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Réfugiés : l'UE débloque un milliard d'euros pour soutenir l'ONU au Proche-Orient
Réfugiés : l'UE débloque un milliard d'euros
pour soutenir l'ONU au Proche-Orient
<section class="signature"> | <time datetime="2015-09-24CEST08:48:00+0200" itemprop="datePublished"> 24/09/2015, 8:48 lien </time></section><aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/economie/international/refugies-l-ue-debloque-un-milliard-d-euros-pour-soutenir-l-onu-au-proche-orient-507876.html" data-lang="fr" data-lead="Les 28 Etats membres de l'Union Européenne ont décidé mercredi de débloquer un fonds spécial d'un milliard d'euros pour soutenir les agences de l'ONU, dont le Programme alimentaire mondial, qui viennent en aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie. La France, quant à elle, mobilisera "100 millions sur deux ans" a déclaré François Hollande." data-nomsource="La Tribune" data-title="Réfugiés : l'UE débloque un milliard d'euros pour soutenir l'ONU au Proche-Orient" data-twittervia="latribune">
</aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> <figcaption class="legend ta-l"> A l'issue du sommet d'urgence de l'UE sur la crise migratoire de Bruxelles, mercredi soir, les 28 Etats membres ont décidé de mobiliser au moins un milliard d'euros supplémentaires pour les agences des Nations Unies qui viennent en aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie, dont le Programme alimentaire mondial (PAM). (Crédits : © Bassam Khabieh / Reuters) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> Les 28 Etats membres de l'Union Européenne ont décidé mercredi de débloquer un fonds spécial d'un milliard d'euros pour soutenir les agences de l'ONU, dont le Programme alimentaire mondial, qui viennent en aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie. La France, quant à elle, mobilisera "100 millions sur deux ans" a déclaré François Hollande. </section> <section class="contenu-article clearfix">L'Europe veut aider l'ONU à aider les réfugiés au Proche-Orient. A l'issue du sommet d'urgence de l'UE sur la crise migratoire de Bruxelles, mercredi soir, les 28 Etats membres ont décidé de mobiliser au moins un milliard d'euros supplémentaires pour les agences des Nations Unies qui viennent en aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie.
Plus tôt mercredi, la Commission européenne avait proposé la somme d'1,7 milliard d'euros, qui devait porter à 9,2 milliards ceux que l'UE compte consacrer à la résolution de la crise sur deux ans.
Parmi ces agences, la priorité a été donnée au Programme alimentaire mondial (PAM) et au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), a indiqué le président du Conseil européen Donald Tusk. Le PAM avait été conduit ces derniers mois à réduire son action dans les camps, faute de financements, ce qui a provoqué le départ de nombreux réfugiés vers l'Europe.
Parallèlement, un fonds régional sera augmenté "de façon substantielle" pour aider le Liban, la Jordanie, la Turquie "et d'autres pays" pour faire face à la crise syrienne a indiqué Donald Tusk.
La France versera "100 millions d'euros sur deux ans"
Dans le cadre de ce sommet, François Hollande a annoncé que la France mobiliserait "100 millions sur deux ans", pour "aider les réfugiés là où ils sont" précisant que "ces moyens vont aller précisément dans les camps de réfugiés pour que ces hommes, ces femmes, ces familles, puissent vivre dignement".
"Mais les Etats membres devront faire également des contributions supplémentaires, je pense notamment à mon pays qui sur le Programme d'aide alimentaire, le PAM, mais également pour l'aide aux réfugiés, devra dégager des moyens en plus de ce qui a été prévu", a souligné M. Hollande.
Le Premier ministre Britannique David Cameron a quant à lui annoncé débloquer 100 millions de livres, soit 136 millions d'euros, également sur deux ans.
Des centres d'accueil conformes aux critères de l'UE
A l'issue du sommet, le président du Conseil Donald Tusk a également annoncé la mise en place de "hostpots" - des centres d'accueil et d'enregistrement des migrants en Italie et en Grèce- qui devraient fonctionner pleinement "d'ici la fin novembre".
Dans ces pays situés "en première ligne" pour gérer l'afflux de demandeurs d'asile, le système permettra d'enregistrer, d'orienter et d'accueillir et de raccompagner "ceux qui ne relèvent pas du droit d'asile". Des lieux d'accueils existent déjà en Grèce et en Italie, mais ne remplissent pas nécessairement les critères de ces "hotspots" voulus par l'UE, et supervisés par elle.
Gestion commune des frontières
C'est à partir de ces "hotspots" que seront "relocalisés" des réfugiés vers d'autres Etats membres, ou que seront renvoyés vers leurs pays d'origine ceux qui seront considérés comme des migrants illégaux, sans nécessité d'une protection internationale.
"Une gestion et un contrôle corrects de nos frontières extérieures relèvent de notre responsabilité commune. Ce serait injuste de faire porter tout le fardeau par l'Italie, la Grèce ou d'autres pays. C'est pourquoi nous avons tous offert d'aider de toutes les façons possibles", a expliqué M. Tusk.
Pour tenter d'endiguer les problèmes aux frontières périphériques de l'UE, des ressources additionnelles (notamment humaines et matérielles) vont être attribuées aux agences européennes en charge des contrôles, telles que Frontex.
L'UE, qui a lancé plusieurs procédures d'infraction sur le sujet, en a profité pour rappeler aux Etats membres de compléter la transposition du régime d'asile commun dans leurs législations nationales.
(Avec AFP et Reuters)
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