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SNCF: Septième jour de grève alors que la réforme ferroviaire passe à l?Assemblée
SNCF: Septième jour de grève alors que la réforme ferroviaire passe à l’Assemblée
Créé le 17/06/2014 à 20h55 -- Mis à jour le 17/06/2014 à 22h43<aside>Des cheminots en grève contre la réforme ferroviaire, le 17 juin 2014 à Marseille. CLAUDE PARIS/AP/SIPA
</aside>SOCIETE - Retour sur cette nouvelle journée de grève des cheminots, ce mardi…
Les cheminots ont de nouveau reconduit leur grève mardi, refusant de désarmer au septième jour de leur mouvement de protestation contre la réforme ferroviaire, dont les députés ont entamé l'examen, prévu jusqu'à jeudi.
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Les assemblées générales de cheminots en grève ont reconduit pour 24 heures le mouvement lancé il y a une semaine par la CGT-Cheminots et SUD-Rail.
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Mardi, le taux de participation à la grève s'est maintenu à 14,1%, selon la direction de la SNCF. Elle a relevé «une décroissance» du mouvement «chez les conducteurs et contrôleurs», où le mouvement est le plus fortement suivi, ce qui va permettre «une très nette amélioration du trafic» mercredi.
Brefs blocages
Des manifestations sur le terrain se sont multipliées. Des cheminots ont brièvement bloqué des voies à la gare Montparnasse à Paris, et à l'entrée de Nîmes. A Lille, environ 300 personnes se sont rassemblées devant la gare Lille-Flandres. A Toulouse, ils étaient 300 à 400. A Paris, les cheminots ont manifesté près de l'Assemblée pour faire pression sur les députés qui ont commencé en fin d'après-midi l'examen de la réforme.
A l'ouverture des débats, le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier a appelé les députés à ne pas se lancer dans «une bataille parlementaire du rail» et à soutenir «un pacte national pour assurer financièrement la pérennité de ce qui est pour nous un modèle de service public».
Regroupement dans une holding publique
Le projet de loi vise à regrouper dans une holding publique la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), à préparer son ouverture totale à la concurrence et à stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros).
«Annuellement, automatiquement, 1,5 milliard d'euros de dette nouvelle est généré, et même en réalité pas loin de 3 mds, en incluant la construction actuelle de 4 lignes à grande vitesse financées par RFF en recourant à l'emprunt», a rappelé Frédéric Cuvillier. Le devenir de la dette de RFF est un des sujets d'inquiétude portés par les cheminots en grève.
Ne pas «faire durer les débats»
Après la discussion générale, l'examen du texte devrait débuter dans la soirée article par article. Près de 400 amendements ont été déposés.
Faute d'avoir obtenu le report du débat parlementaire, le Front de gauche entend porter dans l'hémicycle, via une soixantaine d'amendements, les revendications des grévistes, pour qui cette «réunification de façade» ne résout pas l'endettement.
A droite, si l'UDI s'est dite «encline» à voter le texte, l'UMP, quoique divisée, a fait part de son opposition par la voix de l'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau, jugeant que ce texte n'était pas dans une logique d'ouverture à la concurrence.
Coût de la grève évalué à 100 millions
Mais le président du groupe UMP Christian Jacob s'est engagé à ne pas «faire durer les débats» pour ne pas donner de prétexte à une prolongation «d'une grève scandaleuse».
Plus des trois quarts des Français se disent opposés à cette grève, selon un sondage. Exaspérée, la direction de la SNCF estime à 100 millions d’euros le coût de la grève.
20 Minutes avec AFP
Tags : gouvernement- réforme- SNCF- RFF- Septième jour - grève - réforme ferroviaire - Assemblée Nationale
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