• Une majorité de sondés désapprouvent l'éviction de Delphine Batho

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Une majorité de sondés désapprouvent l'éviction

    de Delphine Batho

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-05T06:56:18+02:00" itemprop="datePublished">05.07.2013 à 06h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-05T14:03:34+02:00" itemprop="dateModified">05.07.2013 à 14h03</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

    Une majorité de sondés (54 %) désapprouvent la décision du président de François Hollande d'évincer Delphine Batho du gouvernement, selon une enquête BVA pour i-Télé et Le Parisien diffusée vendredi 5 juillet. Sur les 977 personnes recrutés par téléphone et interrogés par Internet, 43 % soutiennent le chef de l'Etat et 3 % n'en disent rien.

    En détail, les sympathisants de gauche approuvent à une petite majorité (51 %, contre 47 %) le départ de l'ancienne ministre du développement durable. Le taux atteint 65 % (contre 32 %) chez les sympathisants du PS. Du côté des Verts, à l'inverse, la désapprobation s'élève à 74 % (contre 22 %).

    Les sympathisants de droite sont également contre à 61 % (contre 36 %), mais note BVA, cette attitude "est au moins autant liée à une opposition de principe aux décisions de François Hollande".

    Lire : "Delphine Batho met en cause les lobbies économiques"

    En revanche, 54 % des sondés (- 1 point par rapport à décembre dernier) estiment que "les écologistes peuvent très bien rester dans le gouvernement sans être d'accord sur tout". 45 % sont d'un avis contraire (+2 points) et 1 % (-1) ne se prononcent pas. Parmi les sympathisants de gauche, ils sont 71 % à se dire pour. Ce pourcentage grimpe à 76 % chez les sympathisants PS et à 82% chez ceux des Verts.

    S'agissant de l'influence des écologistes sur la politique menée par le gouvernement, 46 % des personnes interrogées la jugent "pas assez importante", 36 % "juste comme il faut, ni trop, ni pas assez importante", et 17 % "trop importante". 1 % ne se prononce pas.

    AYRAULT : "L'AUSTÉRITÉ, C'EST AUTRE CHOSE"

    Jean-Marc Ayrault, spécialement mis en cause par son ancienne ministre, s'est défendu de pratiquer l'austérité lors de la sixième édition du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS).

    "Ce que nous faisons, ce n'est pas de l'austérité, c'est le sérieux budgétaire. L'austérité, c'est autre chose. C'est la déconstruction d'un système social historique. Elle ne donne pas de marge de manœuvre pour relancer la croissance. L'objectif c'est faire repartir la croissance en France et en Europe".

    Pour M. Ayrault, il ne s'agit pas de "faire des économies pour faire des économies. Le but, c'est de se donner des marges de manœuvre nous-mêmes pour préparer l'avenir, pour investir", a-t-il ajouté. François Hollande, en visite en Tunisie, a préféré ne pas évoqué le "cas Batho".

    Lire Hollande à propos de Batho : "Je ne veux pas parler de ça ici"

    </article>

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :