• Une société de découpe de viande soupçonnée d?avoir vendu des steaks avariés

    Une société de découpe de viande soupçonnée d’avoir vendu des steaks avariés

    Créé le 01/03/2013 à 07h07 -- Mis à jour le 01/03/2013 à 07h58
    Découpe de carcasses de boeuf dans une usine de transformation de viande
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    Découpe de carcasses de boeuf dans une usine de transformation de viande Frank Perry AFP

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    ALIMENTATION - Elle aurait revendu de la viande avariée notamment à Flunch...

    En plein scandale de la viande de cheval, une nouvelle affaire alimentaire fait jour. La justice enquête en effet sur une affaire de tromperie sur la viande de boeuf après les révélations d'un cadre d'une société spécialisée dans la découpe de viande bovine et installée à Châteaubriant (Loire-Atlantique), révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France ce vendredi.

    «Depuis le 12 février, la société Castel Viandes, spécialisée dans la découpe de viande bovine (...) fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "tromperie sur la qualité et falsification de documents"», affirme le quotidien. «La justice soupçonne ce groupe familial, créé en 1963, de pratiques appelées "remballe" et d'avoir vendu de la viande avariée à des clients, notamment à des restaurants Flunch. Cette enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de Nantes», selon le quotidien.

    «J'avais ordonné à l'époque que cette viande soit détruite»

    «C'est un ancien cadre de chez Castel Viandes, licencié en 2008, qui est à l'origine de l'enquête. Directeur qualité de la société, il découvre le 1er décembre 2008 que, le samedi précédent, des employées ont été affectés à une opération de vente de steaks avariés», raconte le journal.

    «"J'avais ordonné à l'époque que cette viande soit détruite"», explique au quotidien Pierre H., l'ancien directeur qualité, «"Mais j'ai découvert que, dans mon dos, on avait tenté de la commercialiser"». «Quand Pierre H. tente de contester ces pratiques, il est licencié sur le champ», indique le journal.

    Une «dénonciation calomnieuse» selon la direction

    «"Pendant des années, j'ai eu peur des représailles, je n'ai pas osé porter plainte", explique l'ancien directeur qualité qui a finalement décidé de saisir les services vétérinaires nationaux fin 2012, ce qui a déclenché l'enquête.» «"C'est une dénonciation calomnieuse d'un employé licencié, rétorque Véronique Viol-Lévesques, directrice générale du groupe. Nous avons porté plainte contre lui. Tout est faux et nous sommes certains que la justice le reconnaîtra".»

    «Le 12 février une perquisition a eu lieu chez Castel Viandes: 67 gendarmes sont mobilisés, pilotés par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclasep) et la brigade nationale vétérinaire. Une quantité impressionnante de documents est saisi, qui doivent désormais être analysées», conclut Le Parisien/Aujourd'hui en France.

    E.O. avec AFP

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