• Comprendre la situation à Fukushima en deux minutes

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-07T13:48:00+02:00" itemprop="datePublished">07.09.2013 à 13h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-08T11:30:04+02:00" itemprop="dateModified">08.09.2013 à 11h30</time> | Par

    Durée : 02:14  |  Images : Donald Walther / LeMonde.fr      lien 

    Eclairage

    Depuis quelques mois, l'opérateur Tepco multiplie les annonces inquiétantes au sujet de fuites à la centrale de Fukushima Daiichi. Les enceintes de confinement des réacteurs et plusieurs réservoirs laissent échapper plusieurs tonnes d'eau contaminée chaque jour. Mais que deviennent ces rejets radioactifs ?

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Une vanne de sécurité montée à l'envers

    à l'EPR de Flamanville

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-05T18:50:16+02:00" itemprop="datePublished">05.09.2013 à 18h50</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-05T18:54:53+02:00" itemprop="dateModified">05.09.2013 à 18h54</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    L'absence "d'une personne compétente en tuyauterie" au moment du montage de la vanne serait en cause, selon l'Autorité de sûreté nucléaire.

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    Le chantier de l'EPR de Flamanville, dans la Manche, vient à nouveau de subir un contre-temps, à cause d'une pièce montée à l'envers. Il s'agit d'une vanne de sécurité du réacteur en construction, mal assemblée par Areva.

    Le 2 juillet dernier, Areva a déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qu'une vanne avait été montée à l'envers. "Ce qui devait être à gauche était à droite, ce qui devait être à droite était à gauche", a dit le directeur de la division de l'ASN de Caen, Simon Huffeteau, confirmant ainsi les informations du Canard enchaîné du 4 septembre. La position du moteur de la vanne était également erronée, selon M. Huffeteau.

    Lire : "EPR de Flamanville : une décennie de péripéties politico-industrielles"

    UNE PIÈCE UTILISÉE EN CAS D'ACCIDENT

    Cette pièce, "un équipement qui fait environ deux mètres de long sur un petit mètre de large en terme d'encombrement général", se trouve sur un circuit "de sauvegarde, qui est utilisé en situation accidentelle par exemple", a précisé M. Huffeteau. L'absence "d'une personne compétente en tuyauterie" au moment du montage de la vanne serait en cause, selon le gendarme nucléaire.

    Lire : "Le coût de l'EPR de Flamanville encore revu à la hausse"

    L'erreur a entraîné la suspension d'une petite partie des activités sur le chantier, ont annoncé jeudi l'ASN et EDF, maître d'œuvre du chantier.

    Une irrégularité qui n'aura pas d'incidence sur le calendrier, assure un porte-parole d'EDF : "Les travaux sur une seule vanne sont suspendus, mais les autres sont déjà achevés. La suspension concerne cinq ou six personnes, et n'a aucun impact sur le reste du chantier."

    </article>

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  • Japon

    Fukushima. Radioactivité très élevée

    près de 4 réservoirs d’eau

    Nucléaire samedi 31 août 2013
     

    Des niveaux de radioactivité extrêmement hauts ont été mesurés samedi à la centrale de Fukushima près de réservoirs d’eau radioactive, mais aucun nouvel écoulement n’a pour le moment été constaté

    « Les patrouilles de contrôle ont relevé en quatre endroits une radioactivité très élevée », a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un e-mail près de 4 réservoirs d’eau contaminée du même type que celui qui a récemment fui.

    Les niveaux mesurés vont de 70 millisieverts/heure (plus que la limite annuelle admise de 50 mSV) à 1 800 millisieverts/heure.

    « Nous ne voyons pas de diminution du niveau d’eau dans aucun des réservoirs et les vannes sont bien fermées », a assuré Tepco qui dit être en train de chercher à expliquer ces niveaux inédits jusqu’à présent.


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  • Philippe Martin affirme que Fessenheim

    sera fermée fin 2016

    Créé le 20/07/2013 à 23h26 -- Mis à jour le 20/07/2013 à 23h29
    <aside>Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, le 18 juillet 2013 à Paris

    Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, le 18 juillet 2013 à Paris Lionel Bonaventure AFP

    </aside>

    Paris - Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin affirme qu'il fermera la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin «d'ici au 31 décembre 2016» dans une interview au Journal du Dimanche à paraître dimanche.

    «Les engagements pris par François Hollande sur le nucléaire seront tenus dans le quinquennat. J’ai un mandat : je fermerai Fessenheim d’ici au 31 décembre 2016», déclare le successeur de Delphine Batho qui a dû quitter le gouvernement le 2 juillet pour avoir critiqué le budget de son ministère.

    Le site de Fessenheim (2 réacteurs de 900 MW) est le seul des 19 centrales françaises (et 58 réacteurs) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande qui s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% de la production électrique d'ici 2025.

    «La loi sur la transition énergétique prendra les dispositions pour que cette fermeture soit effective. Il est temps que les responsables politiques reprennent la main sur les décisions énergétiques de la France», poursuit le ministre qui affirme plus loin n'avoir «rien contre» le patron d'EDF Henri Proglio après avoir précisé que «ce n'est pas à un homme seul d'incarner la politique qui doit être menée. EDF doit nous aider à réaliser nos décisions et ne pas s’en affranchir».

    A propos des gaz de schiste, Philippe Martin déclare que «faire miroiter l’éventualité qu’on puisse trouver une technique sans impact sur l’environnement (contrairement à la fracturation hydraulique NDLR) est une lubie» et oppose aux enjeux économiques, mis en avant par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg pour justifier l'exploitation immédiate de ces gaz, le «grand projet que sont les énergies renouvelables».

    Au sujet du diesel, le ministre énonce qu'il «faudra décider du rythme de la convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence, et des mesures de compensation pour les plus modestes. En matière d’écologie, il faut avoir le courage de prendre des décisions structurellement impopulaires et qui donneront des effets pour les générations futures.»

    Interrogé sur la façon dont il entend exercer son mandat, Philippe Martin affirme: «Il n’y aura pas de souplesse de ma part concernant l’écologie».

     

    © 2013 AFP

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  • Energie & Environnement

    EPR Flamanville : le chantier progresse

    et les ennuis commencent pour Bouygues

    Copyright Reuters

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    latribune.fr | 16/07/2013, 17:17 -

    Le chantier de l'EPR de Flamanville a franchi une étape clé mardi avec la pose du dôme sur le réacteur.
    Une performance qui ne suffira pas à faire oublier les nombreux problèmes rencontrés par EDF et Bouygues.
    Retard, explosion des coûts, mise en cause des conditions de sécurité, et soupçons de travail illégal... revue
    des déboires rencontrés par l'électricien et le géant du BTP.
    • La fin approche pour le chantier de l'EPR de Flamanville. Entamé fin 2007, il a achevé sa
    • dernière phase critique pour la partie BTP mardi avec la pose du dôme surplombant le réacteur...
    • avec quatre ans de retard. Ce dôme en acier de 260 tonnes (le poids d'un Airbus A380 à vide) dont l'installation a nécessité l'utilisation de "Big Benny", la plus grande grue du monde, doit encore être recouvert de béton. Toutefois, le réacteur ne sera pas mis en route avant fin 2016.
    • Le coût du chantier bien plus élevé que prévu

    Son image à l'international n'en reste pas moins ternie par divers couacs portant notamment sur des

    malfaçons supposées et sur un coût qui s'est finalement envolé, passant d'un budget initial de

    3,3 milliards d'euros à 8,5 milliards d'euros. Le retard, à lui seul, causerait à lui seul un surcoût

    de 500 millions d'euros du fait de l'inflation, selon EDF.

    Selon Greenpeace, ce surcoût dans la fabrication de l'EPR remet en cause sa compétitivité.

    Selon l'ONG, le coût de l'électricité issue de l'EPR reviendrait à 100 euros le mégawattheure

    (MWh), contre 82 euros le MWh pour l'éolien terrestre.

    • Bouygues mis en cause pour sa gestion de la sécurité

    L'énorme retard sur la partie BTP du chantier et les coûts supplémentaires ne sont par ailleurs

    pas les seuls problèmes rencontrés par les quelque 150 entreprises et 3.400 personnes qui y

    ont oeuvré. Parallèlement à la pose du dôme, le parquet de Cherbourg a annoncé des

    poursuites pour "homicide involontaire" contre Bouygues, à la tête du pôle BTP du chantier,

    et ses sous-traitants Normetal et Tissot. Le procès en correctionnelle doit avoir lieu le

    12 novembre prochain à Cherbourg.

    L'histoire remonte au 24 janvier dernier, lorsqu'un soudeur de 37 ans, a fait une chute mortelle

    de 18 mètres. Cette même année, le chantier avait été la scène de trois accidents mortels. EDF,

    le maître d'oeuvre, n'est pour sa part pas mise en cause. Seule la chute du soudeur de 37 ans fait

    l'objet de poursuites, mais des questions sur la sécurité sur le chantier ont commencé à se poser de

    manière pressante lorsque le responsable de la sécurité de Bouygues a été licencié en 2010 après

    avoir exercé son droit de retrait. Les Prud'hommes ont jugé en février ce licenciement "sans cause

    réelle ni sérieuse". Bouygues a fait appel. Interrogé par l'AFP, l'ex-chef de sécurité parle d'un "état

    sécuritaire du chantier où la notion de danger grave et imminent (était) permanente" et donne de

    nombreux exemples.

    • Bouygues soupçonné d'avoir employé des travailleurs illégaux

    Par ailleurs, selon une source judiciaire, il y a de "fortes" probabilités que Bouygues et deux sous-traitants,

    soient renvoyés en correctionnelle, vraisemblablement début 2014, pour "travail illégal" sur le chantier. 

    Dans cette affaire, où l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait établi qu'en 2010, un accident du travail

    sur quatre n'avait pas été déclaré, EDF n'est pas non plus inquiété.

    Deux sous-traitants de Bouygues sont accusés de ne pas avoir payé leurs cotisations sociales: le roumain

    Elco et le chypriote Atlanco, avec qui Bouygues avait rompu son contrat en 2011. Environ 700 salariés, essentiellement Roumains et Polonais sont concernés. Leur dette à l'égard de l'Urssaf s'élèverait au moins

    à 10 millions d'euros de cotisation, en grande partie liée à l'EPR, selon le parquet de Cherbourg.

    En outre, les prud'hommes de Cherbourg doivent rendre le 4 décembre une décision concernant la plainte

    de 62 salariés polonais de l'EPR, pour des problèmes similaires, dont 16 contre Bouygues, selon leur conseil.

    ______

    >>> VIDEO Pose du dôme de l'EPR de Flamanville sur le bâtiment réacteur (BFM TV)

     


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