La révolte s'étend chaque jour un peu plus en Syrie. Vendredi 17 février, des manifestants ont envahi plusieurs quartiers de Damas et Alep, deuxième ville de Syrie, se joignant aux dizaines de milliers de personnes à travers le pays qui réclament la chute du régime.

Aux cris de "Dégage!", adressés au président Bachar al-Assad, les manifestants ont bravé la répression du régime, condamnée la veille par l'Assemblée générale de l'ONU. Mais les forces du régime ont à nouveau tiré sur les manifestants en ce "Vendredi de la résistance populaire", faisant au moins deux morts, dont un enfant, et une dizaine de blessés dans l'ouest de la capitale.

Homs plus que jamais sous les bombes

Relativement peu touchée par la révolte, la ville d'Alep (nord) a également été mobilisée dans au moins 12 quartiers, ainsi qu'en province. Les militants anti-régime avaient appelé à entamer une "nouvelle étape" dans leur action face à la répression de la révolte qui a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes depuis mars 2011.

La ville de Homs paye toujours un lourd tribut à la contestation. Les violences y ont fait au total 27 morts civils vendredi, dont 13 dans le quartier de Baba Amr à Homs (centre), touché par le bombardement le plus violent depuis deux semaines, selon des militants sur place.

Un journaliste du New York Times (article en anglais), Anthony Shadid a par ailleurs trouvé la mort des suites d'une crise d'asthme lors d'un reportage clandestin dans le pays.

FTVi avec AFP