• 27 avril 2012 - 16H56  

     

    L'UE s'organise contre les mafias, mais se divise sur les délits d'initiés
     

    L'Union européenne a entrepris de frapper les mafias au portefeuille afin de priver de financements ces organisations, mais elle éprouve en revanche de grosses difficultés à lutter contre les délinquants en cols blancs de la finance à cause de l'opposition du Royaume-Uni et du Danemark.

     
    L'Union européenne a entrepris de frapper les mafias au portefeuille afin de priver de financements ces organisations, mais elle éprouve en revanche de grosses difficultés à lutter contre les délinquants en cols blancs de la finance à cause de l'opposition du Royaume-Uni et du Danemark.

    AFP - L'Union européenne a entrepris de frapper les mafias au portefeuille afin de priver de financements ces organisations, mais elle éprouve en revanche de grosses difficultés à lutter contre les délinquants en cols blancs de la finance à cause de l'opposition du Royaume-Uni et du Danemark.

    "Nous devons frapper le crime là où ça lui fait le plus mal", a expliqué vendredi à Luxembourg la Commissaire en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström lors de la présentation aux ministres de la Justice de l'UE d'une proposition de loi concernant le gel et la confiscation des produits du crime dans l'UE.

    "La présidence va faire en sorte de faire progresser cette proposition, car elle apporte une valeur ajoutée" à la lutte contre le crime organisé, a assuré le ministre danois de la Justice, Morten Bodskov, dont le pays assure jusqu'à fin juin la présidence tournante de l'UE.

    La proposition vise à faciliter la confiscation et le recouvrement par les autorités des Etats membres des gains tirés de la grande criminalité transfrontière. Le montant de ces gains et des biens liés à ces activités sont estimés à plusieurs centaines de milliards d'euros dans l'UE.

    L'Italie est très en pointe en la matière dans sa lutte contre les quatre mafias implantées sur son territoire, et Cecilia Malmström s'est rendue dans le courant de la semaine dans la région des Pouilles (sud) pour s'informer sur l'usage fait des biens confisqués.

    En Italie, les produits de la criminalité organisée sont estimés à 150 milliards d?euros par an.

    Pour éviter de se voir confisquer leurs gains, les groupes criminels en investissent une part croissante en dehors de leur pays d?origine, souvent dans plusieurs Etats membres, ou les transfèrent à des tiers, souvent des parents, ou à des "prête-noms". Maisons, véhicules, restaurants, petites entreprises et parts sociales ne sont que quelques exemples des possibilités de réinvestissement des profits illicites dans des activités ou avoirs légaux, précise la Commission.

    "Nous devons récupérer les gains des organisations criminelles pour les réinjecter dans l?économie légale, surtout en ces temps de crise", explique Cecilia Malmström.

    "Les autorités répressives et judiciaires doivent être dotées de meilleurs instruments pour suivre le circuit de l?argent. Elles ont également besoin de moyens plus importants qui leur permettront de recouvrer une plus grande proportion d?avoirs d?origine criminelle", souligne-t-elle.

    L'Union européenne va en revanche éprouver les plus grandes difficultés pour lutter contre les délits d'initiés et les manipulations de marché. Les ministres ont eu vendredi une discussion sur les sanctions pénales applicables à ces délits.

    La discussion a porté sur les dispositions concernant "l'incitation, la complicité et la tentative", "les sanctions pénales", "la responsabilité des personnes morales" et "les sanctions à l'encontre des personnes morales".

    Le dispositif sera toutefois fragilisé, car le Royaume-Uni et le Danemark ne veulent pas s'associer à cette entreprise.


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  • 27 avril 2012 - 17H03  

    La chasse au moustique tigre réactivée dans le sud de la France
     

    La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya est relancée dans le sud de la France, dès le 1er mai, par le ministère de la Santé.

     
    La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya est relancée dans le sud de la France, dès le 1er mai, par le ministère de la Santé.

    AFP - La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya est relancée dans le sud de la France, dès le 1er mai, par le ministère de la Santé.

    Implanté depuis de nombreuses années dans certains départements français d'outre-mer (Océan Indien) et en Europe, ce moustique, originaire d'Asie, s'est installé en métropole dans les Alpes-Maritimes (depuis 2004), en Haute-Corse (2006), Corse du Sud et dans le Var (2007) ainsi que dans les Alpes de Haute-Provence (2010) et certains quartiers de Marseille (2010).

    En 2011, il s'est installé dans l'Hérault, le Gard et le Vaucluse.

    Il est régulièrement détecté, mais de manière épisodique dans certains départements de la région Rhône-Alpes (Rhône, Ain, Savoie, Isère et Drome) et a fait une première apparition en Aquitaine (Gironde et Lot-et-Garonne).

    "Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements", souligne vendredi la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué.

    Cependant, pour la première fois en 2010, des cas autochtones de dengue (2 cas) et de chikungunya (2 cas) ont été identifiés pendant l'été dans les Alpes-Maritimes et le Var, soulignant ainsi la possibilité de voir se développer ces maladies virales dans les départements où le moustique Aedes albopictus est implanté.

    Pour prévenir et limiter une circulation autochtone de ces virus, un dispositif de lutte a été mis en place en 2006, actualisé chaque année et renforcé pour la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques, une surveillance des cas humains et une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée.

    "Les autorités publiques ne peuvent lutter seules" et chacun peut adopter des gestes simples pour notamment de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l'intérieur et autour de son domicile (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...).

    Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour s'ils résident dans le sud de la France. Objectif : prévenir l'introduction de ces maladies en métropole (voir bit.ly/Ih3Pez)

    Disponible également en ligne, le dépliant "nuisances et maladies, ce qu'il faut savoir sur le moustique Tigre" (bit.ly/Ia0b0f) et un point des connaissances pour les professionnels de santé (bit.ly/JESzbe).

    Information complémentaire sur les zones endémiques et les conseils aux voyageurs:


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  • 27 avril 2012 - 16H35  

    - Un Chien américain -
     

    Un chien se manifeste au passage d'une jeep de l'armée américaine à Prague lors de la commémoration de la chute de l'armée allemande à Prague en 1945.

     
    Un chien se manifeste au passage d'une jeep de l'armée américaine à Prague lors de la commémoration de la chute de l'armée allemande à Prague en 1945.

    AFP - Un chien se manifeste au passage d'une jeep de l'armée américaine à Prague lors de la commémoration de la chute de l'armée allemande à Prague en 1945.


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  • 27 avril 2012 - 16H44  
    Fronde dans l'UE contre le projet de "privatisation des mers"
     

    L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".

     
    L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".
     

    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

     
    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

    AFP - L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".

    Réunis vendredi à Luxembourg, les ministres européens du secteur étaient appelés à se prononcer sur cet élément-phare de la réforme défendue par la commissaire européenne, Maria Damanaki.

    L'idée est simple: doter les pêcheurs européens de concessions de pêche, qu'ils pourraient ensuite vendre dans le cadre d'un marché des "concessions transférables" quand ils souhaitent quitter le métier. Ce qui les contraindrait à une gestion responsable des ressources pour que leurs concessions ne perdent pas de valeur, et contribuerait à une régulation par le marché du nombre de navires en fonction des ressources disponibles.

    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

    Le système est déjà en vigueur en Estonie qui est favorable à sa généralisation à l'échelle européenne, à l'instar de l'Espagne, du Royaume-Uni ou des Pays-Bas. Mais la ministre danoise, Mette Gjerskov, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, n'a pu que constater vendredi que de nombreux autres Etats étaient "sceptiques".

    Dans la foulée du ministre irlandais Simon Coveney qui s'est dit "totalement opposé à ce système", une quinzaine de pays dont la France ont critiqué l'idée.

    "La France y est fermement opposée et elle le restera", a averti l'ambassadeur français Philippe Léglise-Costa, en soulignant que les richesses marines constituaient "un bien public non privatisable et non cessible".

    Le secrétaire d'Etat allemand, Robert Kloos, a brandi la menace de concentration des droits dans les mains de quelques "riches entreprises".

    Et la Belgique, la Finlande ou Chypre ont jugé que le système ne fonctionnerait pas chez eux, acceptant au mieux qu'on laisse aux Etats le choix de l'appliquer ou pas.

    Saskia Richartz, de Greenpeace, s'est réjouie de constater la "mort" de ce projet qui aurait probablement contribué à renforcer "la domination d'une pêche industrialisée et destructrice" des ressources.

    Mais "les gouvernements européens doivent à présent s'engager de manière constructive" pour trouver des solutions, alors que les négociations pour cette réforme devant entrer en vigueur début 2014 "ont déjà pris un an de retard", juge-t-elle.

    Rappelant que l'objectif principal était de s'attaquer à la surpêche, Maria Damanaki a exhorté les ministres à lui présenter d'autres solutions: "Je ne demande qu'à vous entendre !", a-t-elle lancé.

    Les Etats pourraient être obligés de choisir "entre introduire des concessions de pêche transférables ou mettre en place des plans nationaux" de réduction du nombre de navires de pêche, a proposé Mme Gjerskov.

    Plusieurs Etats ont plaidé en faveur du maintien des "primes à la casse" (déchirage) des navires, que la réforme de Mme Damanaki envisageait de supprimer au motif que la Cour des comptes européenne avait critiqué leur inefficacité.

    Elles pourraient être mieux ciblées, a proposé la France.

    "Nous avons essayé le déchirage dans le passé et ça a été un échec", a commenté Mme Damanaki. De fait, de nombreuses études ont montré qu'elles avaient indirectement contribué à la construction de navires de pêche encore plus gros et plus performants que ceux dont elles avaient financé l'élimination.

    Pour l'heure, Mme Damanaki assure que sa proposition de concessions de pêche transférables "reste sur la table".

    Elle a en même temps précisé envisager d'autres propositions "très intéressantes", comme l'idée d'établir "un lien" entre le niveau des subventions accordé à un pays et les progrès qu'il réalise en matière de réduction des capacités. Ce qui devrait également faire grincer des dents dans certaines capitales.


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  • Josep Guardiola dit adios au Barça

     

    Dernière modification : 27/04/2012 

    L’entraîneur Josep Guardiola a annoncé ce vendredi son départ du FC Barcelone en fin de saison. Celui qui aura mené le Barça au sommet (13 titres en 4 ans) a décidé de tourner la page. Son adjoint Tito Vilanova le remplacera sur le banc catalan.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    Sylvain MORNET (texte)
     

    "Je suis vidé et je dois me reposer." Les propos de Josep Guardiola sont clairs : son aventure avec le FC Barcelone va se terminer en fin de saison. Le technicien catalan a annoncé son départ ce vendredi 27 avril lors d’une conférence de presse à laquelle assistaient nombre de ses joueurs placés au premier rang. Puyol, Xavi, Iniesta, Valdes, visiblement très émus, ont longuement applaudi leur entraîneur.

    Portrait de Josep Guardiola

    Josep Guardiola a affirmé que quatre ans à la tête du FC Barcelone "c'est une éternité", un laps de temps qui lui aura permis de se bâtir un palmarès d’entraîneur impressionnant. En effet, rares sont les titres qui lui ont échappé depuis ses débuts professionnels sur le banc catalan lors de la saison 2008-09. Il a ainsi glané trois Liga sur quatre, une Coupe du Roi sur quatre (et finale en vue en 2012) et deux Ligue des champions sur quatre saisons de C1. Sans oublier trois Supercoupes d'Espagne, deux Supercoupes d'Europe et deux Mondiaux des clubs.

    Mais Josep Guardiola restera surtout comme l'entraîneur qui aura tout gagné en 2009 : six titres sur six (championnat, Coupe d'Espagne, Supercoupe d'Espagne, Ligue des champions, Supercoupe d'Europe, Mondial des clubs). Sandro Rosell, le président du Barça, a ainsi salué "le meilleur entraîneur du Barça de son histoire".

    La finale de la Coupe du Roi comme match d'adieu

    Pep Guardiola avait laissé entendre qu'il voulait passer plus de temps en famille. Il a aussi souvent confié qu'il ne se voyait pas rester éternellement dans un club. Pourtant, au début de cette saison, beaucoup pensaient que Guardiola, enfant du club, resterait une année encore, tant il était proche de ses joueurs. Il n’en sera rien...

    "Je recommencerai bientôt à entraîner, mais je ne peux pas me reposer si je recommence à entraîner tout de suite, je n'en ai pas envie", a assuré le technicien âgé de 41 ans qui disputera son dernier match comme entraîneur des Blaugrana le 25 mai lors de la finale de la Coupe du Roi face à l'Athletic Bilbao. Son adjoint Tito Vilanova a été chargé de prendre la relève. Un gage de stabilité pour Barcelone qui aura vécu une fin de saison difficile, perdant coup sur coup la Liga et la Ligue des champions.


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