• Dernière modification : 29/04/2012 

    Le Leinster élimine Clermont et se qualifie

    pour la finale

    Le Leinster élimine Clermont et se qualifie pour la finale

    Après un essai refusé par l'arbitre à la dernière minute, Clermont-Ferrand a échoué dans sa quête du titre de la Coupe d'Europe de rugby, face aux tenants du titre irlandais du Leinster (19-15), ce dimanche à Bordeaux.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Les champions en titre du Leinster se sont qualifiés pour la finale de la Coupe d'Europe de rugby, en éliminant en demi-finale les Français de Clermont (19-15) dimanche à Bordeaux.
                 
    Les Irlandais défendront leur titre face aux Nord-Irlandais de l'Ulster le 19 mai à Twickenham (17H00 locale, 18H00 française).
                 
    Les champions en titre, qui jouaient leur quatrième demi-finale d'affilée, ont fait basculer la rencontre sur un essai au retour des vestiaires de l'arrière Cian Healy (42), transformé par Sexton, alors qu'ils étaient menés 12 à 6.
                 
    Pour leur première demi-finale de Coupe d'Europe devant 20.000 de leurs supporters venus à Bordeaux, les Clermontois ont, eux, joué de malchance avec les sorties précoces sur blessure de Julien Malzieu (13) et Lee Byrne (20) qui ont entraîné une recomposition de la ligne de trois-quarts avec les entrées de Jean-Marcellin Buttin et Regan King.
                 
    Ils ont également vu un essai refusé à Wesley Fofana à la 79e minute qui n'a pas réussi à aplatir dans l'en-but, avant d'échouer à franchir la ligne dans une ultime séquence de +pick and go+ dans les arrêts de jeu.
                 
    Malgré la domination des Irlandais qui ont exercé une pression constante dans le jeu au sol, ils avaient pourtant réussi à capitaliser en première période par la botte de Brock James pour virer en tête à la mi-temps (12-6). L'ouvreur australien a inscrit les 15 points de son équipe (5 sur 6).
                 
    Mais l'expérience des champions et la solidité de leur banc ont finalement eu raison de la détermination des Français, trop souvent sanctionnés par l'arbitre Wayne Barnes.
                 
    Les Clermontois, déjà éliminés par ces mêmes Irlandais en quart de l'édition 2010, tenteront désormais de conquérir un nouveau titre de champion de France. Ils sont déjà qualifiés pour les demi-finales du Top 14.
                 
    Les joueurs de la province de Dublin disputeront, eux, leur troisième finale européenne en quatre ans. Ils ont été sacrés deux fois en 2009 et 2011. Ils ont dominé deux fois l'Ulster cette saison en Ligue celtique: 42-13 à Dublin le 26 décembre et 16-8 à Belfast le 20 avril.

     


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  • Dernière modification : 29/04/2012 

    L'armée au pouvoir promet un remaniement du gouvernement

    L'armée au pouvoir promet un remaniement du gouvernement

    Le chef d'État égyptien a indiqué qu'il allait remanier le gouvernement dans les 48 heures, une annonce qui intervient au terme d'un bras de fer entre les généraux au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak et les Frères musulmans.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le maréchal Hussein Tantaoui, le chef d'Etat de fait de l'Egypte, a indiqué au président du Parlement Saad el-Katatni qu'il allait remanier le gouvernement, ont annoncé les Frères musulmans sur leur site internet.
                  
    Cette annonce intervient au terme d'un bras de fer entre les généraux au pouvoir et les Frères musulmans, qui réclament depuis plusieurs semaines le limogeage du gouvernement mais se heurtent au refus des militaires.
                  
    L'Assemblée du peuple égyptienne, présidée par M. Katatni, avait un peu plus tôt dimanche décidé de suspendre ses séances pendant une semaine, jusqu'au 6 mai, pour protester contre la position du pouvoir militaire.
                  
    "Le maréchal Tantaoui informe Katatni qu'il va remanier le gouvernement d'ici quelques heures", affirme le site internet de la confrérie islamiste, sans plus de précisions.
                  
    Cité par l'agence officielle égyptienne Mena, M. Katatni a affirmé que le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la démission de Hosni Moubarak le 11 février 2011, allait "annoncer ce remaniement d'ici 48 heures".
                  
    "Saad el-Katatni a indiqué que le Conseil militaire se dirigeait vers un remaniement ministériel au sein du gouvernement de Kamal Ganzouri", a ajouté la Mena. M. Ganzouri, un septuagénaire nommé Premier ministre fin novembre, a été chef de gouvernement sous Hosni Moubarak entre 1996 et 1999.
                  
    Le président du Parlement a reçu un appel du CSFA dans lequel ce dernier souligne "son respect pour l'Assemblée du peuple et ses députés", selon l'agence, qui précise que M. Katatni a jugé la communication "satisfaisante et rendant sa dignité à l'Assemblée".
                  
    Depuis son entrée en force au Parlement, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu des Frères musulmans, met la pression sur le pouvoir militaire, à la tête de l'Etat depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011, pour qu'il limoge le gouvernement et nomme le PLJ à la tête d'un nouveau cabinet.
                  
    Mais le Conseil suprême des forces armées a jusqu'ici continué à soutenir le gouvernement de Kamal Ganzouri.
                  
    Les Frères musulmans, qui ont remporté les dernières législatives, avaient accusé le gouvernement le mois dernier d'avoir échoué dans sa mission, évoquant pêle-mêle les violences, les ingérences dans les affaires judiciaires, la lenteur des réformes, la pénurie de carburant et la baisse des réserves de change.
                  
    "Si quelqu'un a l'intention de recréer l'ancien régime corrompu avec de nouveaux visages, le peuple est prêt à agir afin de raviver sa révolution et d'empêcher le navire de couler aux mains de gens sans aucun sens des responsabilités", avaient-ils prévenu dans un communiqué au ton inhabituellement dur.
                  
    La confrérie s'était d'abord engagée à travailler pendant une période transitoire avec le gouvernement en place, nommé par l'armée. Mais dès février, elle avait dit souhaiter voir le gouvernement d'intérim limogé et remplacé par un cabinet formé par les Frères musulmans.
                  
    Les Frères musulmans ont parfois coopéré avec les généraux au pouvoir et parfois lutté contre eux, notamment au sujet de la place accordée à l'armée dans la rédaction de la nouvelle Constitution.
                  

     


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  • Dernière modification : 29/04/2012 

    Khartoum déclare l'état d'urgence dans les états frontaliers du Soudan du Sud

    Khartoum déclare l'état d'urgence dans les états frontaliers du Soudan du Sud

    Le président soudanais Omar el-Béchir a déclaré l'état d'urgence dans trois États frontaliers du Soudan du Sud: le Kordofan-Sud, le Sennar et le Nil Blanc où le gouverneur a donné un délai d'une semaine à 12.000 Sud-Soudanais pour quitter le pays.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Soudan a déclaré l'état d'urgence dans trois Etats frontaliers du Soudan du Sud dont celui du Nil Blanc où le gouverneur a ordonné l'expulsion de 12.000 Sud-Soudanais, témoignant de tensions croissantes entre les deux Etats voisins.
                  
    Le président Omar el-Béchir a déclaré l'état d'urgence dans les Etats du Kordofan-Sud, du Nil Blanc et de Sennar, à la frontière avec le Soudan du Sud, a indiqué l'agence officielle Suna, précisant que cette mesure entraîne un embargo commercial à l'encontre de Juba et la suspension de la Constitution dans les régions frontalières.

     

    Elle survient à la suite d'un mois de combats à la frontière qui font craindre un nouveau conflit ouvert après les décennies de guerre civile (1983-2005) entre Nord et Sud.
                  
    Les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur les questions restées en suspens depuis la partition en juillet 2011, en particulier le tracé de la frontière et le partage des revenus pétroliers.
                  
    L'état d'urgence est en vigueur depuis près de 10 ans dans la région du Darfour, le long de la frontière occidentale avec le Soudan du Sud, et dans l'Etat du Nil Bleu depuis septembre à la suite d'une insurrection ethnique.
                  
    Le commerce transfrontalier est interdit depuis l'indépendence en juillet du Soudan du Sud, mais cette interdiction est désormais officialisée.
                  
    Après l'annonce de cette décision, le gouverneur du Nil Blanc a ordonné le départ de 12.000 Sud-Soudanais, selon l'agence Suna.
                  
    "Le gouverneur de l'Etat du Nil Blanc, Youssef al-Chambali, a confirmé avoir fixé au 5 mai le délai pour le départ des Sudistes qui attendent à Kosti" dans l'Etat du Nil Blanc, sur une aire de repos, selon Suna. "La présence de Sudistes à Kosti menace la sécurité et le climat pour les habitants de Kosti", a-t-il dit, selon l'agence.
                  
    Samedi, Khartoum a annoncé l'arrestation de quatre étrangers dans la zone disputée de Heglig suscitant une polémique dimanche, plusieurs organisations affirmant que les quatre hommes se trouvaient en territoire sud-soudanais où ils étaient en mission pour l'ONU.
                  
    Il s'agit d'un Britannique, un Norvégien, un Sud-Africain et un Sud-Soudanais qui selon Khartoum sont des "experts étrangers" venus soutenir Juba dans son "agression" contre son voisin du nord.
                  
    Mais Ashley Williams, le PDG de Mechem, une compagnie publique sud-africaine spécialisée dans le déminage, a annoncé dimanche que deux de ses employés, qui travaillaient pour un projet de l'ONU au Soudan du Sud, figuraient parmi les quatre personnes enlevées.
                  
    "Nous faisons du déminage humanitaire avec un contrat de l'ONU et nos personnels bénéficient d'une immunité onusienne complète", a déclaré M. Williams à l'AFP, assurant que ses employés, un Sud-Africain et un Sud-Soudanais, avaient été enlevés "bien à l'intérieur du territoire du Soudan du Sud".
                  
    Le directeur régional de l'organisation norvégienne Norwegian People's Aid (NAID), Jan Ledang, qui travaillait avec l'un des quatre hommes arrêtés, a également démenti la version de Khartoum.
                  
    "C'est impossible qu'ils aient été à Heglig", a déclaré M. Ledang, affirmant que les quatre hommes menaient une mission de suivi après un déminage à Pariang, en territoire sud-soudanais.
                  
    Au moment de l'enlèvement, le groupe circulait entre deux bases de l'ONU, et faisait route vers Bentiu dans le Soudan du Sud, selon M. Williams: "Ils se sont emparés d'eux et les ont ramenés à Heglig en voiture où ils ont dit les avoir arrêtés dans cette zone disputée".
                  
    En outre, a-t-il estimé, leur travail est "humanitaire, donc parler d'eux comme de conseillers militaires ou ce genre de chose est totalement absurde". Samedi soir, une porte-parole de l'ONU avait annoncé que l'une des quatre personnes enlevées étaient un employé de l'organisation.
                  
    Selon Khartoum, les quatre hommes ont un passé militaire, circulaient à bord d'un véhicule militaire, avec du matériel militaire, et enquêtaient autour de Heglig dans les décombres des combats qui ont suivi l'offensive sud-soudanaise sur cette zone pétrolière revendiquée par Juba et Khartoum.
                  
    Dans l'espoir d'obtenir le soutien d'un allié traditionnel de Khartoum dans le conflit qui l'oppose au Soudan du Sud, le ministre des Affaires étrangères du Soudan, Ali Karti, rencontre lundi à Moscou son homologue russe, Sergueï Lavrov.
                  
    Ces pourparlers interviennent après le rejet samedi par Khartoum d'une décision de l'Union africaine de porter la crise entre le Soudan et le Soudan du Sud devant le Conseil de sécurité de l'ONU, en vue de résoudre le conflit.
                


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  • Dernière modification : 29/04/2012 

    Le Real se rapproche du titre de champion d'Espagne en battant le FC Séville

    Le Real se rapproche du titre de champion d'Espagne en battant le FC Séville

    Moins d'une semaine après sa défaite en demi-finale de la Ligue des champions, le Real Madrid a remporté le match dimanche face au FC Séville 3-0, grâce au 43e but en Liga de Cristiano Ronaldo et à un doublé de Karim Benzema.

    Par Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Quatre jours après son élimination en demi-finale de la Ligue des champions, le Real Madrid s’est rapproché dimanche un peu plus du titre de champion d’Espagne à la faveur d’une victoire 3-0 face au FC Séville, grâce au 43e but en Liga de Cristiano Ronaldo et à un doublé de Karim Benzema.

     
    Si jamais le FC Barcelone, provisoirement deuxième à dix points du Real, perd dans la soirée sur la pelouse du Rayo Vallecano (19h30 GMT), les Merengue seraient assurés de remporter ce titre de champion d’Espagne qui les fuit maintenant depuis quatre ans.
     
    « Nous avons remporté ce match et c’était très important pour nous. Nous allons continuer sur cette lancée pour définitivement décrocher ce titre », a déclaré l’attaquant international français Karim Benzema à l’issue du match.
     
    Dans l’autre rencontre de l’après-midi, le futur finaliste de la Ligue Europa, l’Athletic Bilbao, s’est incliné sur le terrain du Real Saragosse (2-0).
     
    En fin d’après-midi, le cinquième Malaga reçoit le troisième Valence (16h00 GMT) tandis que le Betis accueille dans la foulée l’Atlético Madrid (17h45).

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  • 29 avril 2012 - 23H11  

    Des centaines de militants antinucléaires rassemblés à Fessenheim
     

    Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

     
    Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

    AFP - Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

    Les participants venus de Suisse, d'Allemagne et de France étaient au plus fort de la manifestation 450, selon les gendarmes. En tout 800 personnes sont passées, selon les organisateurs.

    Un pique-nique, des prises de parole et un concert ont rythmé l'après-midi.

    Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont le réacteur n°4 a explosé il y a 25 ans, le 26 avril 1986, a dit à l'AFP le porte-parole de Stop Fessenheim André Hatz.

    Les organisateurs ont aussi rappelé leur souhait de voir la doyenne des centrales nucléaires françaises en activité fermer le plus rapidement possible.

    "Comme nous l'avons dit vendredi à Antoine Homé, représentant local de François Hollande (candidat socialiste à l'élection présidentielle), nous souhaitons l'arrêt de Fessenheim dès le lendemain de l'élection présidentielle", a affirmé M. Hatz.

    Si le président sortant Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur de la poursuite de l'activité de Fessenheim, M. Hollande a promis sa fermeture au cours de son quinquennat.

    L'intersyndicale de la centrale nucléaire accuse le candidat socialiste de sacrifier un outil industriel performant et fiable sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes.


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