• Tournoi des Six Nations, victoire de la France face à l'Angleterre : 26-24

    Tournoi des Six Nations, victoire de la France face à l'Angleterre : 26-24

    Pour leur entrée dans la compétition, les joueurs de Philippe Saint-André livrent un match capital face aux Anglais.

    Olivier François | Publié le 01.02.2014, 07h18

    Twickenham (Londres), le 23 février 2013. Benjamin Kayser (ballon en main), Thomas Domingo (à gauche) et l’équipe de France
ont une revanche à prendre sur le XV de la Rose, qui les avait dominés (23-13) lors du dernier Tournoi.

    Twickenham (Londres), le 23 février 2013. Benjamin Kayser (ballon en main), Thomas Domingo (à gauche) et l’équipe de France ont une revanche à prendre sur le XV de la Rose, qui les avait dominés (23-13) lors du dernier Tournoi. | (AFP.)

    Zoom
     

    Les meilleurs moments du match en direct.

    *Les Français ont bien débuté la rencontre et mènent 5-0 après un essai de Huget à la première minute (5-0). (1ere)
    *Pénalité anglaise de Farrel (5-3) (6e)
    *Pénalité française en face des poteaux de Doussain (8-3) (11e)
    *2e essai pour les Bleus et encore Huget qui conclut en beauté un contre français. Pénalité ratée par Doussain. (13-3) (17e)
    *Pénalité française réussie par Doussain. (16-3) (23e)
    *Essai anglais de Brown en bout de ligne et transformation ratée. (16-8) (36e)

    Mi-Temps : 16-8. Bonne première période d'une conquérante mais qui a concédé un essai juste avant le repos. 

    * Essai anglais refusé après vidéo mais pénalité réussie par Farrel (16-11) (44e)
    * Essai Anglais plein centre après une percée de Burell et pénalité réussie (16-18). Les Anglais passent pour la première fois devant. (49e)
    * Drop de Care et 3 points de plus dans l'escarcelle anglaise. Les Français viennent de prendre un 18-0 !  (16-21) (57e)
    * Pénalité face au poteau pour Machenaud, la revient à 2 points du XV de la Rose  (19-21) (70e) 
    * Pénalité anglaise réussie par Goode, qui met la à distance d'un essai ! (19-24)
    * essai de Gaël Ficoud ! Incroyable charge des Français qui ont remonté tout le terrain pour aller inscrire un essai sous les poteaux. (26-24) 
    * Victoire des Bleus dans la douleur mais ont fait preuve de ressources mentales pour venir coiffer... aux poteaux, des Anglais très puissants surtout en seconde période. (26-24)


    C’est leur traversée du miroir.

    Et, après, selon qu’ils ressortiront du bon ou du mauvais côté, un monde merveilleux ou chaotique s’ouvrira devant eux. Les Bleus savent tous que ce France - Angleterre dépasse le cadre d’un simple rendez-vous du Tournoi des Six Nations. Cette entrée en matière est déjà une finale. Le vainqueur visera le Grand Chelem.

    Mais l’enjeu est encore plus grand que ça pour les Tricolores : cette rencontre est certainement la plus importante du mandat du sélectionneur Philippe Saint-André avant la Coupe du monde 2015 en Angleterre. Depuis deux ans, le bateau a en effet beaucoup tangué sous son commandement. Une nouvelle défaite, ajoutée aux huit revers (sur onze matchs) de l’année 2013, le plongerait dans un épais brouillard dont il serait compliqué de s’extraire. Un succès face à son principal rival européen en vue du Mondial, en revanche, effacerait l’ardoise, d’un coup. « Commencer par l’Angleterre, c’est un moyen d’être fixé tout de suite, confirme Saint-André. Le premier match donne le tempo. On le sait, l’an dernier, on a perdu en Italie (23-18) et on a eu une année difficile. »

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    Au moment d’escalader ce mur blanc à mains nues et sans la moindre assurance, les Bleus dégagent cependant une étonnante décontraction. Ils jouent très gros, ne présentent aucune référence ni dans les résultats ni dans le jeu qu’ils produisent, mais ils restent néanmoins sereins.

    On y trouvera toutes les raisons du monde. Les Anglais, d’abord, qui se présentent à eux remodelés par les absences de plusieurs cadres, ressemblent davantage à des gamins espiègles, enthousiastes et inexpérimentés qu’aux vieux roublards qui ont si souvent contrarié les Tricolores dans le passé. Pour tout dire, ce XV de la Rose paraît bien tendre.

    Les Bleus ont eu le temps de répéter leurs gammes

    La hardiesse un peu contrainte (forfait de Talès) de Saint-André, d’habitude si frileux, qui a choisi de lancer Plisson, jeune ouvreur de 22 ans sans aucune sélection, est peut-être un signe également. D’autant que les grands joueurs brillent à leurs débuts, généralement.

    Et puis, il y a ces statistiques réconfortantes. Depuis 1997, après chaque tournée des Lions britanniques, le XV de France remporte le Tournoi (1998, 2002, 2006, 2010) et réalise au passage le plus souvent le Grand Chelem (1998, 2002, 2010). Les Bleus ont aussi eu le temps de répéter leurs gammes, s’offrant pour la première fois de leur histoire deux semaines de préparation avant le Tournoi.

    « C’est maintenant qu’on peut juger Philippe Saint-André », a déclaré dans nos colonnes son ami Abdelatif Benazzi, l’ancien capitaine du XV de France. Cette fois, ses joueurs n’ont pas le droit de se rater.


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