• Sao Paulo: démonstration de force de la police après une vague de meurtres

    31 Octobre 2012 - 18H54 lien

    Sao Paulo: démonstration de force de la police après une vague de meurtres

    La police brésilienne a lancé une opération de sécurisation d'une favela de Sao Paulo, après une vague d'au moins 40 meurtres enregistrés au cours des derniers jours dans la plus grande ville du pays, dont de nombreux policiers exécutés par des tueurs.


    La police brésilienne a lancé une opération de sécurisation d'une favela de Sao Paulo, après une vague d'au moins 40 meurtres enregistrés au cours des derniers jours dans la plus grande ville du pays, dont de nombreux policiers exécutés par des tueurs.

    La police brésilienne a lancé une opération de sécurisation d'une favela de Sao Paulo, après une vague d'au moins 40 meurtres enregistrés au cours des derniers jours dans la plus grande ville du pays, dont de nombreux policiers exécutés par des tueurs.
    Mercredi, la vie semblait suivre son cours normal dans la principale artère de Paraisopolis, tandis que la police installait 12 barrages dans ce quartier abritant 80.000 personnes.
    Mercredi, la vie semblait suivre son cours normal dans la principale artère de Paraisopolis, tandis que la police installait 12 barrages dans ce quartier abritant 80.000 personnes.
    Cette offensive devrait être étendue à d'autres quartiers de la capitale économique du Brésil, qui compte 20 millions d'habitants avec la proche banlieue.
    Cette offensive devrait être étendue à d'autres quartiers de la capitale économique du Brésil, qui compte 20 millions d'habitants avec la proche banlieue.

    AFP - La police brésilienne a lancé une opération de sécurisation d'une favela de Sao Paulo, après une vague d'au moins 40 meurtres enregistrés au cours des derniers jours dans la plus grande ville du pays, dont de nombreux policiers exécutés par des tueurs.

    Le coup d'envoi de cette opération d'une durée illimitée, baptisée "Saturation", a été donné lundi dans la favela de Paraisopolis, au sud de la mégapole pour "asphyxier le trafic de drogue croissant" et réduire le nombre de vols et d'attaques, a déclaré le secrétaire de la sécurité de l'Etat, Antonio Ferreira Pinto.

    Quelque 600 policiers du bataillon de choc de la police militaire fortement armés ont été déployés dans cette zone située à proximité du quartier aisé de Morumbi.

    Depuis le début de l'opération, la police a arrêté huit suspects et saisi 125 kilos de marijuana, 10 kilos de cocaïne, des drogues synthétiques et des armes.

    Mercredi, la vie semblait suivre son cours normal dans la principale artère de Paraisopolis, tandis que la police installait 12 barrages dans ce quartier abritant 80.000 personnes.

    "Le but est de combattre le crime organisé, de détruire sa structure", a expliqué à l'AFP le major Alexandre Gasparian, qui pilote l'opération.

    Cette offensive devrait être étendue à d'autres quartiers de la capitale économique du Brésil, qui compte 20 millions d'habitants avec la proche banlieue.

    Lundi, au moins dix personnes ont été tuées par balles à Sao Paulo, la plupart par des tueurs qui tiraient depuis des motos ou des voitures.

    En septembre, 144 meurtres ont été dénombrés (contre 71 en septembre 2011) et au moins 40 depuis jeudi, d'après des chiffres officiels.

    Cette année, 98 policiers ont été exécutés dans l'Etat de Sao Paulo, la plupart dans des embuscades.

    Beaucoup de ces meurtres ont été suivis d'homicides de suspects de vols ou de trafic de drogue. Des actes vus comme des actions de représailles de policiers par les familles des victimes.

    Un porte-parole de la police civile qui enquête sur ces crimes, Lucas Tavares, a cependant déclaré à l'AFP que l'opération "Saturation" avait été déclenchée après que les services de renseignements eurent détecté "des criminels, des armes et de la drogue" dans la favela de Paraisopolis.

    Il a minimisé les informations de presse selon lesquelles la répression policière serait liée à une "guerre sourde" entre la police militaire et la faction du crime organisé Premier commando de la capitale (PCC).

    Le secrétaire à la sécurité avait indiqué lundi à la presse que "certains des ordres d'attaquer la police militaire étaient partis de la favela" de Paraisopolis.

    Mais, selon M. Tavares, il n'y a pas de preuves que le PCC, un groupe créé dans les années 1990 par des trafiquants de drogue dans les prisons de Sao Paulo, soit impliqué.

    De plus, "cette faction est moins importante qu'on le dit (...) il s'agit de 30 ou 40 individus qui sont écroués depuis longtemps et se consacrent à la vente de drogue. Nous avons asphyxié ce trafic avec l'arrestation de grands trafiquants", a-t-il assuré.

    Selon le quotidien O Estado de Sao Paulo, un dénommé "Nene", 31 ans, membre du PCC et bras droit du grand trafiquant Francisco Antonio Cesar da Silva, sous les verrous depuis août, a ordonné depuis la prison le meurtre de certains policiers.

    Le commissaire Tavares a reconnu l'implication de cet homme, mais a affirmé ne pas détenir de preuve de son appartenance au PCC.


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