• PSG, le carton jaune

    Par Nicolas Rouyer

    Publié le 20 janvier 2014 à 00h10 Mis à jour le 20 janvier 2014 à 00h41

     
     
    PSG, le carton jaune
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    Dimanche soir, Zlatan Ibrahimovic a fait mal aux Nantais. Et à un poteau de corner. © REUTERS

    EN UN CLIC - Le champion de France a atomisé Nantes, dimanche soir, au Parc des Princes (5-0).

    PSG, le carton jaune

    © REUTERS

    Le moment où tout a basculé : Une défense nantaise approximative, une envie parisienne manifeste. Dès la 10e minute de jeu et l'ouverture du score de Thiago Silva sur corner, les fondamentaux étaient présents : ce PSG-Nantes en clôture de la 21e journée de Ligue 1 allait être à sens unique. Un peu plus d'une heure et demie plus tard, le score de 5-0 était logique.

    Celui qui a bien mérité sa douche : Il la méritait tellement que son entraîneur, Laurent Blanc, l'a sorti à une demi-heure de la fin de la rencontre. Marco Verratti a livré une nouvelle partition de très haut niveau, dimanche, à peine entachée par un nouveau carton jaune sur l'une des quatre (!) fautes parisiennes durant la rencontre. L'international italien, aussi fou dans ses sorties de balle que fougueux dans son pressing, a notamment obtenu le penalty du 2-0 après une intervention malheureuse de Chaker Alhadhur.

    PSG, le carton jaune

    © REUTERS

    Le geste technique : On aurait pu évoquer la feinte de Verratti face à Verretout, le petit pont de Thiago Motta sur Deaux, le crochet derrière la jambe d'appui de Van der Wiel devant Djordjevic ou encore le tour de passe-passe d'"Ibra" face à Vizcarrondo. Mais, plus que ses gestes techniques de classe internationale, c'est la main-mise du PSG sur la rencontre qui a impressionné. Un nombre le résume : 905 passes, avec un taux de réussite de 92%. L'action du troisième but est symbolique. Sur un centre de Van der Wiel venu de la droite (pourtant un peu long), Blaise Matuidi a remis le cuir de la tête sur Thiago Motta qui, esseulé, a pu marquer dans le but vide. Les joueurs parisiens ont joué comme à l'entraînement, les Nantais étant aux abonnés absents.

    Thiago Motta inscrit le but du 3-0 :VIDEO

     

    Le caviar : Pour définir le quatrième but parisien, inscrit à la 58e, on aurait pu évoquer la boulette sauce tandoori de Papy Djilobodji. Le défenseur sénégalais s'est pris le pied dans le tapis aux abords de sa surface. L'inévitable Verratti a récupéré le cuir, et Zlatan Ibrahimovic a filé au but, se jouant de Rémy Riou. Alors qu'il aurait sans doute pu jouer la carte individuelle, le Suédois a remis au centre où Edinson Cavani, tout seul, a poussé le ballon au fond des filets. Déjà buteur sur penalty, "Ibra" venait de signer sa neuvième passe décisive de la saison, égalant le total du Monégasque James Rodriguez.

    Le boucher :Zlatan Ibrahimovic a rappelé qu'il maîtrisait l'art du high-kick. Cette fois, ce n'est pas un adversaire qui a pris, mais le poteau de corner. Après avoir inscrit le cinquième but du PSG - déjà son 17e personnel cette saison ! -, le géant suédois est en effet allé fracasser le drapeau d'un grand coup de pied du droit. La photo plus haut.

     

    Le people : Comme d'habitude, le "grand match" du dimanche soir avait attiré la grande foule au Parc des Princes. On On y a vu notamment l'humoriste Jean-Marie Bigard, l'ancien Président Nicolas Sarkozy, ou encore les deux candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), qui a trouvé le PSG "conquérant". Nous aussi.

    La pensée du jour : Ancien joueur du PSG aujourd'hui à Nantes, Fabrice Pancrate, 33 ans, a livré un constat sans détour de la performance de ses coéquipiers. "On n'a rien proposé, on a été attentistes, on a été spectateurs. Ce n'est pas Nantes qui a joué, mais ce sont les Canaris", a-t-il souri (jaune), sur Canal+. Mais l'attaquant du FCN, né à Paris, a apprécié l'ovation qui lui a été réservée par le public du Parc, sans doute un peu moqueur, mais peut-être aussi nostalgique d'un temps où les victoires n'étaient pas forcément écrites d'avance...

    * >> Voir la "bible" d'Europe1.fr en short


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  • Manif anti-IVG : « On souhaite que la France

    prenne exemple sur l'Espagne »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-01-19T18:26:26+01:00" itemprop="datePublished">19.01.2014 à 18h26</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-01-19T19:13:28+01:00" itemprop="dateModified">19.01.2014 à 19h13</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris dimanche pour dénoncer la "banalisation" de l'avortement. </figure>

    Et « viva España » ! Hissés sur le lion de Belfort de la place Denfert Rochereau, à Paris (14e arrondissement), dimanche 19 janvier, les manifestants de la « Marche pour la vie » opposés à l'avortement chantonnent à la gloire de Madrid en agitant les drapeaux rouge et or aux côtés d'emblèmes à fleurs de lys.

    Le collectif qui mène depuis neuf ans un combat contre l'IVG qualifiée tantôt d'« attentat à la dignité humaine » tantôt de « génocide médical » sent l'« espoir » venu de Madrid : le 20 décembre 2013, le chef du gouvernement espagnol, le conservateur Mariano Rajoy, a présenté en conseil des ministres une loi restreignant l'avortement aux seuls cas de viols et de mise en danger de physique ou psychique de la femme.

    « C'est formidable. C'est l'espérance pour nous », s'enflamme le père Argouarc'h, en tenue de messe, s'apprêtant à « dire le chapelet », en fin de cortège, avec le docteur Xavier Dor, féroce militant anti-IVG. Plus loin, des familles se pressent pour prendre le départ du cortège. Des jeunes en sweat shirts rouges imprimés « j'aime la vie », dansent sur l'air de « Vamos à la playa ». Deux garçons en caban bleu marine et raie sur le côté tiennent la main de leur mère.

     

    Certains sont venus de Reims, d'autres de Bretagne. Jean-Luc, lui, arrive de Gif-sur-Yvette avec femme et enfants. Tous avaient déjà fait le déplacement pour la Manif pour tous. Aujourd'hui, pour être à l'heure, « on a été à la messe sur la route, et on a pris des sandwiches », explique-t-il. Cheveux rares, sourire apaisé, il tient lui aussi fièrement le drapeau espagnol en mains. « On souhaite que la France prenne exemple sur l'Espagne, dit-il, il y a des choses absurdes. Ici des bébés animaux sont mieux traités que des bébés humains ! ».

    Lire le visuel interactif : En Europe, les femmes inégales face à l'avortement

    UNE DÉLÉGATION ESPAGNOLE DANS LES CORTÈGES

    Marc, un jeune homme à la voix douce n'a pas de drapeau mais un crucifix géant dans les mains. Il n'en est pas moins admiratif de Madrid. A coté de lui, deux petites femmes âgées opinent. « Il y a un film qui circule sur Youtube sur l'avortement. C'est ça qui a ému les Espagnols ! », prétend l'une. « On y voit des enfants dé-chi-que-tés, dit sa copine aux cheveux gris recouverts d'un béret rose angora. « Non, non , pas déchiquetés », corrige l'autre, évoquant tout de même des fœtus traités comme « des déchets ».

    Le collectif s'apprête à descendre jusqu'à la place Vauban. Tous enragent que le gouvernement soutienne l'amendement à la loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes visant à supprimer l'idée de la nécessaire « situation de détresse » de la femme pour avoir recours à l'IVG. De quoi, disent-ils « banaliser » le procédé quand l'Espagne prend un chemin inverse.

    Lire l'éditorial du Monde : Avortement : la régression espagnole

    Pour mobiliser les troupes, les organisateurs ont convié une délégation espagnole composée, entre autres, de Luis Péral, sénateur du parti populaire et secrétaire général de l'association Famille et dignité humaine. Le début d'une tournée européenne pour défendre la loi espagnole qui soulève le cœur des féministes et des sociaux démocrates à Bruxelles ? « Pas pour l'instant, mais il faut expliquer les choses », reconnaît M.Péral dans un français parfait.

    Promesse électorale de M.Rajoy, la loi anti-IVG est contestée au sein même du PP mais M.Péral en est sûr ; même s'il est amendé, le texte sera maintenu, voire « perfectionné ». « Le PP ne doit pas gouverner en suivant follement les enquêtes d'opinion », dit-il. « Cette loi est progressiste. Elle défend le droit à vivre. Le droit d'avorter, lui, n'existe pas ». A côté de lui, Cécile Edel, porte-parole de la Marche pour la vie et Jean-Marie le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, acquiescent sans réprimer un sourire.

    Lire le post de blog : Avortement : le parti socialiste espagnol attend le soutien de l’Europe

    Claire Gatinois


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  • Plusieurs milliers de militants anti-avortement

    ont défilé à Paris

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-01-19T11:14:13+01:00" itemprop="datePublished">19.01.2014 à 11h14</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-01-19T21:01:32+01:00" itemprop="dateModified">19.01.2014 à 21h01</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Des anti-avortement défilent à Paris dimanche 19 janvier. </figure>

    Séparés par quelques kilomètres, militants pro et anti-avortement ont manifesté à Paris dimanche 19 janvier, à la veille de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi pour l'égalité hommes-femmes, lequel contient un amendement visant à assouplir le recours aux interruptions volontaires de grossesse (IVG).

    La « Marche pour la vie » des opposants à l'avortement a réuni 16 000 personnes, selon la police. Ses organisateurs ont revendiqué 40 000 participants, un « record ». Partis de Denfert-Rochereau aux cris de « Oui à la vie » ou encore « Viva Espana », ces anti-avortement ont rejoint en fin de journée l'esplanade des Invalides.

    Le pape François a apporté samedi son soutien à cette marche, à laquelle quatre évêques français devaient participer, selon La Croix.

    « LIBRE D'ÊTRE CONTRE L'IVG »

    Rassemblés par une quinzaine d'associations, ces manifestants souvent venus en famille ont salué l'initiative espagnole visant quasiment à supprimer le droit à l'avortement. Ils dénonçaient au contraire une tentative de « banaliser totalement » l'interruption volontaire de grossesse en France. Dans leur ligne de mire, une disposition du projet de loi sur l'égalité entre hommes et femmes relative au droit à l'information en matière d'IVG et un amendement socialiste, passé en commission, supprimant l'idée de la nécessaire « situation de détresse » de la femme pour pouvoir recourir à l'IVG.

     
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    En tête du cortège, une grande banderole revendiquait en rouge et or – les couleurs du drapeau de l'Espagne – affichait le slogan « Libre d'être contre l'IVG ». Une autre appelait à un « statut de l'embryon ».

    A l'exception de 2013, où La Marche pour la vie s'était ralliée à la Manif pour tous du 13 janvier, cette marche a lieu chaque année depuis 2005. Elle est organisée par un collectif d'une dizaine d'associations françaises d'aide aux mères en détresse et de défense de la vie de la conception à la mort naturelle. Elle avait réuni en 2012 près de 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.

    « AVORTER C'EST MON DROIT, INTÉGRISTES HORS LA LOI »

    Un peu plus loin, entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées dans l'après-midi place d'Italie pour défendre le droit à l'avortement, en solidarité avec les femmes espagnoles et en réaction à la manifestation anti-IVG.

    <figure class="illustration_haut"> Des manifestantes défendant le droit à l'avortement à Paris, dimanche 19 janvier. </figure>

    « Avorter c'est mon droit, intégristes hors la loi », « mon corps, mon choix, à bas le patriarcat » ou « avortement, t'es pas d'ac ? Dégage, réac ! » criaient les manifestants, en majorité des femmes, venues à l'invitation du Syndicat du travail sexuel (Strass) et de groupes féministes.

    « Nous ne voulons pas que la France devienne comme l'Espagne », où le droit à l'avortement vient d'être restreint, « ou comme la Suisse », qui doit bientôt débattre du remboursement de l'IVG par l'assurance-maladie, a déclaré à l'AFP Valerie Rey, une des organisatrices du rassemblement.

    Les députés doivent se prononcer sur la suppression d'une notion peu connue, inscrite dans la loi de 1975 légalisant l'interruption volontaire de grossesse. Celle-ci prévoit que seule « la situation de détresse » justifie un tel recours. Un amendement socialiste, dans le cadre du projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes, veut le remplacer par un énoncé bien différent : « La femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse » peut demander à un médecin son interruption, dit le texte remanié.

    Lire : La suppression du droit à l’avortement se heurte à des résistances en Espagne

    Voir notre carte interactive : En Europe, les femmes inégales face à l'avortement


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  • Actualité > TopNews > Inondations dans le Var: plusieurs communes inondées, deux morts, un disparu

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    Inondations dans le Var: plusieurs communes inondées, deux morts, un disparu

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    <time datetime="2014-01-19T19:55:07" itemprop="datePublished">Publié le 19-01-2014 à 19h55</time> - <time datetime="2014-01-19T23:55:25" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h55   lien </time>

    Un homme est mort et une personne était portée disparue dimanche à La Londe-les-Maures, dans le Var où tout un secteur était sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile.
(c) Afp

    Un homme est mort et une personne était portée disparue dimanche à La Londe-les-Maures, dans le Var où tout un secteur était sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile. (c) Afp

    Hyères (AFP) - Deux hommes sont morts et une personne était portée disparue dimanche dans le Var où plusieurs communes étaient sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls étaient attendus sur place lundi matin. Jean-Marc Ayrault promet que l'arrêté de catastrophe naturelle sera "pris dans les plus brefs délais", dans une interview à Var Matin.

    Tout un secteur, du côté de Hyères, La Londe-Les-Maures, Le Lavandou, était durement touché, leur sol gorgé d'eau alors que les pluies se cumulent depuis vendredi et pourraient se poursuivre jusqu'à lundi 06h.

    Un homme de 73 ans est décédé dans sa cave à La Londe, un homme a été emporté dans sa voiture à Pierrefeu, et une autre personne a disparu sur son bateau à La Londe, a annoncé la préfecture.

    "Je recommande la plus grande vigilance" pour cette nuit, a dit le préfet Laurent Cayrel à l'AFP, alors que les pouvoirs publics s'inquiètent aussi de l'évolution de l'Argens, dans l'est du département, où des évacuations préventives étaient en cours.

    Pour la nuit, le dispositif "reste le même" qu'en journée, a indiqué le préfet, avec quelque 500 pompiers, 200 gendarmes, 75 militaires. Sur les dix hélicoptères mobilisés en journée, huit, capables d'intervenir la nuit, resteront activés.

    Dimanche 155 personnes avaient été hélitreuillées sur le secteur de La Londe, Bormes-les-Mimosas et Le Lavandou.

    Le porte-à-porte des policiers, gendarmes et pompiers devait continuer cette nuit. Le nombre total d'évacués était difficile à évaluer dimanche soir, a ajouté le préfet, évoquant une soixantaine de personne sur La Londe et une soixantaine sur le quartier de l'Oratoire à Hyères. Au moins six centres d'hébergement ont été ouverts dans différentes communes.

    La Londe a été particulièrement touchée car la commune est située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux, a expliqué M. Cayrel. Les quartiers situés dans l'estuaire sont ainsi très affectés, mais dimanche soir le cours du Gapeau paraissait en décrue, a ajouté le représentant de l'Etat, et "peu à peu ces quartiers reviennent à la normale".

    En revanche, les pouvoirs publics se préoccupent de l'évolution du cours de l'Argens. Certains quartiers ont ainsi été évacués préventivement, aux Arcs, à Fréjus, Roquebrune, Puget-sur-Argens, "pour autant que les gens l'aient bien voulu", selon le préfet.

    Alors qu'une accalmie avait permis une légère décrue des cours d'eau dans la nuit de samedi à dimanche, un nouvel épisode orageux, localisé mais violent, s'est produit dimanche matin, affectant aussi Pierrefeu, Le Luc et Flassans. Dimanche soir, quelque 500 foyers restaient privés de courant, selon ERDF.

    Dès la mi-journée, les pensionnaires de maisons de retraite du Lavandou et de Bormes avaient été mis en sécurité dans les étages. A Hyères, touché par un "record historique de précipitations" selon le préfet, le maire avait mis en place samedi soir préventivement un centre d'hébergement au Forum du casino, dans ce département encore meurtri par les inondations de juin 2010 (23 morts, deux disparus).

    Au moins six centres d'hébergement ont été ouverts dans les communes sinistrées, dans un gymnase au Luc ou dans un hôtel à Pierrefeu.

    "Tout d'un coup on a vu arriver une vague"

    Georges Loubat se promenait à Hyères, sur la route de La Londe, quand soudain "l'eau s'est déversée sur la route", a-t-il raconté à l'AFP, expliquant en avoir soudain eu jusqu'aux genoux, et avoir été ramené au sec par des pompiers passant par là.

    "Tout d'un coup on a vu une vague arriver du lac de la colline sainte Eulalie", a expliqué Kevin Van der Steen, 20 ans, dont la famille construit des serres à Hyères, et dont l'exploitation a été inondée. "Tous nos véhicules, tracteurs et machines agricoles sont sous les eaux", dit-il.

    Une vingtaine de routes départementales sont coupées et le trafic SNCF a repris au ralenti.

    Sur le Var, les cumuls de pluies mesurés depuis le début de cet épisode pluvieux vendredi sont généralement de 70 à 110 mm, atteignant localement 120 à 160 mm. Les cumuls prévus pour l'ensemble de l'épisode devraient ainsi atteindre souvent 80 à 120 mm, jusque localement 150 à 200 mm, prévoit Météo-France.

    Une nouvelle alerte orange aux inondations a par ailleurs été émise dimanche soir, concernant uniquement le fleuve Rhône, d'Avignon jusqu'au delta.


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    Var : la petite de commune de La Londe-Les Maures

    frappée par inondations

    Un septuagénaire est mort dans sa cave dans la commune de 10 000 habitants, située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux. 

    </hgroup> </header> <figure> <figcaption>(BERNARD LEBRUN, OLIVIER THERON et RAYMOND CHAPELARD - FRANCE 2)</figcaption> </figure> <section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2014-01-19T20:58:14+01:00" itemprop="dateModified">19/01/2014 | 20:58</time> , publié le <time datetime="2014-01-19T20:58:10+01:00" itemprop="datePublished">19/01/2014 | 20:58</time>

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    "La plus grande vigilance" est recommandée, dimanche 19 janvier, aux habitants du département du Var par les autorités préfectorales après les inondations provoquées par des pluies intenses. Le département est placé en vigilance orange jusqu'à lundi matin.

    Un septuagénaire est mort dans sa cave dans la petite de commune de La Londe-Les Maures, 10 000 habitants, située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux. Les quartiers situés dans l'estuaire, dans la zone basse, sont spécialement touchés, même si le cours du Gapeau paraissait en décrue dimanche. Les fortes précipitations ont redoublé d'intensité dans la journée de dimanche. France 2 fait le point sur des images spectaculaires filmées par els pompiers sur le terrain.

    500 pompiers, 200 gendarmes, 75 militaires travaillent à secourir la population dans le Var. Dix hélicoptères sont mobilisés en journée, huit, seront disponibles pour intervenir la nuit. Jean-Marc Ayrault se rendra lundi matin, avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, dans le département.

     

     

     

     

     

     

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