• Roumanie: la crise politique, un "grand danger" selon une commissaire européenne

    11 juillet 2012 - 16H46  

    Roumanie: la crise politique, un "grand danger" selon une commissaire européenne

    La crise politique en Roumanie constitue un "grand danger" et pourrait mettre en cause les progrès de ce pays vers une "pleine intégration" à l'Union européenne, a averti mercredi la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding.

    La crise politique en Roumanie constitue un "grand danger" et pourrait mettre en cause les progrès de ce pays vers une "pleine intégration" à l'Union européenne, a averti mercredi la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding.

    "Personnellement, je vois un grand danger dans les récents événements en Roumanie qui pourraient mettre en cause les progrès accomplis au cours des dernières années", a dit la commissaire, qui devait rencontrer dans la journée le ministre roumain de la Justice Titus Corlatean.

    "Personnellement, je vois un grand danger dans les récents événements en Roumanie qui pourraient mettre en cause les progrès accomplis au cours des dernières années", a dit la commissaire, qui devait rencontrer dans la journée le ministre roumain de la Justice Titus Corlatean.

    Le Premier ministre roumain Victor Ponta doit rencontrer jeudi le président de l'UE Herman Van Rompuy puis celui de la Commission José Manuel Barroso, après mercredi soir le président du Parlement européen Martin Schulz

    Le Premier ministre roumain Victor Ponta doit rencontrer jeudi le président de l'UE Herman Van Rompuy puis celui de la Commission José Manuel Barroso, après mercredi soir le président du Parlement européen Martin Schulz

    AFP - La crise politique en Roumanie constitue un "grand danger" et pourrait mettre en cause les progrès de ce pays vers une "pleine intégration" à l'Union européenne, a averti mercredi la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding.

    Mme Reding a exprimé sa "sérieuse préoccupation" à propos de "l'évolution rapide de la situation", au cours d'un point de presse avant les rencontres entre le Premier ministre roumain Victor Ponta et les dirigeants de l'UE.

    Mais M. Ponta a jugé infondées ces craintes, dans un communiqué publié à Bruxelles. Dénonçant la "propagande politique", y compris "au niveau européen", il a appelé ses "partenaires européens à nous juger sur nos actions".

    En l'espace d'une semaine, la majorité de centre gauche est parvenue à suspendre le président de centre droit Traian Basescu, avec l'aval de la Cour constitutionnelle. La destitution doit encore être soumise à référendum pour être validée.

    "Personnellement, je vois un grand danger dans les récents événements en Roumanie qui pourraient mettre en cause les progrès accomplis au cours des dernières années", a dit la commissaire, qui devait rencontrer dans la journée le ministre roumain de la Justice Titus Corlatean.

    Mme Reding n'a "pas exclu à titre personnel que la Commission soit amenée à poursuivre pendant plusieurs années" la surveillance de l'Etat de droit en Roumanie, "avec les conséquences que les Etats membres pourraient en tirer pour le développement de l'espace Schengen".

    La Commission doit normalement rendre son rapport sur l'Etat de droit en Roumanie et en Bulgarie dans la deuxième quinzaine de juillet. Ce rapport s'inscrit dans le cadre du "Mécanisme de coopération et de vérification" mis en place pour ces deux pays après leur adhésion en 2007, qui porte sur la réforme du système judiciaire et les mesures contre la corruption.

    Le rapport est attendu notamment par le gouvernement néerlandais, qui décidera en septembre s'il lève sa réserve pour l'adhésion des deux pays à Schengen, l'espace sans visas qui réunit actuellement 22 des 27 membres de l'UE.

    L'Allemagne a laissé entendre en fin de semaine dernière qu'elle pourrait également bloquer l'adhésion de la Roumanie.

    L'unanimité des Etats membres est nécessaire pour de nouvelles adhésions et les adhésions des deux pays sont liées.

    Le Premier ministre roumain Victor Ponta doit rencontrer jeudi le président de l'UE Herman Van Rompuy puis celui de la Commission José Manuel Barroso, après mercredi soir le président du Parlement européen Martin Schulz.

    Dans son communiqué, M. Ponta s'est dit "confiant" dans le fait que ce qui a été fait à Bucarest était "pleinement constitutionnel et conforme aux règles européennes". Il a promis de "respecter pleinement les décisions de la Cour" constitutionnelle.

    "S'il y a des preuves convaincantes que nous avons enfreint les règles de l'UE, ce qui n'a jamais été notre intention, nous changerons de direction", a-t-il assuré.

    Il a promis qu'après le référendum, il présenterait un programme de "réformes qui rendront irréversible notre pleine intégration au reste de l'Europe".

    Lors de sa conférence de presse, Mme Reding a insisté sur la nécessité d'un "engagement fiable et d'actions concrètes de la part du gouvernement roumain sur le rétablissement de l'Etat de droit". Elle a indiqué que la Commission se réunirait la semaine prochaine sur la crise politique roumaine.


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