• Turquie: deux ministres pro-kurdes dans le gouvernement intérimaire

    <article class="article-page" data-bo-nid="B8CD1689-3A49-43B8-A828-A009F3E31760" data-bo-type="article" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Article"><header>
    Turquie  
    <time datetime="15-08-29"> Publié le 29-08-2015 </time> <time datetime="15-08-29"> Modifié le 29-08-2015 à 05:04 lien </time>

    Turquie: deux ministres pro-kurdes

    dans le gouvernement intérimaire

    </header>
    media Le Premier ministre Ahmet Davutoglu, ici à Ankara, le 25 août 2015, a annoncé la compositiond e son nouveau gouvernement, qui comprend deux membres du HDP pro-kurde. REUTERS/Umit Bektas

    La Turquie a enfin un gouvernement, près de 3 mois après l’élection législative du 7 juin dernier qui avait débouché sur une chambre introuvable et l’impossibilité de former un gouvernement de coalition. Des élections ont donc été convoquées pour le 1er novembre prochain, et un gouvernement intérimaire a été mis en place. Deux originalités dans ce cabinet : un ministre portant le voile, et deux ministres issus du parti pro-kurde HDP.

    Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

    Le Premier ministre a beau s’en défendre, personne n’est dupe: c’est bien un nouveau gouvernement AKP que dirige Ahmet Davutoglu, ne fût-ce que pour seulement deux mois. Puisque 11 de ses ministres - et bien sûr vice-Premier ministres - restent en place, et que sur les 11 autres postes de ministres, seuls deux vont à l’opposition et un à un député nationaliste très proche du parti au pouvoir. Les autres revenant à des bureaucrates très proches de gouvernement.

    Contrairement aux deux autres formations parlementaires - la kémaliste CHP et l’ultranationaliste MHP - le parti HDP pro-kurde avait toujours annoncé sa volonté de participer à un tel gouvernement d’union nationale. Histoire de montrer sa loyauté envers les institutions du pays, qu’on l’accuse souvent de vouloir bafouer voire transgresser, mais aussi de s’inscrire dans le processus politique particulièrement délicat du moment, où les Kurdes risquent d’être marginalisés par la reprise des hostilités.

    En fait, les deux ministres issus du HDP ne sont pas Kurdes eux-mêmes, mais Alévis, ce qui minimise le risque de friction avec l’AKP au pouvoir. Une expérience inédite, donc, dans l’histoire de la Turquie, mais à la portée limitée, car les dés seront à nouveau jetés dans 2 mois à peine.

    → À (RE)LIRE Turquie: Erdogan reconduit Davutoglu au poste de Premier ministre 

     
    <article class="article-page" data-bo-nid="B8CD1689-3A49-43B8-A828-A009F3E31760" data-bo-type="article" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Article"></article>
    </article>

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :