• Rémunération des patrons:on ne peut pas exclure de légiférer, selon Assouline

    PARIS - Rémunération des patrons:

    «on ne peut pas exclure de légiférer»,

    selon Assouline

    Créé le 27/05/2013 à 18h27 -- Mis à jour le 27/05/2013 à 18h30
    Le porte-parole du PS David Assouline, le 15 septembre 2012 à La Courneuve, près de Paris
    <aside>

    Le porte-parole du PS David Assouline, le 15 septembre 2012 à La Courneuve, près de Paris

    Fred Dufour AFP

    </aside>

    PARIS - Le porte-parole du PS David Assouline a considéré lundi qu'«on ne peut pas exclure de légiférer» sur l'encadrement du salaire des patrons du privé, alors que le ministre de l'Économie Pierre Moscovici a annoncé le 24 mai que cette question ne passerait plus par la loi comme le gouvernement l'avait annoncé.

    «Le PS considère qu'on ne peut pas exclure de légiférer. Le +Say On Pay+ dans son principe s'exerce dans 15 pays de l'Union européenne à des titres divers, et en Grande-Bretagne et au Royaume-Uni (...) C'est un principe dont on peut s'inspirer», a-t-il indiqué lors d'un point-presse.

    Ce mécanisme, qui commence à se diffuser parmi les sociétés anglo-saxonnes, consiste à demander aux actionnaires de se prononcer («say») sur la rémunération («pay») des dirigeants de leur entreprise.

    «On dit que le Medef et l'AFEP (Association française des entreprises privées, ndlr) sont prêts à mettre cela dans leur code. Pourquoi pas dans la loi pour aller au-delà de l'avis, de l'encouragement, mais pour que cela soit la règle qui s'impose ? Nous allons en discuter», a assuré le sénateur de Paris.

    «Le Parti socialiste va en débattre de façon plus précise dans les jours qui viennent» a-t-il ajouté, jugeant ce débat complexe.

    «Le débat est complexe, il n'y a pas à le simplifier, il n'y a pas à en faire des slogans. Nous avons toujours eu à affronter cette volonté de réduire les inégalités et les écarts exorbitants de salaire qui peuvent exister dans les entreprises», a-t-il affirmé, rappelant qu'«au-delà des actionnaires, les salariés devraient être présents dans les comités de rémunération».

    Interrogé dans la matinée sur Radio Classique et Public Sénat, le Premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir, avait également estimé que «les salariés doivent pouvoir être dans les comités de rémunération», «s'il le faut en passant par un acte législatif».

    «Il faut que l'on comprenne aujourd'hui que le bon fonctionnement d'une entreprise suppose que toutes les parties prenantes soient associées à sa stratégie», a-t-il ajouté.

    © 2013 AFP

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :