Au moins 46 civils dont treize enfants ont été tués samedi par des barils d’explosifs lancés à partir d’hélicoptères de l’armée sur des secteurs rebelles de la ville d’Alep dans le nord de la Syrie, selon une ONG syrienne.

Ces barils remplis de TNT sont largués à partir d’avions ou hélicoptères. L’Union européenne, les Etats-unis et la Ligue arabe ont condamné le recours à ces armes et Human Right Watch les a qualifiées «d’illégales».

«46 civils sont tombés en martyrs, dont treize enfants et cinq femmes, dans le largage de barils d’explosifs par les hélicoptères de l’armée sur plusieurs quartiers de l’est d’Alep», a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Trente-trois des victimes ont péri dans le seul quartier de Tarik al-Bab, a-t-il ajouté.

Avant l’aube, huit combattants du groupe rebelle du Front Al-Nosra avaient péri dans un raid similaire dans le quartier de Chaar dans l’est d’Alep, selon l’OSDH.

Les troupes du régime contrôlent les quartiers ouest de la ville d’Alep et tentent de reprendre les quartiers est, sous contrôle des rebelles.

AFP