• Tuerie de Bruxelles : Mehdi Nemmouche, multirécidiviste radicalisé en prison

    Tuerie de Bruxelles : Mehdi Nemmouche, multirécidiviste radicalisé en prison

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      • Par lefigaro.fr
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 01/06/2014 à 16:51" datetime="2014-06-01T16:51:13+02:00" itemprop="dateModified">le 01/06/2014 à 16:51</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original=" le 01/06/2014 à 15:14" datetime="2014-06-01T15:14:31+02:00" itemprop="datePublished">le 01/06/2014 à 15:14        </time>lien
    <figure>Mehdi Nemmouche, âgé de 29 ans, est soupçonné d'avoir ouvert le feu dans l'enceinte du musée juif de Bruxelles, causant la mort de quatre personnes.<figcaption itemprop="description">

     

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    Le Français soupçonné d'avoir abattu trois personnes le 24 mai dans la capitale belge avait notamment été condamné pour l'attaque d'une supérette en 2009. Il était fiché par la DGSI après plusieurs voyages, dont un en Syrie.

    Mehdi Nemmouche a été interpellé vendredi, à Marseille. Il est soupçonné d'être l'homme qui a ouvert le feu dans le musée juif de Bruxelles et causé la mort de trois personnes, deux touristes israéliens et une Française. Âgé de 29 ans, ce natif de Roubaix se dit sans domicile fixe. Actuellement en garde à vue sous les chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste, il est déjà connu des services de police. Après quatre incarcérations pour conduites sans permis et voies de fait, il a été incarcéré en 2007 dans une affaire de braquage. L'attaque d'une supérette à Tourcoing (Nord), avec deux autres prévenus, lui a valu de passer cinq ans en prison à Grasse, à Salon de Provence, au Pontet et à Toulon.

    «J'étais son conseil, il m'avait écrit de la maison d'arrêt en me demandant de bien vouloir intervenir au soutien de ses intérêts», a ajouté l'avocate, expliquant l'avoir défendu une fois au préalable «dans une affaire anodine de conduite sans permis, sa seule condamnation» jusqu'à ce braquage. Mehdi Nemmouche, âgé, à l'époque de son procès pour braquage, de 24 ans, «niait farouchement avoir commis les faits, avoir été présent, il disait ne pas être l'auteur des actes», a précisé Me Badaoui, qui ajoute: «Une perquisition avait eu lieu chez lui, on n'avait absolument rien trouvé».

    Un voyage en Syrie en 2013

    Lors de cette dernière détention, il s'est «illustré par son prosélytisme extrémiste et l'appel à la prière collective en promenade», explique le procureur François Molins. Après s'être radicalisé au cours de ses séjours en prison, il se rend en Syrie, après être passé par la Belgique, la Grande-Bretagne, le Liban et la Turquie dans «une volonté manifeste de brouiller les pistes». De retour d'un séjour en Asie du Sud-Est, il est repéré par la police allemande qui signale sa présence à la DGSI. Une fiche de surveillance est alors élaborée. Personne ne sait toutefois où il se trouve, Mehdi Nemmouche n'ayant pas de domicile déclaré. Son interpellation dès son retour en France laisse penser qu'il s'agit de «son premier passage sur le territoire national depuis longtemps», souligne le procureur.

    Interrogée sur BFMTV, son avocate pour ces faits de délinquance, se souvient d'un client «intelligent, ni religieux, ni violent. Souffrant de carences éducatives, il vivait dans un environnement marqué par les difficultés familiales». Il avait été placé par le juge des enfants à l'âge de quelques mois avant de rejoindre le domicile de sa grand-mère, à l'âge de 17 ans.

    Radicalisation possible en prison

    «On est très choqués. On n'est pas bien et on ne s'y attendait pas», a déclaré à la presse une tante de Mehdi Nemmouche, devant la maison d'un quartier résidentiel de Tourcoing, où l'homme a vécu quelque temps. «On l'a appris ce matin aux infos», a-t-elle ajouté, décrivant son neveu comme «quelqu'un de gentil, d'intelligent, scolarisé, qui avait fait une année d'université», mais aussi «très discret» et qui «ne se confiait pas facilement». La famille n'a «plus eu de contact avec lui» à partir du milieu des années 2000, alors qu'il était en détention. «Apparemment, il était dans une prison dans le sud. Nous, on ne savait plus rien. Il ne voulait pas donner de ses nouvelles, il ne voulait pas nous causer de problèmes», a expliqué un autre membre de sa famille, qui a requis l'anonymat.

    À sa sortie de prison, fin 2012, la famille a «eu la surprise de le revoir. Il est venu faire un petit bonjour, pour nous rassurer, puis on ne l'a plus jamais revu», a témoigné sa tante. «Il ne fréquentait pas la mosquée, il ne parlait pas de religion (...). C'est forcément en prison» qu'il a pu se radicaliser, a-t-elle assuré
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