• US OPEN : Simon, un coup de maître

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    Simon, un coup de maître 

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    <figure id="123456789">Gilles Simon n'avait jamais battu un Top 5 en Grand Chelem.<figcaption>Gilles Simon n'avait jamais battu un Top 5 en Grand Chelem. (Reuters)</figcaption>
    COMPTE-RENDU
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    Par Regis Aumont
    Publié le <time datetime="2014-08-31T19:58:00+02:00" pubdate="">31 août 2014 à 19h58</time>
    Mis à jour le <time datetime="2014-08-31T22:55:19+02:00">31 août 2014 à 22h55</time>
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    Gilles Simon a parfaitement bien manœuvré pour se défaire de sa bête noire, David Ferrer (6-3, 3-6, 6-1, 6-3), dimanche à New York. Une victoire de prestige face au 5e joueur mondial qui permet au Français d'égaler sa meilleure performance à l'US Open. 

    Le ciel est toujours aussi bleu sur New York. Pour combien de temps encore, difficile à prédire, mais force est de constater que les Français, à deux semaines de leur demi-finale de Coupe Davis, ne déçoivent pas dans la dernière levée du Grand Chelem de l’année. Après Jo-Wilfried Tsonga hier, c’est Gilles Simon qui, dimanche, a validé son billet pour la deuxième semaine de la quinzaine new-yorkaise. Et contrairement à son leader, «Gilou» devait lui réussir une perf pour se hisser en huitièmes de finale, ce qu’il a réussi avec brio face à David Ferrer, 5e joueur mondial et tête de série n°4 du tournoi.

    "Je n’étais pas très confiant à l’idée de le jouer, il m’avait détruit cinq fois sur six et ce fut toujours très difficile." L’Espagnol a beau être l’une des bêtes noires du Français, Simon a complètement maitrisé son sujet sur un court Louis-Armstrong baigné de soleil. Dans un duel entre deux joueurs difficiles à déborder et sans grand coup, le Tricolore s’est montré plus régulier, plus précis et même plus frais que l’habituel infatigable Ibère. Ferrer, dont le tour passé sans jouer quarante-huit heures plus tôt, a visiblement fait plus de mal que de bien, en attestent son manque de rythme évident et un déchet (50 fautes directes) qui n’est pas son apanage.  Simon, pour une fois en pleine possession de ses moyens, en a bien profité pour s’offrir sa plus belle victoire dans une levée du Grand Chelem, sa première contre un membre du Top 5.

    Un succès de prestige qui permet à Simon de rallier le quatrième tour de l’US Open pour la deuxième fois de sa carrière, trois ans après sa première incursion en deuxième semaine. Et dans une partie de tableau relativement ouverte, où Tomas Berdych fait désormais office de joueur le mieux classé, le Français peut espérer aller encore un peu plus loin. Surtout s’il est capable de rééditer contre Cilic au prochain tour - un joueur qu'il a battu quatre fois sur quatre -, sa performance du jour.   


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