• Tsipras appelle à appliquer l'accord qui a été imposé à la Grèce

     

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    Tsipras appelle à appliquer l'accord

    qui a été imposé à la Grèce

    <time>Publié le 14-07-2015 à 22h31   lien </time>

     

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras appelle le Parlement grec à voter en faveur de l'accord conclu lundi à Bruxelles en expliquant que même s'il s'agissait d'un mauvais accord imposé par la force à la Grèce, c'était le seul moyen de maintenir le pays dans la zone euro. /Photo prise le 12 juillet 2015/REUTERS/François Lenoir (c) ReutersLe Premier ministre grec Alexis Tsipras appelle le Parlement grec à voter en faveur de l'accord conclu lundi à Bruxelles en expliquant que même s'il s'agissait d'un mauvais accord imposé par la force à la Grèce, c'était le seul moyen de maintenir le pays dans la zone euro. /Photo prise le 12 juillet 2015/REUTERS/François Lenoir (c) Reuters
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    ATHENES (Reuters) - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé mardi le Parlement grec à voter en faveur de l'accord conclu lundi à Bruxelles en expliquant que même s'il s'agissait d'un mauvais accord imposé par la force à la Grèce, c'était le seul moyen de maintenir le pays dans la zone euro.

    "J'assume totalement mes responsabilités, pour mes fautes et mes erreurs de jugement, et pour avoir signé un texte auquel je ne crois pas mais que je suis contraint de mettre en oeuvre", a déclaré le chef du gouvernement à la télévision publique.

    Faisant valoir que les efforts budgétaires exigés par les créanciers valent mieux que de nouvelles coupes drastiques, il a souligné que la Grèce n'avait pas d'autre choix que de mener les réformes prévues pour écarter définitivement le spectre d'un "Grexit".

    "Nous nous sommes battus pour ne pas avoir à baisser les salaires et les retraites", a insisté Alexis Tsipras, qui doit calmer la fronde de l'aile la plus gauche de son parti, Syriza, dont plusieurs dizaines de députés pourraient voter mercredi contre le texte.

    "La triste vérité, c'est qu'on nous a imposé cette voie à sens unique", a-t-il ajouté.

    Alexis Tsipras s'est montré particulièrement virulent envers les créanciers, dont il a déploré le "ton vindicatif" après le référendum et dont il a estimé que l'intransigeance avait "envoyé comme message qu'il est inutile d'organiser des élections dans les pays sous assistance financière".

    Mais il s'est dit déterminé à mener lui-même les réformes en excluant la convocation d'élections anticipées et en expliquant vouloir "essayer d'appliquer (s)on programme politique" jusqu'au terme de son mandat, dans quatre ans.

    (Karolina Tagaris et Michele Kambas; Tangi Salaün pour le service français)

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