• Tricastin : les 29 militants de Greenpeace arrêtés, Hollande défend le nucléaire

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-15T07:23:56+02:00" itemprop="datePublished">15.07.2013 à 07h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-15T17:13:27+02:00" itemprop="dateModified">15.07.2013 à 17h13</time>

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    Greenpeace diffuse des images filmées dans la... par lemondefr
     

    Les 29 militants de Greenpeace qui ont pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, lundi 15 juillet, pour demander sa fermeture ont été interpellés, et risquent des "sanctions pénales plus lourdes", selon le ministère de l'intérieur, qui affirme que les "zones sensibles" de la centrale, "notamment les salles de commande", n'ont pas été visitées par les militants. Une information confirmée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    "C'est une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations", a insisté le porte-parole du ministère de l'intérieur, Pierre-Henry Brandet, ajoutant que les militants, "répartis en trois groupes", "ont été immédiatement détectés". 

    Très tôt lundi, montant sur les infrastructures entourant les réacteurs, les militants y avaient déployé deux banderoles et avaient également projeté sur la structure de la centrale des messages tels que "Tricastin accident nucléaire", "Hollande, président de la catastrophe ?" ou "Prêt à payer le prix ?".

    "HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA CATASTROPHE ?"

    Sur son site, Greenpeace explique que cette action vise à demander à M. Hollande d'"annoncer la fermeture de la centrale du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France". "Greenpeace veut pointer du doigt toutes les failles de sécurité dans la production d'énergie nucléaire", a expliqué Isabelle Philippe, la chargée de communciation de l'ONG, rappelant que, selon le classement de l'organisation écologiste, "Tricastin est une des centrales les plus dangereuses, une des cinq à fermer en priorité, notamment du fait des fissures du réacteur 1".

    Lire : "Pour Greenpeace, cinq centrales nucléaires sont à 'fermer en priorité'"

    La centrale du Tricastin, mise en service en 1980, a produit 24 milliards de kilowattheures en 2012, ce qui équivaut à la consommation d'environ 3,5 millions d'habitants et répond aux besoins énergétiques de 45 % de la région Rhône-Alpes, selon EDF. Elle emploie 1 373 salariés du groupe d'électricité et 500 sous-traitants permanents.

    JEAN-VINCENT PLACÉ : "ACTION CITOYENNE"

    En guise de réponse, François Hollande a affirmé sa confiance dans le niveau de sécurité du nucléaire en France, rappelant que "l'Autorité de sûreté nucléaire veilleassurer cette sécurité], c'est sa mission".

    Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes, a salué "l'action citoyenne" des militants de Greenpeace. "Je pense que c'est extrêmement important d'alerter les Françaises et les Français", a-t-il déclaré sur Europe 1. On rentre quelque part dans ces centrales extrêmement dangereuses un peu comme dans une passoire", alors que les autorités assurent que ces installations sont "extrêmement sûres" et qu'il n'y a "pas de problème".

    "On n'a jamais testé le risque terroriste", a-t-il souligné, jugeant qu'"il y a un risque de ce type-là", a fortiori dans "une des plus vieilles centrales de France [...] qu'il faut à terme fermer".

    Pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste et président des sénateurs PCF : "C'est un non-événement, ils l'ont déjà fait plusieurs fois. Les militants de Greenpeace sont opposés au nucléaire, on le sait. Mais ce qui serait intéressant, c'est qu'on déploie, en y invitant tous les citoyens [...], un grand débat sur l'avenir de l'énergie en France."

    Enfin, le député UMP Jérôme Chartier a estimé sur RMC que cette intrusion pouvait "servir à quelque chose", en mettant le doigt sur "des situations d'insécurité", tout en condamnant la méthode excessive et la "provocation" des militants de Greenpeace.

    Consulter l'infographie : "Les centrales nucléaires en France"

       


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  • Greenpeace diffuse des images filmées

    dans la centrale de Tricastin

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-15T11:28:34+02:00" itemprop="datePublished">15.07.2013 à 11h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-15T11:40:36+02:00" itemprop="dateModified">15.07.2013 à 11h40</time>

     

    Une trentaine de militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) aux aurores lundi 15 juillet pour demander sa fermeture.

    Les militants ont affiché un message demandant la fermeture de l'usine sur les bâtiments à l'aide d'un vidéoprojecteur et filmé cette séquence vidéo.


    Le ministère de l'intérieur a assuré qu'aucun des militants n'avait accédé aux "zones sensibles" de la centrale, "notamment les salles de commande", une information confirmée par l'Autorité de sûreté nucléaire.

    Le Monde.fr


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