• Tireur de "Libération" : un suspect en garde à vue médicalisée

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    Tireur de "Libération" : un suspect

    en garde à vue médicalisée

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    <time datetime="2013-11-20T20:17:43" itemprop="datePublished">Publié le 20-11-2013 à 20h17</time> - <time datetime="2013-11-20T21:47:18" itemprop="dateModified">Mis à jour à 21h47    lien </time>

    L'homme se trouvait dans un véhicule stationné dans un parking souterrain de Bois-Colombes, dans un état de "semi-inconscience, sans doute à la suite d'une prise de médicaments", selon le parquet. Son ADN est en cours d'analyse.

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    La police judiciaire sur les lieux de l'attaque à "Libération", le 18 novembre 2013. (KENZO TRIBOUILLARD/AFP)

    La police judiciaire sur les lieux de l'attaque à "Libération", le 18 novembre 2013. (KENZO TRIBOUILLARD/AFP)

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    Serait-ce la fin de la traque ? Un homme a été arrêté, mercredi soir 20 novembre, dans l'enquête sur le tireur soupçonné d'être à l'origine des attaques de BFMTV, de "Libération" et de la Défense, a annoncé le parquet de Paris.

    Présentant une "forte ressemblance physique" avec la personne recherchée, dont des images issues de la vidéosurveillance ont été diffusées, il a été arrêté à 19h05 dans un véhicule stationné dans un parking souterrain public de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), précise au "Nouvel Observateur" une source judiciaire.

    Vers 21 heures, la rue était barrée par des policiers, a constaté un journaliste de l'AFP.

    L'homme a été interpellé après qu'une de ses connaissances l'a reconnu sur les vidéos diffusées par les policiers, et a alerté la police judiciaire, toujours selon nos informations. Ce témoignage a été recueilli au commissariat de Courbevoie. 

    Selon une source proche de l'enquête, c'est l'homme qui l'hébergeait qui aurait contacté la police. "Il lui aurait confié, en évoquant l'affaire du tireur, 'j'ai fait une connerie' ", a expliqué cette source.
    L'homme interpellé n'était toutefois pas en mesure d'être entendu et a été transféré, selon des sources policières, dans un hôpital de la région parisienne dans le cadre d'une garde à vue médicalisée. 

    "Il a été évacué par le Samu", a déclaré le maire de Bois-Colombes, Yves Révillon, à quelques journalistes devant le parking.

    "Semi-inconscience"

    L'homme interpellé n'est toutefois pas pour l'heure en mesure d'être entendu.
    Selon plusieurs sources proches de l'enquête, il se trouvait en effet dans un état de "semi-inconscience, sans doute suite à la prise de médicaments qui peut laisser penser à une tentative de suicide". Les policiers ne lui ont donc pas encore notifié ses droits, il n'est pas officiellement encore en garde à vue. 

    Précisons qu'une journaliste du service photo de "Libération" avait témoigné avoir croisé l'individu, à 10 heures lundi, dans le passage Vendôme qui débouche en face du journal. L'homme l'avait "bousculée" avant de la suivre et de revenir sur ses pas. La journaliste avait décrit un homme à moitié "hagard" qui lui avait donné "l’impression d’un mec un lendemain de cuite".

    Pour l'heure, notre source ne précise pas si l'homme est originaire de Paris et sa région, s'il était armé ni ce qu'il faisait dans cette voiture.

    Si la notification parvient bien après son hospitalisation, il sera la première personne placée en garde à vue depuis le début de la traque, qui n'avait donné lieu jusqu'ici, malgré un appel à témoins et la diffusion de photos du suspect, qu'à quelques contrôles sans suite.

    Analyse ADN

    Les enquêteurs ont prélevé un échantillon ADN sur le suspect, qui est actuellement en cours d'analyse, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

    Le profil génétique du tireur ayant déjà été établi, les résultats de cette analyse devraient être transmis aux policiers dans un délai d'environ quatre heures pour formellement incriminer ou innocenter ce suspect.

    Des centaines de témoignages recueillis

    Peu avant, on avait eu la confirmation que ces attaques étaient bien le fait d'un auteur unique.

    Dans leurs investigations, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne comptaient notamment sur les témoignages suscités par une photo rendue publique mardi matin, plus nette que celles diffusées la veille. Le suspect au visage rond y apparaissait de face, bonnet enfoncé sur le front et bouche entrouverte.

    Les enquêteurs ont reçu plusieurs centaines d'appel. Ils cherchaient un homme de 35 à 45 ans, de type européen, et mesurant entre 1,70 m et 1,80 m.

    Cet homme a surgi lundi matin à Libération armé d'un fusil à pompe à crosse et canon sciés, de calibre 12, un calibre très courant qui peut recevoir indifféremment des munitions Brenneke (chasse au sanglier) et/ou des munitions contenant des chevrotines.

    Le jeune assistant photographe qu'il a blessé au thorax et à l'abdomen, "a pu être réveillé et sevré de ventilation artificielle", selon l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    Lundi, après les attaques de Libération et de la Défense, un automobiliste avait affirmé à la police qu'un "individu armé l'avait pris en otage" pendant près de 20 minutes, le contraignant à le déposer aux Champs-Élysées.

    Vendredi, c'est à BFMTV qu'un homme avait fait irruption dans le hall, ne tirant toutefois pas de coup de feu.


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