• Régionales : Nicolas Sarkozy sonne la mobilisation générale contre le FN en PACA

    Régionales : Nicolas Sarkozy sonne la mobilisation générale contre le FN en PACA

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      • Mis à jour <time datetime="2015-04-22T21:22:50+02:00" itemprop="dateModified">le 22/04/2015 à 21:22</time>
      • Publié <time datetime="2015-04-22T20:58:30+02:00" itemprop="datePublished"> le 22/04/2015 à 20:58   lien </time>
    <figure class="fig-photo"> Nicolas Sarkozy à Nice ce mercredi <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    LE SCAN POLITIQUE - Le président de l'UMP s'est rendu à Nice auprès de Christian Estrosi pour soutenir son lancement dans la campagne des élections régionales de décembre prochain face, notamment, à Marion Maréchal-Le Pen.

     

    «Ce qui va se jouer ici, c'est une bataille de dimension nationale», a lancé Nicolas Sarkozy sur un ton martial, à la tribune de l'espace Naïka à Nice, ce mercredi soir. C'est un président de l'opposition très offensif qu'ont pu découvrir les 2.500 militants et sympathisants des Alpes-Maritimes venus, comme lui, soutenir l'entrée en campagne de Christian Estrosi. En effet, l'ex-ministre de l'Industrie entend bien faire barrage à la petite-fille de Jean-Marie Le Pen lors des élections régionales de décembre prochain, et l'ancien président de la République l'a assuré à de nombreuses reprises de son soutien. Ce déplacement est aussi l'occasion d'aborder les prémices du congrès qui est attendu pour le 30 mai prochain. Déjà, à Nice, sur toutes les lèvres courre le futur nom que devrait adopter l'UMP: Les Républicains.

    Sarkozy au chevet d'Estrosi

    «Je compte venir aussi souvent qu'il le faudra, pour empêcher ce drame que serait de voir arriver le Front national à la tête de l'une de nos régions (…) C'est un enjeu politique majeur», assurait avec gravité Nicolas Sarkozy, mercredi matin, au conseil départemental des Alpes Maritimes. «Et ne croyez pas que vous serez seul dans ce combat. J'ai bien l'intention d'y prendre toute ma part». Et pour joindre l'acte à la parole, le président de l'UMP n'a pas ménagé ses efforts. «Je ne suis pas revenu dans la vie politique pour voir ce spectacle avec la fille dans le nord, la petite-fille dans le sud», a commenté sur Itélé Nicolas Sarkozy, quelques minutes avant d'entrer en scène pour sa réunion publique.

    «Je pèse une voix, vous en pesez des centaines», a lancé l'ancien chef de l'État à l'auditoire. «Chaque voix donnée au Front national, c'est une voix donnée au Parti socialiste». Pour mener la bataille électorale, le président de l'UMP sait qu'il faudra compter sur toutes ses troupes, et il s'est donc attaché à galvaniser ses militants. «PACA, dans le monde entier, cela signifie la civilisation méditerranéenne. C'est le lieu du raffinement, de la culture! (…) Et si vous êtes si nombreux ce soir, c'est parce que vous aimez la France, que vous êtes inquiets mais que vous avez aussi de l'espoir!», a-t-il salué. Avant de plaider: «Je veux m'adresser à chacun d'entre vous individuellement. Nous avons besoin de vous pour changer les choses!».

    «Socialistes avant d'être Républicains»

    L'occasion pour Nicolas Sarkozy d'une allusion au congrès qui approche et aux quelques divergences qui l'opposent à son concurrent pour la primaire de 2016: Alain Juppé. «Sans l'union, rien ne sera possible. Dans ma famille politique je n'ai pas d'adversaire. Les Français attendent de nous l'unité! Aucune concurrence n'est légitime lorsqu'elle se fait au détriment du collectif! Notre devoir c'est de penser ensemble à la France!», a-t-il fait valoir. «J'aimerais tellement rétablir la confiance entre la politique et vous! Le maître mot que je veux établir, c'est la confiance». Un «maître mot» qui justement fait écho au slogan de campagne d'Alain Juppé, dévoilé quelques heures plutôt à Strasbourg: «Juppé, la confiance».

    S'il n'a pas d'ennemi intérieur, Nicolas Sarkozy n'a pas oublié pour autant son adversaire traditionnel à l'extérieur: le parti socialiste. «J'ai vu que les ‘Républicains' ne plaisaient pas aux socialistes. Et bien c'est une raison de plus!» a-t-il lancé, goguenard, au sujet du futur nom de l'UMP. «Les socialistes sont socialistes avant d'être républicains! (…) Nous sommes républicains avant d'être gaullistes, centristes, libéraux!», a-t-il affirmé. «La République, c'est l'égalité. Ce n'est pas l'égalitarisme», a encore fustigé l'ancien président. «Nous ne voulons pas des communautarismes car nous sommes la République Française une et indivisible! (…) Il y a quelque chose qui est plus grand que nous et qui s'appelle la France. Notre ambition, elle doit être pour la France!», a lancé en conclusion le chef de file de l'opposition. Avant de donner rendez-vous à la salle pour le congrès prévu le 30 mai prochain et qui doit entériner les changements de nom et de statuts du parti.


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