• Six questions pour comprendre les "emplois d'avenir"

    Six questions pour comprendre les "emplois d'avenir"

    Mis en ligne le 29 août 2012 à 05h45 par J.D., mis à jour le 29 août 2012 à 16h01  
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    <figure class="visuel">Un employé donne des instructions à un jeune travailleurs dans une entreprise à Joinville-le-Pont.<figcaption class="sz11 c2 tshadow2">Un employé donne des instructions à un jeune travailleurs dans une entreprise à Joinville-le-Pont. / Crédits : AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD </figcaption></figure>

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    </section> Le projet de loi, promesse de campagne de François Hollande, a été examiné ce mercredi en conseil des ministres. Il a pour objectif de lutter contre le chômage des jeunes sans qualification. Explications.

    A quoi correspondent ces contrats ?
    Il s'agit de contrats en CDI ou en CDD d'un an minimum subventionnés par l'Etat pour une période pouvant aller jusqu'à trois ans. La subvention s'élèvera à 75% du Smic. Le temps plein sera la règle mais avec des exceptions.

    A qui l'emploi d'avenir s'adresse-t-il ?
    Les emplois d'avenir s'adressent aux jeunes entre 16 et 25 ans, "sans qualification ou peu qualifiés et rencontrant des difficultés particulières d'accès à l'emploi", "prioritairement dans les zones urbaines sensibles", selon le projet de loi. Les jeunes non qualifiés "de zones rurales extrêmement éloignées, où le seul fait de ne pouvoir se déplacer est un obstacle à l'emploi" seront également concernés, a indiqué le ministre du Travail Michel Sapin.
    Chaque année, 140.000 jeunes sortent de l'Education nationale sans diplôme, dont 40.000 sans qualification, selon les chiffres du ministère. Au premier trimestre 2012, le taux de chômage des jeunes était de 22,5%.

    Quel est leur objectif ?
    Le gouvernement vise 150.000 contrats par an, dont 100.000 dès 2013. Ces contrats veulent apporter aux jeunes "un vrai boulot", une "première expérience professionnelle réussie, inscrite dans une durée suffisante". Les premiers seront signés avant le 1er janvier 2012.

    Combien cela coûtera à l'Etat ?
    Cet été, le ministre du Travail avait estimé son coût à 500 millions d'euros pour la première année. En année pleine, le coût sera porté à 1,5 milliard d'euros selon les derniers calculs du gouvernement. Lors du compte-rendu du conseil des ministres, la porte-parole Najat Vallaud-Belkacem a évoqué le chiffre de 2,3 milliards pour 2013, incluant les modalités d'installation du dispositif.

    Où pourront travailler ces "employés d'avenir" ?
    Les emplois devront se concentrer "dans des activités d'avenir ou dont l'utilité sociale est avérée" : filière verte, secteur social et médico-social, aide aux personnes, filières numériques, tourisme, etc. Seront éligibles les employeurs du secteur public et non marchand (associations, collectivités territoriales, etc.) et à la marge ceux du secteur privé (l'aide sera réduite).
    Une dérogation existera pour l'Education nationale qui pourra embaucher, sur trois ans, 18.000 étudiants boursiers à bac+2 se destinant à l'enseignement, sorte de "pré-recrutement".

    Quelle différence avec les "contrats de génération" ?
    Les "contrats de génération", autre promesse de François Hollande, visent à la fois les jeunes et les seniors. Il consiste à exonérer de charges pour deux postes les entreprises embauchant en CDI un jeune qui serait "parrainé" par un senior maintenu en poste.


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