Emmanuelle Cosse avait quant à elle affirmé le 15 septembre sur RTL qu’elle aurait préféré une alliance dès le premier tour des socialistes et des écologistes en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, dans le cadre d’une « fabrique citoyenne avec tous les partis ».
« Les militants de cette région ont choisi, comme ils le font depuis 1986, d’aller au premier tour dans une liste écologiste, avec une tête de liste écologiste. Moi, personnellement, j’aurais préféré qu’on fasse autrement », avait-elle expliqué.
Les militants locaux d’EELV ont décidé de faire alliance avec le PG au premier tour des régionales dans quatre régions sur treize, et de présenter des listes autonomes dans les autres. Tête de liste EELV en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Sandrine Rousseau affirme depuis des semaines que son but est de « faire gagner la gauche » au deuxième tour.
Source AFP
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